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La Chanson des Chômeurs

Marco Valdo M.I.
Langue: français


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(Marco Valdo M.I.)
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(Marco Valdo M.I.)
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(Marco Valdo M.I.)


La chanson des chômeurs


Chansonchôme wallonne de langue française - La Chanson des chômeurs – Marco Valdo M.I. – 2010

Parodie de « Faut bien qu'on vive. », chanson française d'une ironie féroce excellemment interprétée et popularisée par Les Frères Jacques.
Toutefois, la chanson elle-même est bien antérieure à cette version collective; elle fut écrite et interprétée dès 1935 par les duettistes Gilles et Julien. Elle fut écrite pour le texte par Camille François et pour la musique par Jean Villard



Ciel, dit Lucien l'âne un peu effaré, encore une chansonchôme. Ce doit être une parodie sans doute.

En effet, Lucien l'âne mon ami, encore une parodie, encore une chansonchôme et qu'on ne vienne pas me dire que j'en fais trop. As-tu seulement idée du nombre de chansons turlututu, guimauve et compagnie... Je te vois, tu me vois, je te quitte, tu me quittes, je suis triste et je pleure, reviens veux-tu, elle est partie avec un autre, avec deux autres, avec un légionnaire, avec trois légionnaires, avec tout un régiment... As-tu idée du nombre de chansons qui racontent les amours les plus diverses et les charmes du genou, de l’œil, des lèvres – petites ou grandes, des cuisses et des mains de dames ou de messieurs peu importe, les péripéties amoureuses, les angoisses matutinales de consommatrices et autres fariboles. Voila, moi, je n'ai pas l'intention de passer du temps à raconter pareilles choses. Et puis, tu le sais comme tout le monde le sait, le chômage ou la précarité sont le lot de bien des gens, sont la vraie préoccupation de la plus grande partie de la population... Et la chanson n'en parlerait pas. Allons donc ! Le chômage, la désoccupation s'étend à des couches de populations de plus en plus grandes, le nombre des chômeurs augmente constamment, même si on arrive à caviarder les statistiques, à camoufler la vérité sous des vocables tarabiscotés... ou sous des simili-emplois, appelés stages, par exemple. La vérité, on la vit dans les maisons, (quand on en a encore une), dans les rues, sur les places... On crève. Et la chanson n'en parlerait pas. Allons donc ! Ce serait indigne...

Tu as raison, Marco Valdo M.I. mon ami, la chanson manquerait à elle-même si elle ne parlait pas de ça... De cette misère rampante, silencieuse qui tue socialement tant de gens – des plus jeunes aux plus âgés – et encore, on recule l'âge de la retraite... Bientôt, comme en Amérique (Ah ! L'Amérique...), on forcera les vieux à travailler jusqu'à ce que mort s'ensuive !. Il y a là une bataille féroce qui se déroule et la chanson doit en parler.

Tu as raison, Lucien l'âne mon ami, il y a une bataille du chômage. C'est volontairement qu'on maintient les gens dans cette situation précaire. C'est une façon de les dominer, de les écraser pour qu'ils se taisent, de diviser le monde entre ceux qui en ont et ceux qui n'en ont pas, de créer une catégorie d'« intouchables » à qui on laisse juste de quoi ne pas crever tout de suite. À qui on accorde du bout de la loi et de la matraque, le droit de survivre dans l'ennui et l'angoisse. Et on les dévalorise tous les jours, on les méprise tous les jours, on les réduit à rien tous les jours. Car on n'a pas assez à gagner à les faire travailler et puis, il faut bien faire peur à ceux à qui ont offre encore un travail... C'est une des faces de la grande Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres pour les pauvres soient toujours pauvres afin que les riches soient toujours riches. C'est un moyen aussi de dire à ceux à qui on (les riches) donne un emploi, une rémunération, une voiture, des voyages et d'autres babioles combien ils ont intérêt à obéir, à servir – en clair, à être des serfs et enfin, à s'écraser eux-aussi et surtout, à défendre le système, à clamer la raison du plus fort.

Oui, d'accord, dit Lucien l'âne, mais la chanson des chômeurs, que raconte-t-elle ?

Simplement, elle raconte l'histoire de chômeurs qui n'ont pas l’intention de s'écraser devant les patrons et le pognon. De gars qui ont choisi de résister au travail, d'assumer clairement et sans honte aucune le fait d'être des rejetés du système, d'être ces chômeurs, ces pelés, ces galeux d'où vient tout le mal... Ainsi que tentent de le faire croire les patrons et les médias à leur service – publicité oblige ! Comme disait déjà La Fontaine, selon que vous serez puissants ou misérables...

Il faut, crois-moi, Marco Valdo M.I., mon ami, que jamais nous ne cessions de tisser le linceul de ce monde vieux, veule et cacochyme.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Sous prétexte qu'on est des chômeurs
Y a des gens qui nous font la gueule
Y a des filles qui font les bégueules
Quand on leur propose notre cœur
Elles sont là comme des saintes-nitouches
A crâner, à faire les fines bouches
Et se tirent quand elles voient là que voilà qu'on arrive
Mais, nom de Dieu, faut bien qu'on vive

On pourrait, pour avoir des ronds
Comme ça se fait parfois à la ronde,
Chercher une place dans le monde
Où on gagne des masses de pognon
On serait des travailleurs honnêtes
On prendrait tout de même la galette
Nous, on est toujours à la dérive
Et alors, quoi ? Faut bien qu'on vive

Y a des moyens qu'on connaît pas
Par exemple, il y en a qui turbinent
On dit qu'ils ont la bonne combine
Mais ça, c'est des trucs qui durent pas
Quand le patron, pour s'en aller en Chine,
Délocalise avec toutes les machines
Faut y penser car ça arrive
Nous, on prévoit, faut bien qu'on vive

On vit d'allocations au jour le jour
Les familiales, c'est pour les gosses
Même quand parfois en intérim, on bosse
Si ça n'arrive pas tous les jours
Ça a au moins un avantage
Ça nous fait changer de paysage
Un patron va, un autre arrive
Et puis, tout de même, faut bien qu'on vive

Si on passe notre vie dans le malheur
Si, pour l'emploi, on n'a pas de chance
C'est uniquement par bienfaisance
Et par respect pour les travailleurs
Leur boulot, faut pas qu'on y touche
Ça serait leur arracher le pain de la bouche
Comme y a pas d'autre alternative
On est chômeurs, faut bien qu'on vive

ON EST CHÔMEURS, FAUT BIEN QU'ON VIVE YVES

envoyé par Marco Valdo M.I. - 16/10/2010 - 20:05


Voici pour la bonne bouche, la chanson d'origine de la parodie. Elle s'intitule : "Faut bien qu'on vive !"

Sous prétexte qu'on est du milieu
Y a des gens qui nous font la gueule
Y a des poules qui font les bégueules
Quand on les regarde au fond des yeux
Elles sont là comme des saintes-nitouches
A crâner, à faire les fines bouches
Et se tirent quand elles voient là que voilà qu'on arrive
Mais, nom de Dieu, faut bien qu'on vive

On pourrait, sans avoir un rond
Comme ça se fait quelquefois dans le grand monde,
Chercher une poule pas très gironde
Mais avec pas mal de pognon
On serait des fiancés honnêtes
On prendrait tout de même la galette
Nous, on aime mieux un peu de dérive
Et alors, quoi ? Faut bien qu'on vive

Y a des moyens qu'on connaît pas
Par exemple, il y en a qui turbinent
On dit qu'ils ont la bonne combine
Mais ça, c'est des trucs qui durent pas
Quand le patron, pour vous mettre à l'aise,
Se débine avec toute la braise
Faut y penser car ça arrive
Nous, on prévoit, faut bien qu'on vive

On prend du pognon sur l'amour
Le plaisir fait marcher notre négoce
Et les gonzesses qui font la noce
Si elles rigolent pas tous les jours
Elles ont au moins un avantage
On leur fait changer de paysage
Un client va, un autre arrive
Et puis, tout de même, faut bien qu'on vive

Si on passe notre vie au café
Si, aux courses, on taquine la chance
C'est uniquement par bienfaisance
Et par respect pour l'ouvrier
Son boulot, faut pas qu'on y touche
Ça serait y arracher le pain de la bouche
Comme y a pas d'autre alternative
On est barbeaux, faut bien qu'on vive

Marco Valdo M.I. - 16/10/2010 - 20:08


« La Carotte et le Bâton »

Ce matin du 29 mai 2012, un quotidien de Bruxelles, par ailleurs capitale de l'Europe, titrait : « La carotte et le bâton pour les chômeurs ».... C'était le titre d'un article relatant la position de la ministre « socialiste » ( ?!!!!) en place. Par courtoisie, on taira son nom.

Pour moi comme pour tous les ânes, dit Lucien l'âne en tremblant de tout son corps, et j'espère comme pour tous les humains, c'est purement et simplement du chantage. Et la réponse est très simple : « Ni la carotte par devant, ni le bâton par derrière ! »

Ah, Lucien l'âne mon ami, je te reconnais bien là. Mais malheureusement, à la grande honte de l'humanité, il y a des gens qui soutiennent pareille ignominie. L'idée derrière tout ça, c'est qu'un chômeur sans indemnité doit trouver du travail... même (et surtout) quand ce travail n'existe pas. Si l'on s'en tient à la seule Wallonie, région d'Europe que nous connaissons bien, il manque plusieurs centaines de milliers d'emplois.

Si tant est, dit Lucien l'âne en grinçant de ses dents, si tant est qu'il soit souhaitable pour un être vivant de trouver un emploi...

Évidemment, tu as parfaitement raison... Cela dit en face de ces centaines de milliers de personnes sans emploi, les patrons d'ici annoncent qu'ils vont « créer » quelques dizaines de milliers d'emplois...

Et je suppose qu'ils ne disent pas combien ils vont en supprimer...

En effet, ils n'en disent rien et d'ailleurs personne n'en parle...

À mon sens, dit Lucien l'âne, il faut revenir à la logique. Le seul raisonnement qui tienne, même pour une ministre « socialiste », même pour un âne, est que pour trouver un emploi... Il faut – c'est une condition « sine qua non » (je traduis : une condition absolument indispensable, sans quoi il n'y a rien de possible) – il faut absolument que cet emploi existe. Autrement, on rejoue le « Petit Arpent du Bon Dieu », c'est-à-dire qu'on cherche jusqu'à ce que mort s'en suive, ce qui n'existe pas.

Et vois donc, Lucien l'âne mon ami, la perversité de ces gens : patrons et gouvernants... et le caractère profondément pervers de leur exigence...

Comment ça, pervers ?, dit Lucien l'âne en dressant ses oreilles... De quelle perversion parles-tu, Marco Valdo M.I. mon ami ?

De la perversion suivante : pour le chômeur, cette recherche de l'emploi inexistant est impérative sous peine de sanction, sous peine de lui supprimer tout revenu. Il suffit de réfléchir un instant pour comprendre que faire chercher à quelqu'un quelque chose qui n'existe pas, c'est soit une pure absurdité, et on fait preuve ainsi d'une immense idiotie, soit dans le cas où on est conscient de cette absurdité, cela devient du pur sadisme.

On peut, dit Lucien l'âne, on veut supposer que la ministre en question (tout comme celle qui l'a précédée) n'est pas atteinte d'idiotie congénitale... Il faut donc en conclure qu'elle est purement et simplement une brute sadique. À sa décharge, on dira qu'elle n'est pas la seule et qu'elle applique un « accord gouvernemental », lui-même descendant direct de décisions européennes... qui elles-mêmes découlent des exigences des riches de ce monde. Quand je disais d'autres fois : « REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS, ILS VONT VOUS LE FAIRE BIENTÔT ! »...

Tu sais, mon cher Lucien l'âne mon ami, ce discours de la carotte et du bâton n'est pas neuf et cette manière n'est pas nouvelle.... On a déjà vécu pareille dérive (et je m'en tiendrai à l'Europe) en Allemagne sous la République de Weimar... Et la suite historique fut le Troisième Reich et le fameux slogan libéral « Arbeit macht frei ! » à l'entrée des camps de travail ( ou d'extermination...) et on l'a vécu aussi en Italie sous la houlette de Mussolini et de son régime fasciste. Bref, patiemment, mais sûrement l'étau se resserre... L'étranglement des pauvres se renforce. Et tu as raison de dire : « REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS, ILS VONT VOUS LE FAIRE BIENTÔT ! »...
D'ailleurs, ils commencent à le faire partout. Et sais-tu, Lucien l'âne mon ami, qui a financé la montée de Monsieur Adolf Hitler au pouvoir, qui était son comité de soutien : le patronat allemand et étazunien – en résumé pour faire court : une sorte d'alliance de Thyssen, Krupp – Général Motors et Ford. C'était globalement pareil pour le fascisme italien (entre les agrariens et les grands industriels) – qui apparaît comme une sorte de répétition générale. Il s'agissait à l'époque de mettre à mal les avancées « socialistes » résultant de la première guerre mondiale... Il s'agit maintenant de mettre à mal les avancées « socialistes » résultant de la seconde Guerre mondiale... Diminution des salaires et des pensions, liquidation des allocation sociales, allongement de la durée du travail (par jour, par semaine, par mois et sur la vie - recul de l'âge de la retraite), privatisation des services publics, privatisation des biens naturels, privatisation des biens collectifs et artistiques, diminution du nombre de fonctionnaires et d'agents des services publics, réduction des dépenses d'éducation, maintien et croissance des dépenses d'armement, renforcement des forces de police, lutte contre le terrorisme...

Et à propos de répétition générale : « REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS, ILS VONT VOUS LE FAIRE BIENTÔT ! »... Rappelle-toi qu'une des méthodes favorites des nazis pour s'emparer du pouvoir était le chantage... Ainsi, pour en revenir à l'excellente pensée de la ministre à propos de carotte et de bâton... Depuis la fin de la seconde Guerre mondiale, grosso modo, en Europe, les riches ont tendu aux pauvres... la carotte. Maintenant, ils annoncent la couleur : ce sera le bâton.

Exactement. On est en plein dans un épisode de cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres pour étendre leurs richesses, développer leurs entreprises, renforcer l'exploitation augmenter leur domination, faire prospérer la peur, réduire l'humaine nation en esclavage, nourrir leur avidité, satisfaire leur concupiscence, magnifier leur cupidité... Cette menace qu'ils font planer sur les chômeurs, c'est une menace pour tous, y compris et sans doute même, surtout, pour ceux qui sont encore pris dans les mailles de leur « Arbeit Macht frei ! », de leur philosophie et de leur Système du Travail Obligatoire (S.T ?.O.).

Il faudrait revenir sur les chansonchômes wallonnes de langue française, dit Lucien l'âne en ruant un petit coup question de montrer l'intensité de sa colère rentrée. Elles décortiquent assez bien les choses. Rien que pour répondre à cette ministre soi-disant « socialiste », à sa carotte et à son bâton... je vais les citer toutes les vingt-trois :

17 avril 2009 – Dis Merci !
18 avril 2009 – Y a plein de chômeurs en Wallonie
19 avril 2009 – Le contrôleur
20 avril 2009 – Le pays du roi Albert
21 avril 2009 - La Valse des Chômeurs
21 avril 2009 – Je Chôme
22 avril 2009 – Cent mille chômeurs dans la rue...
23 avril 2009 – À la Poursuite du chômeur
24 avril 2009 – L'avenir en rose
25 avril 2009 – Je cherche un emploi
26 avril 2009 – Tout autour de la Terre
26 avril 2009 – La fermeture
2 mai 2009 – Mon Carrousel à Moi
2 mai 2009 – Les Amoureux au Chômage
2 mai 2009 – Les Chômeurs qui s'aiment (les uns sur les autres).
12 mai 2009 – Chasse au chômeur
18 juin 2009 – La java du bonheur
24 juin 2009 – Le Travailleur
3 janvier 2010 – Au bistro du coin ( la danse des chômeurs)
12 septembre 2010 – La Sanction (Gare au Chômeur)
30 septembre 2010 – Margot au chômage
7 octobre 2010 – La mauvaise réputation des chômeurs
16 octobre 2010 – La Chanson des Chômeurs

Manière pour nous de tisser le linceul de ce vieux monde absurde, cupide, maître-chanteur et cacochyme (Heureusement !)

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.

Marco Valdo M.I. - 29/5/2012 - 16:37



Langue: français

Faut bien qu'ils vivent

[2013]
Paroles de Marco Valdo M.I.
Chansonchôme wallonne de langue française
Parodie de « Faut bien qu'on vive » - Gilles (Jean Villard) – 1935
Petite illustration : Tout est foutu (chanson également de Gilles)

Je sais, je sais, j'en avais déjà fait une de parodie avec la même chanson de Gilles et sur le même sujet... Et alors ?

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Sous prétexte qu'on est des chômeurs
Y en a des qui se foutent de notre gueule
Y en a même qui nous engueulent
Et nous disent la bouche en cœur
Qu'on n'a qu'à chercher du travail
Qu'à l'usine, il faut qu'on y aille
Nous, on aurait bien voulu
Mais des usines, y en a plus
On est chômeurs, faut bien qu'on vive
Faut bien qu'on vive !

On pourrait vu qu'on n'a plus un rond
Comme les banquiers recevoir des millions,
Et avec tout ce tas de pognon,
Nous en aller faire le tour du monde
On serait des chômeurs en goguette
On ne prendrait pas toute la galette
Nous, on préfère rester honnêtes
On est chômeurs, faut bien qu'on vive
Faut bien qu'on vive !

Nous du travail, on n'en trouve pas
Paraît qu'y en a dans les usines,
Mais y a plus qu'un mec par machine
Pas étonnant que pour nous, du boulot y en a pas
Et les patrons qui vivent à l'aise,
Avec des salaires grands comme ça
Menacent de supprimer des emplois.
Et en plus réclament des aides de l'État
Faut bien qu'ils vivent !

Ils pensent à l'argent tous les jours
Même, si nous, on a des fins de mois atroces
Nous, on pense surtout à nos gosses
Qui ne rigolent pas toujours
Nos enfants ont au moins un avantage
Quand leurs parents sont au chômage
Ils peuvent les voir tous les jours
Un peu de bonheur, quelle dérive
Faut bien qu'ils vivent !

Si on passe notre vie au café
Si, au loto, on taquine la chance
C'est uniquement par bienfaisance
Et par respect pour l'ouvrier
Son boulot, faut pas qu'on y touche
Ça serait lui arracher le pain de la bouche
Comme on n'a pas d'autre alternative
On est chômeurs, faut bien qu'on vive
Et les travailleursaussi, faut bien qu'ils vivent !

envoyé par Marco Valdo M.I. - 9/2/2013 - 20:27




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