Con le mani sento il ritmo
di un cuore che batte per te..
mentre sogno che non sono più solo,
berretti verde olivo
di nuovo sopra le montagne
è l'Armata Rossa - che marcia verso le città
combatterà egoismo e falsità.
Lascio i sogni sul cuscino,
il freddo me sta ad aspetta'
pellerossa d'Italia ogni mattino
vanno a fa' -le città..
e spezzerà le sue catene Spartaco lo sa
il futuro da solo non cambierà..
Anni sessanta il boom economico: è per la borghesia,
per gli operai camionette "alla Scelba" e tanta polizia..
'94 a Catania il sangue e la rabbia ti uscirà
E chi ci dirà ancora di stare buoni,
da quale parte sta?
Dove ci portano pace e progresso –chissà?...chissà...?
tra i sette grandi avrai come adesso la pancia -VUOTA
Il Cavaliere con i gladiatori fa la pubblicità
Stato e Mafia, Impresa Italia produce povertà
Servi dei servi e lacchè,
ricino e manganelli
non ci fanno paura i vigliacchi
che gridano "A Noi!".
Ma chi è?...
Sono un avanzo de cantiere,
rifiuto della società,
la gente perbene il giorno va a rubare
e se poi la prenderanno piangerà...
Preti- pregano, guardie- sparano,
pere uccidono quelli che si arrendono,
certi- sperano, soldi- sognano
poi si svegliano e si disperano
altri partono lavoro cercano,
cani li mordono, guardie li cacciano
altri resistono, barricate nascono la bellezza e la povertà...
Regalerà i suoi anni migliori alla libertà
Corto Circuito nel braccio e nel cuore fa solidarietà
se il qualunquismo ti abbassa l'umore lui ti sorriderà
Se l'egoismo si affaccia al balcone il pugno partirà
Animo forte e rebel
non ha rispetto per santi e prepotenti
su macchine in divisa non sono i suoi eroi.
Ma chi è?....
Sono un avanzo di cantiere
rifiuto della società
la gente perbene il giorno va a rubare
e se poi la prenderanno piangerà...
Sono un avanzo di cantiere
rifiuto questa società
che ti ringrazia a calci nel sedere
e toglie il pane a chi non ce l'ha..
di un cuore che batte per te..
mentre sogno che non sono più solo,
berretti verde olivo
di nuovo sopra le montagne
è l'Armata Rossa - che marcia verso le città
combatterà egoismo e falsità.
Lascio i sogni sul cuscino,
il freddo me sta ad aspetta'
pellerossa d'Italia ogni mattino
vanno a fa' -le città..
e spezzerà le sue catene Spartaco lo sa
il futuro da solo non cambierà..
Anni sessanta il boom economico: è per la borghesia,
per gli operai camionette "alla Scelba" e tanta polizia..
'94 a Catania il sangue e la rabbia ti uscirà
E chi ci dirà ancora di stare buoni,
da quale parte sta?
Dove ci portano pace e progresso –chissà?...chissà...?
tra i sette grandi avrai come adesso la pancia -VUOTA
Il Cavaliere con i gladiatori fa la pubblicità
Stato e Mafia, Impresa Italia produce povertà
Servi dei servi e lacchè,
ricino e manganelli
non ci fanno paura i vigliacchi
che gridano "A Noi!".
Ma chi è?...
Sono un avanzo de cantiere,
rifiuto della società,
la gente perbene il giorno va a rubare
e se poi la prenderanno piangerà...
Preti- pregano, guardie- sparano,
pere uccidono quelli che si arrendono,
certi- sperano, soldi- sognano
poi si svegliano e si disperano
altri partono lavoro cercano,
cani li mordono, guardie li cacciano
altri resistono, barricate nascono la bellezza e la povertà...
Regalerà i suoi anni migliori alla libertà
Corto Circuito nel braccio e nel cuore fa solidarietà
se il qualunquismo ti abbassa l'umore lui ti sorriderà
Se l'egoismo si affaccia al balcone il pugno partirà
Animo forte e rebel
non ha rispetto per santi e prepotenti
su macchine in divisa non sono i suoi eroi.
Ma chi è?....
Sono un avanzo di cantiere
rifiuto della società
la gente perbene il giorno va a rubare
e se poi la prenderanno piangerà...
Sono un avanzo di cantiere
rifiuto questa società
che ti ringrazia a calci nel sedere
e toglie il pane a chi non ce l'ha..
Contributed by giorgio - 2010/11/8 - 09:07
Language: French
Version française – CHANTIER – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Avanzo di cantiere – Banda Bassotti – 1995
Chanson italienne – Avanzo di cantiere – Banda Bassotti – 1995
CHANTIER
De mes mains, je sens le rythme
D'un cœur qui bat pour toi
Pendant que je songe que je ne suis plus seul,
Des bérets vert olive
De nouveau sur les montagnes
C'est l'Armée Rouge qui marche vers les villes
Combattre l'égoïsme et la fausseté.
Je laisse mes rêves sur le coussin
Le froid est là qui m'attend
Peau Rouge d'Italie, chaque matin
Je vais faire les villes
Et Spartacus cassera ses chaînes, il le sait
Le futur ne changera pas tout seul.
Années soixante, le boom économique : c'est pour la bourgeoisie
Pour les ouvriers : des combis à la « Scelba » et un tas de flics
1994, à Catane, le sang et la rage te sortira
Et celui qui nous dit encore d'être sages
De quel côté se trouve-t-il ?
Où donc nous conduisent paix et progrès – qui sait ? Qui sait ?
Parmi les sept grands, tu auras comme à présent, la panse VIDE
Le Cavaliere avec ses gladiateurs fait de la publicité
L'Entreprise Italie – État et Mafia, produit de la pauvreté.
Larbins des larbins et laquais
Ricin et matraques
Ils ne nous font pas peur les lâches
Qui crient « A noi ! »
Mais qui est-ce ?
Je suis une ruine de chantier,
Déchet de la société,
Les gens biens, le jour vont voler
Et si ensuite , on les prend, ils pleurent...
Les prêtres prient, les gardes tirent
Les shoots tuent ceux qui plient
Certains espèrent, ils rêvent de sous
Puis, ils s'éveillent et se désespèrent
D’autres partent , ils cherchent du travail,
Des chiens les mordent, des gardes les chassent,
D'autres résistent, des barricades naissent la beauté et la pauvreté...
Il donnera ses années les meilleurs à la liberté
Court circuit dans le bras et dans le cœur fait al solidarité
Si le qualunquisme t'abaisse l'humeur, lui te sourira
Si l'égoïsme se montre au balcon, son poing partira.
Âme forte et rebelle
Il n'a pas de respect pour les saints et les puissants
En uniforme sur des voitures ne sont pas ses héros
Mais qui est-ce ?
Je suis une ruine de chantier,
Déchet de la société,
Les gens biens, le jour vont voler
Et si ensuite , on les prend, ils pleureront...
Mais qui est-ce ?
Je suis une ruine de chantier,
Je refuse cette société,
Qui nous remercie à coups de pied au cul
Et prend le pain à qui ne l'a pas.
De mes mains, je sens le rythme
D'un cœur qui bat pour toi
Pendant que je songe que je ne suis plus seul,
Des bérets vert olive
De nouveau sur les montagnes
C'est l'Armée Rouge qui marche vers les villes
Combattre l'égoïsme et la fausseté.
Je laisse mes rêves sur le coussin
Le froid est là qui m'attend
Peau Rouge d'Italie, chaque matin
Je vais faire les villes
Et Spartacus cassera ses chaînes, il le sait
Le futur ne changera pas tout seul.
Années soixante, le boom économique : c'est pour la bourgeoisie
Pour les ouvriers : des combis à la « Scelba » et un tas de flics
1994, à Catane, le sang et la rage te sortira
Et celui qui nous dit encore d'être sages
De quel côté se trouve-t-il ?
Où donc nous conduisent paix et progrès – qui sait ? Qui sait ?
Parmi les sept grands, tu auras comme à présent, la panse VIDE
Le Cavaliere avec ses gladiateurs fait de la publicité
L'Entreprise Italie – État et Mafia, produit de la pauvreté.
Larbins des larbins et laquais
Ricin et matraques
Ils ne nous font pas peur les lâches
Qui crient « A noi ! »
Mais qui est-ce ?
Je suis une ruine de chantier,
Déchet de la société,
Les gens biens, le jour vont voler
Et si ensuite , on les prend, ils pleurent...
Les prêtres prient, les gardes tirent
Les shoots tuent ceux qui plient
Certains espèrent, ils rêvent de sous
Puis, ils s'éveillent et se désespèrent
D’autres partent , ils cherchent du travail,
Des chiens les mordent, des gardes les chassent,
D'autres résistent, des barricades naissent la beauté et la pauvreté...
Il donnera ses années les meilleurs à la liberté
Court circuit dans le bras et dans le cœur fait al solidarité
Si le qualunquisme t'abaisse l'humeur, lui te sourira
Si l'égoïsme se montre au balcon, son poing partira.
Âme forte et rebelle
Il n'a pas de respect pour les saints et les puissants
En uniforme sur des voitures ne sont pas ses héros
Mais qui est-ce ?
Je suis une ruine de chantier,
Déchet de la société,
Les gens biens, le jour vont voler
Et si ensuite , on les prend, ils pleureront...
Mais qui est-ce ?
Je suis une ruine de chantier,
Je refuse cette société,
Qui nous remercie à coups de pied au cul
Et prend le pain à qui ne l'a pas.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2010/11/14 - 22:26
Language: English
Traduzione inglese di ZugNachPankow.
SCUM OF THE CONSTRUCTION YARD
In my hands I feel the rhythm
of a heart that beats for you...
as I dream that I'm no longer alone,
khaki berets again on the mountains
and the Red Army
will crush selfishness and deceipt
as it marches towards the city
I leave dreams on the pillow,
the cold is waiting for me
Italian redskins every morning
go make the cities...
He will break his chains, Spartacus knows:
the future won't change by itself...
It's the 60s, economic boom for the bourgeoisie
for factory workers, police cars "from Scelba" and lots of police..
In 1994 in Catania you will feel anger and blood
And those who will tell us to be peaceful,
what side are they on?
Where do peace and progress lead us? Who knows? Who knows?
among the big seven you will have an empty gut - as you do now
The Cavaliere with his gladiators runs advertising
State and Mafia, Enterprise Italy makes poverty
Servants of servants and lackeys,
castor and batons do not scare us
nor do the cowards that shout "A Noi!"
Who is he? ...
I'm the scum of the construction yard,
the trash of society
Respectable people steal by day,
and then cry if they are caught...
Priests pray, cops shoot,
ice kills those who surrender,
some people hope, they dream of money,
then they wake up and get desperate
Others leave, search for jobs,
dogs bite them, cops chase them
Others resist, barricades are born, beauty and poverty...
He will give his best years for freedom
A short-circuit from the arm to the heart makes solidarity
If apathy disheartens you, he will cheer you up
If egoism shows its face, a punch will blow
A rebel and strong spirit
No respect for saints and bullies
his heroes do not have uniforms
Who is he? ...
I'm the scum of the construction yard,
the trash of society
Respectable people steal by day,
and then cry if they are caught...
I'm the scum of the construction yard,
I reject this society
that thanks you by kicking your ass
and takes bread from those who need it...
In my hands I feel the rhythm
of a heart that beats for you...
as I dream that I'm no longer alone,
khaki berets again on the mountains
and the Red Army
will crush selfishness and deceipt
as it marches towards the city
I leave dreams on the pillow,
the cold is waiting for me
Italian redskins every morning
go make the cities...
He will break his chains, Spartacus knows:
the future won't change by itself...
It's the 60s, economic boom for the bourgeoisie
for factory workers, police cars "from Scelba" and lots of police..
In 1994 in Catania you will feel anger and blood
And those who will tell us to be peaceful,
what side are they on?
Where do peace and progress lead us? Who knows? Who knows?
among the big seven you will have an empty gut - as you do now
The Cavaliere with his gladiators runs advertising
State and Mafia, Enterprise Italy makes poverty
Servants of servants and lackeys,
castor and batons do not scare us
nor do the cowards that shout "A Noi!"
Who is he? ...
I'm the scum of the construction yard,
the trash of society
Respectable people steal by day,
and then cry if they are caught...
Priests pray, cops shoot,
ice kills those who surrender,
some people hope, they dream of money,
then they wake up and get desperate
Others leave, search for jobs,
dogs bite them, cops chase them
Others resist, barricades are born, beauty and poverty...
He will give his best years for freedom
A short-circuit from the arm to the heart makes solidarity
If apathy disheartens you, he will cheer you up
If egoism shows its face, a punch will blow
A rebel and strong spirit
No respect for saints and bullies
his heroes do not have uniforms
Who is he? ...
I'm the scum of the construction yard,
the trash of society
Respectable people steal by day,
and then cry if they are caught...
I'm the scum of the construction yard,
I reject this society
that thanks you by kicking your ass
and takes bread from those who need it...
Contributed by ZugNachPankow - 2019/9/9 - 11:11
Nel live Check Point Kreuzberg - Live at SO36 Berlin del 2010 al termine di questa canzone Sigaro dice: "Le statistiche dicono che quest'anno in Italia ci saranno meno morti sul lavoro perché c'è meno lavoro, c'è più disoccupazione questa è la soluzione"
Morti sul lavoro sotto i mille nel 2010
Incidenti in aumento tra le donne
Nel rapporto annuale presentato alla Camera, l'istituto evidenzia lo storico traguardo raggiunto dopo il calo record del 2009. Lo scorso anno 980 i decessi, -6,9% rispetto al 2009. La diminuzione riguarda solo la popolazione maschile, infortuni e vittime del lavoro in crescita tra le donne. "Ma il il lavoro femminile resta meno rischioso"
ROMA - Nel 2010, per la prima volta, il numero dei morti sul lavoro è stato inferiore a mille. Lo rende noto l'Inail nel rapporto annuale presentato alla Camera. Lo scorso anno i decessi sono stati 980, con un calo del 6,9% rispetto ai 1.053 del 2009, nuovo minimo storico dal dopoguerra (riferimento per le statistiche). In diminuzione anche gli infortuni nel complesso: nel 2010 sono stati 775 mila (775.374 per la precisione) in calo dell'1,9% rispetto ai 790.112 del 2009. Ma l'istituto evidenzia anche un altro fenomeno: il calo degli infortuni e dei decessi riguarda solo la popolazione di sesso maschile, mentre tra le donne i casi sono in aumento.
Per il presidente dell'Inail, Marco Fabio Sartori, che il numero delle vittime del lavoro sia sceso sotto la soglia dei mille è un fatto di "straordinaria rilevanza". "Dopo il calo record di infortuni del 2009 - afferma - in parte dovuto agli effetti della difficile congiuntura economica, il 2010 ha registrato un'ulteriore contrazione di 15.000 denunce (per un totale di 775.000 complessive) a conferma del miglioramento ormai strutturale dell'andamento infortunistico in Italia. Solo dieci anni fa gli infortuni erano oltre 1 milione (1.030.000) e ben 1.452 i casi mortali".
L'altro aspetto positivo, secondo Sartori, è la nascita del 'Polo della salute e della sicurezza', grazie all'approvazione della legge 30 luglio 2010, n.122, con la conseguente incorporazione dell'Ispesl (Istituto superiore per la prevenzione e la sicurezza del lavoro) e dell'Ipsema (Istituto
di previdenza per il settore marittimo). Passaggio che ha permesso "il concreto sviluppo di quel piano industriale, da noi fortemente voluto e condiviso con governo e Parlamento, il cui obiettivo finale è la realizzazione effettiva della tutela integrata e globale del lavoratore". Oggi, aggiunge, "siamo nel pieno di un percorso, ambizioso e complesso".
Incidenti in calo solo per gli uomini. Tra la popolazione attiva maschile, lo scorso anno si è registrato un calo complessivo degli infortuni pari al 2,9% (da oltre 545 mila a 529 mila) rispetto al 2009 e dell'8,2% per i casi mortali (da 981 a 901). In leggera crescita invece gli infortuni per le donne: un migliaio in più quelli in complesso (+0,4% rispetto al 2009, da 244 mila a 245 mila) e sette lavoratrici morte in più (da 72 a 79), con un incremento percentuale, sempre sul 2009, del 9,7%. Va comunque tenuto conto - sottolinea il rapporto - che le donne rappresentano circa il 40% degli occupati, che la quota di infortuni femminili rispetto al totale è del 32% e dell'8% per i casi mortali: "Si deduce che il lavoro femminile è sicuramente meno rischioso".
2010 peggiore per gli stranieri. A fronte della sostanziale stabilità del numero di lavoratori stranieri assicurati all'Inail, il 2010 è stato un anno peggiore del precedente (dai 119.240 infortuni del 2009 ai 120.135 del 2010, +0,8%). All'incremento ha contribuito in maniera significativa la componente femminile (+6,8% gli incidenti contro il -1,2% dei maschi), circostanza - viene evidenziato - legata alla progressiva e continua crescita numerica di colf e badanti straniere che lavorano nel nostro Paese. Migliore la situazione per i casi mortali, che nel complesso tra gli stranieri continuano a diminuire (dai 144 del 2009 ai 138 del 2010, -4,2%). Ma ancora con una differenza di genere, che pure va rapportata ai numeri in assoluto: -9,7% i decessi tra gli uomini (da 134 a 121), +70% (da 10 a 17) per le donne.
Meno incidenti nel percorso casa-lavoro. Gli infortuni "in itinere" - verificatisi al di fuori del luogo di lavoro, nel percorso casa-lavoro-casa e causati principalmente, ma non esclusivamente, dalla circolazione stradale - hanno visto nel 2010 la riduzione maggiore (-4,7%). Contenuta invece (-1,5%) la riduzione degli infortuni "in occasione di lavoro" - ovvero nel luogo di lavoro, nell'esercizio effettivo dell'attività - che rappresentano circa il 90% del complesso delle denunce. Da segnalare la crescita (+5,3%) degli infortuni occorsi ai lavoratori per i quali la strada rappresenta l'ambiente di lavoro ordinario (autotrasportatori, rappresentanti di commercio, addetti alla manutenzione stradale): i casi sono passati dai 50.969 del 2009 ai 53.679 del 2010, il valore più alto dal 2005, primo anno di rilevazione strutturale e completa del dato.
In aumento infortuni nei servizi. L'analisi settoriale sugli infortuni mostra che è l'agricoltura a conseguire il risultato migliore (-4,8%), seguita dall'industria (-4,7%) e dai servizi, in controtendenza, con un lieve aumento (pari allo 0,4%).
www.repubblica.it
Morti sul lavoro sotto i mille nel 2010
Incidenti in aumento tra le donne
Nel rapporto annuale presentato alla Camera, l'istituto evidenzia lo storico traguardo raggiunto dopo il calo record del 2009. Lo scorso anno 980 i decessi, -6,9% rispetto al 2009. La diminuzione riguarda solo la popolazione maschile, infortuni e vittime del lavoro in crescita tra le donne. "Ma il il lavoro femminile resta meno rischioso"
ROMA - Nel 2010, per la prima volta, il numero dei morti sul lavoro è stato inferiore a mille. Lo rende noto l'Inail nel rapporto annuale presentato alla Camera. Lo scorso anno i decessi sono stati 980, con un calo del 6,9% rispetto ai 1.053 del 2009, nuovo minimo storico dal dopoguerra (riferimento per le statistiche). In diminuzione anche gli infortuni nel complesso: nel 2010 sono stati 775 mila (775.374 per la precisione) in calo dell'1,9% rispetto ai 790.112 del 2009. Ma l'istituto evidenzia anche un altro fenomeno: il calo degli infortuni e dei decessi riguarda solo la popolazione di sesso maschile, mentre tra le donne i casi sono in aumento.
Per il presidente dell'Inail, Marco Fabio Sartori, che il numero delle vittime del lavoro sia sceso sotto la soglia dei mille è un fatto di "straordinaria rilevanza". "Dopo il calo record di infortuni del 2009 - afferma - in parte dovuto agli effetti della difficile congiuntura economica, il 2010 ha registrato un'ulteriore contrazione di 15.000 denunce (per un totale di 775.000 complessive) a conferma del miglioramento ormai strutturale dell'andamento infortunistico in Italia. Solo dieci anni fa gli infortuni erano oltre 1 milione (1.030.000) e ben 1.452 i casi mortali".
L'altro aspetto positivo, secondo Sartori, è la nascita del 'Polo della salute e della sicurezza', grazie all'approvazione della legge 30 luglio 2010, n.122, con la conseguente incorporazione dell'Ispesl (Istituto superiore per la prevenzione e la sicurezza del lavoro) e dell'Ipsema (Istituto
di previdenza per il settore marittimo). Passaggio che ha permesso "il concreto sviluppo di quel piano industriale, da noi fortemente voluto e condiviso con governo e Parlamento, il cui obiettivo finale è la realizzazione effettiva della tutela integrata e globale del lavoratore". Oggi, aggiunge, "siamo nel pieno di un percorso, ambizioso e complesso".
Incidenti in calo solo per gli uomini. Tra la popolazione attiva maschile, lo scorso anno si è registrato un calo complessivo degli infortuni pari al 2,9% (da oltre 545 mila a 529 mila) rispetto al 2009 e dell'8,2% per i casi mortali (da 981 a 901). In leggera crescita invece gli infortuni per le donne: un migliaio in più quelli in complesso (+0,4% rispetto al 2009, da 244 mila a 245 mila) e sette lavoratrici morte in più (da 72 a 79), con un incremento percentuale, sempre sul 2009, del 9,7%. Va comunque tenuto conto - sottolinea il rapporto - che le donne rappresentano circa il 40% degli occupati, che la quota di infortuni femminili rispetto al totale è del 32% e dell'8% per i casi mortali: "Si deduce che il lavoro femminile è sicuramente meno rischioso".
2010 peggiore per gli stranieri. A fronte della sostanziale stabilità del numero di lavoratori stranieri assicurati all'Inail, il 2010 è stato un anno peggiore del precedente (dai 119.240 infortuni del 2009 ai 120.135 del 2010, +0,8%). All'incremento ha contribuito in maniera significativa la componente femminile (+6,8% gli incidenti contro il -1,2% dei maschi), circostanza - viene evidenziato - legata alla progressiva e continua crescita numerica di colf e badanti straniere che lavorano nel nostro Paese. Migliore la situazione per i casi mortali, che nel complesso tra gli stranieri continuano a diminuire (dai 144 del 2009 ai 138 del 2010, -4,2%). Ma ancora con una differenza di genere, che pure va rapportata ai numeri in assoluto: -9,7% i decessi tra gli uomini (da 134 a 121), +70% (da 10 a 17) per le donne.
Meno incidenti nel percorso casa-lavoro. Gli infortuni "in itinere" - verificatisi al di fuori del luogo di lavoro, nel percorso casa-lavoro-casa e causati principalmente, ma non esclusivamente, dalla circolazione stradale - hanno visto nel 2010 la riduzione maggiore (-4,7%). Contenuta invece (-1,5%) la riduzione degli infortuni "in occasione di lavoro" - ovvero nel luogo di lavoro, nell'esercizio effettivo dell'attività - che rappresentano circa il 90% del complesso delle denunce. Da segnalare la crescita (+5,3%) degli infortuni occorsi ai lavoratori per i quali la strada rappresenta l'ambiente di lavoro ordinario (autotrasportatori, rappresentanti di commercio, addetti alla manutenzione stradale): i casi sono passati dai 50.969 del 2009 ai 53.679 del 2010, il valore più alto dal 2005, primo anno di rilevazione strutturale e completa del dato.
In aumento infortuni nei servizi. L'analisi settoriale sugli infortuni mostra che è l'agricoltura a conseguire il risultato migliore (-4,8%), seguita dall'industria (-4,7%) e dai servizi, in controtendenza, con un lieve aumento (pari allo 0,4%).
www.repubblica.it
DonQuijote82 - 2011/7/7 - 09:21
Ho sempre pensato che dicesse "Il Cavaliere con i grandi attori" e non "i gladiatori"...
Luca 'The River' - 2016/4/5 - 21:59
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Album: Avanzo de cantiere