L’heure avance où je vais mourir
L’heure sonne et la mort m’appelle
Je n’ai point de lâche désir
Je ne fuirai pas devant elle
Je meurs plein de foi, plein d’honneur
Mais je laisse ma douce amie
Dans le veuvage et la douleur
Ah je dois regretter la vie
Dans le veuvage et la douleur
Ah je dois regretter la vie
Sybille dont j’ai fait tant bonheur
Garde de briser mon ouvrage
Donne un moment à la douleur
Consacre au plaisir ton bel âge
Qu’un heureux époux à son tour
Vienne rendre à ma douce amie
Des jours de paix, des nuits d’amour
Je ne regrette plus la vie
Des jours de paix, des nuits d’amour
Je ne regrette plus la vie
Je vais vous quitter pour jamais
Adieu plaisirs, joyeuseries
Propos libertins et vin frais
Qu’avec quelque peine j’oublie
Mais j’ai mon passeport demain
Je prend la charrette anodine
Et vais porter mon front serein
Sous la faux de la guillotine
Et vais porter mon front serein
Sous la faux de la guillotine
Quand au milieu de tout Paris
Par ordre de Fouquier Tinville
On me roule à travers les cris
Du peuple étourdi de la ville
Qui croit de sa liberté
Ma mort assure la conquête
Quest ce autre chose en vérité
Que d’aller perdre encore la tête
Quest ce autre chose en vérité
Que d’aller perdre encore la tête
L’heure sonne et la mort m’appelle
Je n’ai point de lâche désir
Je ne fuirai pas devant elle
Je meurs plein de foi, plein d’honneur
Mais je laisse ma douce amie
Dans le veuvage et la douleur
Ah je dois regretter la vie
Dans le veuvage et la douleur
Ah je dois regretter la vie
Sybille dont j’ai fait tant bonheur
Garde de briser mon ouvrage
Donne un moment à la douleur
Consacre au plaisir ton bel âge
Qu’un heureux époux à son tour
Vienne rendre à ma douce amie
Des jours de paix, des nuits d’amour
Je ne regrette plus la vie
Des jours de paix, des nuits d’amour
Je ne regrette plus la vie
Je vais vous quitter pour jamais
Adieu plaisirs, joyeuseries
Propos libertins et vin frais
Qu’avec quelque peine j’oublie
Mais j’ai mon passeport demain
Je prend la charrette anodine
Et vais porter mon front serein
Sous la faux de la guillotine
Et vais porter mon front serein
Sous la faux de la guillotine
Quand au milieu de tout Paris
Par ordre de Fouquier Tinville
On me roule à travers les cris
Du peuple étourdi de la ville
Qui croit de sa liberté
Ma mort assure la conquête
Quest ce autre chose en vérité
Que d’aller perdre encore la tête
Quest ce autre chose en vérité
Que d’aller perdre encore la tête
envoyé par Bartleby - 25/10/2010 - 09:36
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Scritta da Nicolas-Roland Monjourdain poco prima di essere ghigliottinato.
Album “La Révolution Française. Chants et chansons des rues et des salons”, par Simone Bartel avec Jean Topart, 1989.
Testo trovato su Chansons historiques de France
“Le rivoluzioni saranno anche le «locomotive della storia», ma immancabilmente, e magari impercettibilmente, giunge il momento in cui quelle «locomotive» si scoprono terribilmente indietro rispetto ad una storia che continua a procedere, e che intanto ha macinato, sotto la sua mole, uomini, vite, idee.” (Luciano Canfora)
“Rivoluzione? Rivoluzione? Per favore, non parlarmi tu di rivoluzione! Io so quello che dico, ci son cresciuto in mezzo, alle rivoluzioni. Quelli che leggono i libri vanno da quelli che non leggono i libri, i poveracci, e gli dicono: "Qui ci vuole un cambiamento!" e la povera gente fa il cambiamento. E poi i più furbi di quelli che leggono i libri si siedono intorno a un tavolo, e parlano, parlano, e mangiano. Parlano e mangiano! E intanto che fine ha fatto la povera gente? Tutti morti! Ecco la tua rivoluzione! Quindi per favore, non parlarmi più di rivoluzione... E porca troia, lo sai che succede dopo? Niente... tutto torna come prima!” (Juan Miranda – Rod Steiger – in “Giù la testa” di Sergio Leone, 1971)
Non credo che la sua morte fu di molto conforto agli orfani e alle vedove delle sue vittime, come la bella Sybille che tanta gioia doveva aver dato al suo sposo Nicolas-Roland Monjourdain, ghigliottinato non si sa perché e, probabilmente, per puro Terrore…