einer Aktiengesellschafts-Gruppe;
morgens gibt es Haferschleim
und abends Gerstensuppe.
Und die Arbeiter dürfen auch in den Park . . .
Gut. Das ist der Pfennig.
Aber wo ist die Mark –?
Sie reichen euch manche Almosen hin
unter christlichen frommen Gebeten;
sie pflegen die leidende Wöchnerin,
denn sie brauchen ja die Proleten.
Sie liefern auch einen Armensarg . . .
Das ist der Pfennig. Aber wo ist die Mark –?
Die Mark ist tausend- und tausendfach
in fremde Taschen geflossen;
die Dividende hat mit viel Krach
der Aufsichtsrat beschlossen.
Für euch die Brühe. Für sie das Mark.
Für euch der Pfennig. Für sie die Mark.
Proleten!
Fallt nicht auf den Schwindel rein!
Sie schulden euch mehr als sie geben.
Sie schulden euch alles! Die Länderein,
die Bergwerke und die Wollfärberein . . .
sie schulden euch Glück und Leben.
Nimm, was du kriegst. Aber pfeif auf den Quark.
Denk an deine Klasse! Und die mach stark!
Für dich der Pfennig! Für dich die Mark!
Kämpfe –!
Contributed by Bartleby - 2010/11/23 - 11:04
Look! There stands the rest home
of an industrial company group;
In the morning there is porridge
In the evening barley soup.
And the workers are also allowed in the park....
Good, that is the penny,
But where is the mark?
Good, that is the penny.
But where is the mark?
They give you their charity
with pious Christian prayers.
They look after the suffering woman in childbed,
for they need every prole they can get.
They'll also provide free coffin for the poor.... (when he dies).
Good, that is the penny,
But where is the mark?
Good, that is the penny.
But where is the mark?
The mark has thousands and thousands of times
filled up foreign pockets;
The dividends after much debate
are allocated by the board of directors.
For you the broth, for them the marrow.
For you the penny, for them the mark. (*)
Proletarians!
Don't fall for this swindle!
They owe you more than they give.
They owe you everything: The land,
the mines and the factories .....
They owe you happiness and life.
Take what you fight for. Don't take their lies.
Think about your class! And strengthen it!
For you the Penny! For you the Mark!
For you the Penny! For you the Mark!
Fight!
(*) a seconda dell’articolo cambia il significato del sostantivo: “die Mark” è il denaro, “das Mark” è il midollo.
Contributed by Bartleby - 2010/11/23 - 11:06
Guarda! Quella è la casa di riposo di un azienda di un gruppo industriale;
al mattino porridge (*)
e alla sera minestra d'orzo.
E i lavoratori hanno pure accesso al parco...
Bene, quello è il centesimo,
ma dove è il marco?
Bene, quello è il centesimo,
ma dove è il marco?
Vi danno la loro carità
con devote preghiere cristiane.
Si prendono cura della partoriente,
perché hanno bisogno di ogni proletario che riescono ad avere.
Inoltre, si occuperanno della bara a gratis per il povero... (quando muore).
Bene, quello è il centesimo,
ma dove è il marco?
Bene, quello è il centesimo,
ma dove è il marco?
Il denaro ha riempito migliaia e migliaia di volte tasche di altri;
Dopo molto discutere, i dividendi sono distribuiti dal CdA.
Per voi il brodo, per loro il midollo.
Per voi il centesimo, per loro il marco.
Proletari!
Non cascata in questa truffa!
Loro vi devono più di quanto vi danno.
Vi devono tutto: la terra, le miniere e le fabbriche…
Vi devono felicità e vita.
Prendetevi ciò per cui lottate. Non bevetevi le loro menzogne.
Pensate alla vostra classe! E rafforzatela!
Per voi il centesimo! Per voi il marco!
Per voi il centesimo! Per voi il marco!
Lottate!
(*) porridge: avena bollita in acqua e/o latte, piatto povero tipico dei paesi anglofoni e di quelli del nord Europa, Germania compresa.
Contributed by Bartleby - 2010/11/23 - 11:08
Chanson allemande – Bürgerliche Wohltätigkeit – Ernst Buch (1933) – Texte : Kurt Tucholsky (1929) – Musique Hans Eisler – 1930.
Une chanson écrite par le grand Kurt Tucholsky (voir aussi sa Rote Melodie) qui fera plaisir à notre barde Marco Valdo M.I. Qui inlassablement chante toujours la « Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres ».
Dédiée à Marchionne, à Montezemolo, à Mercegaglia (les patrons des patrons italiens) et à tous les industriels riches et gras (industriels et cochons) qui font de la démagogie populiste, cherchent à se faire passer pour de grands stratèges et des bienfaiteurs et ne sont au contraire rien d'autre que de tristes affameurs, tournés comme toujours vers la privatisation des profits et la socialisation des pertes et des désastres sociaux et culturels qu'ils continuent à provoquer avec leurs choix et leur cupidité.
Pour nous les miettes, pour eux le banquet... Qu'ils aillent se faire foutre...
Mais enfin, Lucien l'âne mon ami, je me suis déjà expliqué avec toi sur cette histoire de langue. Je résume : je ne connais pas plus l'allemand que l'anglais ou l'espagnol. Quant à l'italien, je m'efforce (comme pour les autres langues d'ailleurs) de le comprendre et ce n'est pas facile. C'est bien pour ça que je traduis. Mais tu remarqueras, toi qui as circulé dans le monde, que ce sont là des langues assez proches du français ou des langues qu'on apprend peu ou prou à l'école. Il n'y a pas de miracle et je n'ai pas la science infuse. Voilà pour cette version allemande. Maintenant, la chanson de Tucholsky... Un exemple de question qui se pose au traducteur : fallait-il – comme je l'ai fait – garder le pfennig et le mark ou parler de centime et d'euro ? Traduit-on le mot ou le concept ? Traduit-on dans l'histoire ou dans un monde intemporel ? Faut-il adapter le passé au présent, le présent au passé ? Tout est affaire de décor... C'est pour cela qu'il est important que ce soit un barde qui traduise...
Avant de parler de la chanson de Tucholsky, Marco Valdo mon ami, laisse-moi quand même le temps de remarquer que te voilà baptisé « barde », ce qui veux dire plus ou moins poète, aède... car le barde est une sorte d'aède gaulois... C'est joli comme qualification... Je te félicite. À présent, quid de Tucholsky ?
Un personnage étonnant et fascinant, Tucholsky et je suis en effet très heureux de traduire une de ses chansons, un des ses poèmes... Surtout, surtout qu'outre d'avoir été un des grands poètes allemands (journaliste, satiriste...) du début du siècle dernier, ce fut aussi un des grands résistants au nazisme, un de ces hommes atterrés et désespérés par cette coulée de merde qui recouvrait , emportait et in fine, anéantissait tout ce que la culture allemande avait pu créer dans les siècles précédents. C'était à nouveau le temps des bûchers avant d'être celui des crématoires. Crois-moi, Lucien l'âne mon très poilu ami, l'Europe actuelle a des allures de République de Weimar à vous faire froid dans le dos... Certains pays plus que d'autres, certes... mais tous sont frappés et si l'on n'y prend garde et si l'on n'y met pas le holà, nous y passerons tous.
Voilà que tu te prends pour Cassandre à présent...
Ce n'est pas de cela qu'il s'agit, Lucien l'âne mon ami. Ce ne sont pas des songes creux, ce cauchemar que vit la Grèce et que vit l'Irlande, demain, le Portugal, l'Espagne, depuis longtemps déjà, l'Italie, sans compter ce qui écrase les populations d'Allemagne, anciennement Démocratique, de Hongrie... Tout cela a des relents terriblement parfumés. On peut faire semblant de ne pas voir, on peut faire semblant de croire qu'en détruisant le « welfare state » – en français comme en italien : l'État du bien-être pour développer l'État de misère (« Starvation state » ?), qu'en déconstruisant ce qui avait fait la grandeur des générations précédentes : un boulot tranquille et assuré, la réduction du temps de travail, l'amélioration des conditions de travail, les congés payés, la mutualisation des risques de maladie et de perte de revenu, les indemnités de chômage presque correctes, une pension presque correcte elle aussi, bref, une (ébauche de) sécurité sociale, en asphyxiant les écoles et l'éducation, en poussant les jeunes dans l'inactivité ou dans des boulots d'esclaves, en laissant s'écrouler les maisons de Pompéi, en cassant les salaires, en liquidant les indemnités de chômage, en chassant les chômeurs, en réduisant les revenus des retraités et des fonctionnaires, en liquidant les agents de la fonction publique, en détruisant les services publics eux-mêmes, en les dépeçant et en donnant les meilleurs morceaux à vil prix aux margoulins des marchés ( en somme, comme disait Bertold Brecht : en soumettant la société au gang de Chicago), en laissant mourir des pans entiers de compétences culturelles, intellectuelles, professionnelles, industrielles, on va améliorer le destin des hommes. Mais il n'y a que des idiots absolus ou des escrocs tout aussi imposants pour soutenir pareille énormité. Comme dit Boby Lapointe : « Pour des sonneries, ce sont de belles sonneries ! »
En fait, dit Lucien l'âne aux regards aussi sombres que le fond des mines, l'Europe d'aujourd'hui, c'est la République de Weimar juste avant l'arrivée au pouvoir du nain du Reich de Mille Ans, du Tambour de fer blanc (Die Blechtrommel). Et comme tu le sais sans doute, dans la mythologie germanique, les nains sont généralement maléfiques... D'ailleurs, dans l'Europe d'aujourd'hui aussi, nous avons des nains maléfiques... Et il est plus que temps de s'en débarrasser de ces liliputiens hargneux et mégalomanes. Nous sommes en plein dans la Guerre de Cent Mille Ans et l'affrontement actuel est des plus dangereux ; l'offensive patronale (celle du camp des riches) est de plus en plus virulente. Crois-moi, Marco Valdo M.I. mon ami, il nous faut obstinément continuer à tisser le linceul de ce monde misérable, autodestructeur, suicidaire, puant et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Voyez ! Là se trouve la maison de repos
D'un groupe de sociétés anonymes.
Le matin, il y a du gruau d'avoine
Et le soir, de la soupe d'orge
Et les travailleurs ont même droit au parc...
Bien. C'est le pfennig.
Mais où est le mark ?
Ils vous tendent des aumônes
Sous leurs pieuses prières chrétiennes.
Ils soignent la parturiente
Comme ils ont besoin de sa progéniture
Ils fournissent même un cercueil...
C'est le pfennig.
Mais où est le mark ?
Des milliers et des milliers de fois, le mark
A glissé dans des poches étrangères
Le Conseil d'Administration a décidé
Avec fracas du dividende
Pour vous le bouillon, pour eux, la moelle
Pour vous le pfennig, pour eux, le mark.
Prolétaires !
Ne tombez pas dans ce piège !
Ils vous doivent plus qu'ils ne vous donnent
Ils vous doivent tout ! Les terres,
Les mines et les laines de couleur...
Ils vous doivent le bonheur et la vie
Prends, ce que tu gagnes et fiche-toi de leurs foutaises.
Pense à ta classe ! Et renforce-la !
À toi le pfennig ! À toi le mark !
Au combat !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2010/11/28 - 21:34
Firma l'appello di Camilleri, Flores d'Arcais e Hack
Su Micromega:
Il diktat di Marchionne, che Cisl e Uil hanno firmato, contiene una clausola inaudita, che nemmeno negli anni dei reparti-confino di Valletta era stata mai immaginata: la cancellazione dei sindacati che non firmano l’accordo, l’impossibilità che abbiano una rappresentanza aziendale, la loro abrogazione di fatto. Questo incredibile annientamento di un diritto costituzionale inalienabile non sta provocando l’insurrezione morale che dovrebbe essere ovvia tra tutti i cittadini che si dicono democratici. Eppure si tratta dell’equivalente funzionale, seppure in forma post-moderna e soft (soft?), dello squadrismo contro le sedi sindacali, con cui il fascismo distrusse il diritto dei lavoratori a organizzarsi liberamente.
Per questo ci sembra che la richiesta di sciopero generale, avanzata dalla Fiom, sia sacrosanta e vada appoggiata in ogni modo. L’inaudito attacco della Fiat ai diritti dei lavoratori è un attacco ai diritti di tutti i cittadini, poiché mette a repentaglio il valore fondamentale delle libertà democratiche. Ecco perché riteniamo urgente che la società civile manifesti la sua più concreta e attiva solidarietà alla Fiom e ai lavoratori metalmeccanici: ne va delle libertà di tutti.
Andrea Camilleri, Paolo Flores d’Arcais, Margherita Hack
Primi firmatari: don Andrea Gallo, Antonio Tabucchi, Dario Fo, Gino Strada, Franca Rame, Luciano Gallino, Giorgio Parisi, Fiorella Mannoia, Ascanio Celestini, Moni Ovadia, Lorenza Carlassarre, Sergio Staino, Gianni Vattimo, Furio Colombo, Marco Revelli, Piergiorgio Odifreddi, Massimo Carlotto, Valerio Magrelli, Enzo Mazzi, Valeria Parrella, Sandrone Dazieri, Angelo d'Orsi, Lidia Ravera, Domenico Gallo, Marcello Cini, Alberto Asor Rosa.
(4 gennaio 2011)
PS... e aggiungo, come ha fatto presente in una sua recente omelìa Claudio Miglioranza, prete-operaio (non credevo ce ne fossero ancora..) in Castelfranco Veneto: "l'ad di Fiat Marchionne guadagna quanto 6400 dei suoi dipendenti".
Bartleby - 2011/1/9 - 21:01
Bartleby - 2011/1/9 - 21:06
Ma lo sapevate che nel novembre del 2007, su di un’autostrada svizzera, il nostro caro Marchionne tamponò con la sua Ferrari 599 GTB Fiorano (mica con la Panda Eco modello “Schiavi in mano”) di cui sopra) un vecchietto francese che sicuramente non andava forte come lui? Il nostro amato Marchionne pare tornasse da una riunione del Cda della banca svizzera Ubs, dove è consigliere… Mica male, un altro che si fa strapagare ricattando ed affamando migliaia di persone e poi è pure dirigente della solita banca svizzera dove mettere al sicuro i proventi delle proprie “rapine”!
Peccato solo che in quell’incidente non ci sia rimasto…
Infatti non è certo il piombo di fantomatiche BR che auguro al nostro, ma una morte naturale o accidentale, comunque prematura, questa sì…
Bartleby - 2011/1/10 - 10:41
Bartleby - 2011/1/10 - 10:49
Fazio: "E' molto probabile la vittoria del sì al referendum del 13 e 14 di gennaio a Mirafiori, lei vuole fare una previsione sul dopo? Che cosa pensa che succederà?"
Vendola: "Ma, è molto probabile la vittoria del sì, nel senso che se a ciascuno di noi ponessero un quesito di quel tipo, insomma, preferisci, lavorare peggio in condizioni decisamente più negative o preferisci non lavorare più? E' difficile immaginare che quel referendum non abbia il sapore di un ricatto. E poi mi permetta, Marchionne viene rappresentato da tutto l'establishment nazionale ormai, da destra, dal centro, anche da sinistra, come l'icona della modernità. Abbiam visto quello che ha fatto negli Stati Uniti nel corso di questi anni, sarà moderno per un amministratore delegato per un manager guadagnare 450 volte più di un operaio. Io vorrei ricordare che Valletta negli anni '50 in Fiat, guadagnava venti volte più di un operaio, Marchionne 450, non lo dico perché bisogna introdurre un elemento, come posso dire, venale, ma santiddio questa modernità in che cosa consiste, se gli operai perdono la pausa di mensa, se gli operai perdono il diritto ad ammalarsi, se gli operai perdono il diritto a scioperare, e se la classe operaia viene considerata una specie di vizio, di malessere da governare e da rinchiudere dentro una fabbrica della cui vita noi non dobbiamo sapere niente. Quanti sono gli operai Fiat che vanno in prepensionamento perché hanno i muscoli spezzati, come si dice davanti ai cancelli delle fabbriche, quanto nel dibattito pubblico la questione della vita materiale, della vita amara, della vita agra, gli inglesi dicono i "workers poors". C'è una povertà che oggi riguarda chi lavora, non è più soltanto la povertà di chi non lavora. Ci sono fenomenologie inedite della povertà, quando vogliamo parlare di questo?
Ma la modernità non significava più tempo, più benessere, per tutti?
Anche per l'operaio di Pomigliano e di Mirafiori.
Oppure questa modernità ha una puzza ottocentesca?
A me non mi piace questa modernità che fa bene a Marchionne e fa male agli operai di Pomigliano."
Bartleby - 2011/1/10 - 13:54
Bartleby - 2011/1/10 - 13:59
Secondo quanto dice Il Giornale (e non L’Unità o Il Manifesto) Marchionne arriverà a prendere « 100 milioni (100.000.000 Euro) di stipendio nel 2011, come 6.400 operai », il che conferma il salario operaio a 1.200 euro per 13 mensilità.
Ed è sempre Il Giornale a dire che una cosa del genere è « immorale »… E’ immorale che gli operai guadagnino così poco (e parliamo dei lavoratori pienamente occupati e non dei cassaintegrati di lungo corso che guadagnano 700 euro al mese !) ? No, essere morti di fame, con la schiena spezzata alla fine della giornata è perfettamente morale… Immorale è invece chi per ricattare quegli stessi lavoratori, tenere in ostaggio un intero paese e viaggiarsene in Ferrari guadagna 100 milioni di Euro l’anno…
Se lo dice Il Giornale…
A Marchionne e a tutta la classe dirigente : « Vergogna ! »
A Vendola : « Rifatti un po’ i conti »
Bartleby - 2011/1/10 - 14:58
Ma io dico, non sono piuttosto "mancanza di civiltà" e "terrorismo" proprio quelli di Marchionne e dei suoi tirapiedi? Non è "mancanza di civiltà" e "terrorismo" imporre un referendum dall'esito scontato, un ricatto bell'e buono? Ancora ieri, con tono sprezzante ed arrogante, l'Ad Fiat ha detto: "Mi basta il 51% dei sì, sennò andiamo a produrre a Detroit o in Canada"...
E questa non è "mancanza di civiltà" e "terrorismo"?!?
Ma come, è dai tempi del duce e anche prima che generazioni di lavoratori, intere famiglie, interi paesi, intere città, si rompono il culo per garantire i profitti e gli investimenti di Fiat in Italia, è per decenni che centinaia di migliaia di lavoratori italiani hanno continuato a rompersi la schiena in catena di montaggio per paghe da fame (oggi 1200 Euro, 700 se in cassaintegrazione), è da decenni che la Fiat divora centinaia di milioni di finanziamenti pubblici per pagare non solo i costi delle crisi periodiche ma anche quelli delle sue dissennate scelte industriali, è da anni ormai che dirigenti ed azionisti Fiat guadagnano fortune anche quando gli operai vengono licenziati o mobilitati o cassaintegrati, è da sempre che qui a Torino la Fiat e le sue auto divorano le energie, il tempo, la vita, l'aria dei suoi lavoratori e di tutti i torinesi, è assolutamente cosa nota che la Fiat non investe che un nichelino nella ricerca di veicoli di massa ecologici ad impatto zero e che Marchionne, come diceva ancora ieri da Detroit il direttore del giornale della famiglia Agnelli, "non crede nell'auto elettrica"...
E la "mancanza di civiltà" e il "terrorismo" sarebbero quelle quattro scritte che invitano giustamente Marchionne a fottersi?!?
Caro Marchionne, gli "incivili" e i "terroristi" siete voi, tu e i tuoi amici! Spero che un giorno la storia vi giudichi per i criminali che siete!
Bartleby - 2011/1/11 - 08:53
Ho trovato questo interessante articolo di Massimo Mucchetti sul Corriere della Sera. E' fresco fresco, risale appena al 9 gennaio scorso.
Mucchetti scrive che, a parte la residenza fiscale in Svizzera che certo gli fa riparmiare dei bei soldini, il signor Marchionne ha preso uno stipendio medio annuo di 6,3 milioni di euro, ma se ci aggiungiamo azioni e stock options quei miseri sei milioni diventano 38,8 all'anno, cioè come "1037 volte il guadagno medio di tutti i dipendenti Fiat".
Quindi, non 450 dipendenti, come sostiene Vendola, ma nemmeno i 6400 del prete operaio in odore di Fiom...
Mi permetto di aggiungere però che se divido quanto guadagna Marchionne per 1037 il risultato è 37.415 Euro che diviso per 13 mensilità fa 2.878 euro... mica male come normale stipendiuccio!
Peccato che - parola dello stesso Marchionne - l'operaio guadagna un salario di non più di 1200 euro (ma lui vorrebbe tanto aumentarlo, ma non può, poverino!).
Quindi, visto che qui si parla di operai, di metalmeccanici, di quelli che costruiscono le auto in fabbrica – perchè saranno loro tra un paio di giorni ad andare a ‘sto maledetto « ricattendum » - se costoro guadagnano un netto di 1200 euro non possono avere un lordo mensile superiore a 1700/1800 euro e nemmeno un lordo annuo superiore a 22.000/23.000 Euro.
Alla fine, dividendo il (presumo che sia) lordo di Marchionne (38,8 milioni euro /anno) con il lordo di un "suo" operaio (23.000 euro anno) viene fuori 1.687.
1.687 Operai per 1 marchionne.
E credo che sia il dato definitivo. Ora non vi scoccio più
Bartleby - 2011/1/11 - 11:15
Hanno votato A FAVORE: Pdl, Lega Nord, La Destra, Rifondazione, Sel e Moderati
Hanno votato CONTRO: Pd, Api, Udc e Fli.
Il Consiglio comunale ha quindi deciso di NON incontrare operai e sindacalisti favorevoli al "no".
... e ho detto tutto.
Bartleby - 2011/1/11 - 12:58
Silva - 2011/1/11 - 14:44
Ad essere "buoni" però, perchè Marchionne ha la residenza fiscale in Svizzera e quindi paga meno tasse, perchè i redditi finanziari (il grosso del suo reddito) sono tassati molto meno - chissà perchè?!? - dei redditi da lavoro e perchè - come diceva la mia bisnonna - "i soldi fanno soldi e i pidocchi fanno pidocchi"...
Mi sa che alla fine viaggiamo molto vicini ai 2.000 Operai per un solo, magnifico, stupendo, arguto, colto, capace, intraprendente, impavido Marchionne.
(Per Silva: per quell'attività di tratta degli schiavi che dicevi, che ne dici se tu ed io facessimo una società in joint venture, sicuramente off-shore, quotata in borsa? Ci pagano e ci danno pure gratis colf, badanti, giardinieri, cuochi ecc. e tutte le stock options che vogliamo... ci stai? Dai, che questa volta ci facciamo ricchi! Meglio che al Superenalotto...)
Bartleby - 2011/1/11 - 15:47
Gian Piero Testa - 2011/1/13 - 14:51
Era stato licenziato un anno e mezzo fa per motivi disciplinari.
di Salvo Palazzolo, da La Repubblica del 29 luglio 2011
Padre, madre e figlia hanno finito di pranzare poco dopo le 14,30. Insieme hanno risistemato la cucina. Hanno anche steso in balcone tre asciugamani e una tovaglia. Poi, è scoppiato l´inferno fra le mura di un piccolo appartamento alla periferia di Termini Imerese. Agostino Bova, 56 anni, ex operaio della Fiat, ha sparato alla figlia trentenne, Ornella, che intanto si era spostata in salone. La giovane è scappata lungo il corridoio, e poi per le scale del condominio, con una ferita sanguinante alla testa. Bova è tornato in cucina e ha ucciso la moglie, Margherita Carollo, 51 anni. Qualche attimo dopo, si è suicidato.
Sei colpi sono risuonati un quarto d´ora prima delle 15 in un tranquillo condominio in cima a via Giuseppe Navarra, che si inerpica su una collinetta nella zona della stazione. La casa dei Bova è al secondo piano. La figlia superstite è corsa al piano di sopra, dove abita la zia.
«Le ho viste piangere, sedute sui gradini della scale - racconta Serafino Bartolotta, maresciallo dei carabinieri in pensione - non avevo ancora capito cosa fosse accaduto. Sono entrato sulla soglia dell´appartamento e ho visto i due corpi in cucina, che è alla sinistra dell´ingresso, dopo un breve corridoio».
Le prime indagini del commissariato di Termini Imerese, coordinate dal sostituto procuratore Giacomo Urbano, dicono che Agostino Bova era un uomo esasperato dai problemi economici. Un anno e mezzo fa era stato licenziato con un´accusa infamante, quella di essere un ladro.L´azienda sosteneva di aver scoperto che l´operaio utilizzava il badge di un capo-reparto in malattia per scaricare i buoni pasto nella sua busta paga. «Una presunta truffa di neanche 50 euro sanzionata con il licenziamento, dopo 30 anni di servizio e pochissimi giorni di assenza», denuncia il segretario della Uil metalmeccanici Vincenzo Comella: «Agostino era un nostro iscritto, era soprattutto una persona perbene che cercava di mandare avanti la famiglia. Era educato e riservato. Ma dopo il licenziamento era rimasto molto turbato».
Bova aveva comunque cercato di trovare altri impieghi. Si era messo a restaurare mobili. E poi si era anche imbarcato sul motopesca "Mercurio". Ma prima di Pasqua aveva avuto un brutto incidente e gli erano state amputate due dita. Un altro colpo per il suo equilibrio traballante.
Anche la moglie soffriva di depressione, era in cura da uno psicologo. Qualche settimana fa, il medico aveva avuto un colloquio con entrambi i coniugi e aveva consigliato anche all´ex operaio di farsi aiutare da uno specialista. «Era un uomo sul lastrico - dice il sindaco di Termini, Salvatore Burrafato - il licenziamento era scattato per un futile motivo, che in altri tempi avrebbe comportato solo un richiamo».
I vicini di casa raccontano di un uomo sempre più buio in volto. «Non salutava più», ricorda una signora. «Se ne stava sempre nella sua cantina, fino a tarda notte». E in quella cantina era stato visto pulire le sue due armi da collezione, un fucile e una piccola pistola calibro 6,35, quella che ieri pomeriggio ha sparato sei volte.
Bartleby - 2011/7/29 - 11:21
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Scritta da Kurt Tucholsky nel 1929 (testo trovato su Zeno.org)
La musica fu scritta da Hanns Eisler nel 1930.
La prima incisione è di Ernst Busch e risale al 1933, poi nell’album “Hanns Eisler / Kurt Tucholsky - Fromme Gesänge / He! Republik” registrato nel 1965 e pubblicato dalla casa discografica Aurora-Schallplatten (DDR) nel 1969
Canzone interpretata anche dalla cantante tedesca Dagmar Krause in “Tank Battles: The Songs of Hanns Eisler”, 1988.
Una canzone scritta dal grande Kurt Tucholsky (si veda anche la sua Rote Melodie presente su questo sito) che farà piacere al nostro bardo Marco Valdo M.I. che instancabilmente sempre canta della “Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres”.
Dedicata a Marchionne, a Montezemolo, alla Mercegaglia e a tutti i ricchi e grassi industrialoni (da industriali + maialoni) che fanno i populisti demagoghi, cercano di farsi passare per grandi strateghi e benefattori e invece non sono altro che dei tristi affamatori, dediti come sempre alla privatizzazione dei profitti e alla socializzazione delle perdite e dei disastri sociali e culturali che continuano a provocare con le loro scelte e la loro cupidigia.
Per noi le briciole, per loro il banchetto… fa’n culo!