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Il condannato

Simone Avincola
Langue: italien


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[2009]
Album: Il Giullare E Altre Storie
simone-avincola-ilgiullare
Guardo fuori e penso solo a te
Piove forte come piace a me
Rubai per sfamare nostro figlio e sai
che al Re non chiederò perdono mai.

Sento ancora il profumo di quei giorni
spesi a sognare orti e frutta, ti ricordi?
Una casa e tanti cani anche se io amo i gatti,
perché si cambia per restare soddisfatti.

Ma ora che io sono qui
a contare gli ultimi attimi
Piangi, amore, piangi forte
tra la folla che, contenta, grida: "A morte!"

Questo freddo sarà il tempo o la paura?
Forte il vento soffia la neve sulla pianura
Io che, da bimbo, correvo col mio aquilone
ora sto fermo a guardare il cielo da una prigione..

Ecco i passi di chi mi condurrà dal boia
mistero di uomo che taglia la sua noia,
enigma di vita che decide chi è cattivo
e risparmia chi è già morto dentro, ma sembra vivo.

Ma ora che io sono qui
a contare gli ultimi attimi..
Piangi, amore, piangi forte
tra la folla che, contenta, grida: "A morte!"

Solo un po' di vita che non è più la mia
l'ho persa, è finita, è scivolata via..

envoyé par giorgio - 21/2/2011 - 11:10



Langue: français

Version française – LE CONDAMNÉ – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Il condannato – Simone Avincola – 2009


Si tu aimes cette chanson, ami, je t'en prie va voir cette autre qu'écrivit Jean Genêt... De la plus pure poésie que son « Condamné à mort » ...

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
LE CONDAMNÉ

Je regarde dehors, je pense seulement à toi
Il pleut fort comme il me plaît à moi
Je volais pour nourrir notre fils et tu sais
Qu'au Roi, je ne demanderai pas pardon, jamais.

Je sens encore le parfum de ces jours
Passés à rêver de jardins et de fruits, souviens-toi !
Une maison et des chiens, même si moi j'aime les chats
Car vois-tu, on peut adopter par amour

Mais moi, je suis ici maintenant,
À décompter mes derniers instants
Tu pleures, amour, tu pleures fort
Dans cette foule contente qui crie : « À mort ! »

Ce froid est-ce un effet de la peur ou du temps ?
Le vent souffle fort la neige de l'horizon
Moi qui, enfant, courais avec mon cerf-volant
Je reste là à regarder le ciel d'une prison.

J’entends les pas du bourreau qui me conduit
Mystère de l'homme qui coupe ainsi son ennui,
Énigme celui qui décide qui est méchant
Qui épargne le mort, qui semble encore vivant.

Mais moi, je suis ici maintenant,
À décompter mes derniers instants
Tu pleures, amour, tu pleures fort
Dans cette foule contente qui crie : « À mort ! »

Ce n'est déjà plus la mienne, ce peu de vie
Je l'ai perdue, elle est finie, elle s'est évanouie.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 23/2/2011 - 09:38




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