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Non insegnate ai bambini

Giorgio Gaber
Langue: italien


Giorgio Gaber

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Non insegnate ai bambini
Giorgio Gaber – 2003
Non insegnate ai bambini
non insegnate la vostra morale
è così stanca e malata
potrebbe far male
forse una grave imprudenza
è lasciarli in balia di una falsa coscienza.

Non elogiate il pensiero
che è sempre più raro
non indicate per loro
una via conosciuta
ma se proprio volete
insegnate soltanto la magia della vita.

Giro giro tondo cambia il mondo.

Non insegnate ai bambini
non divulgate illusioni sociali
non gli riempite il futuro
di vecchi ideali
l'unica cosa sicura è tenerli lontano
dalla nostra cultura.

Non esaltate il talento
che è sempre più spento
non li avviate al bel canto, al teatro
alla danza
ma se proprio volete
raccontategli il sogno di
un'antica speranza.

Non insegnate ai bambini
ma coltivate voi stessi il cuore e la mente
stategli sempre vicini
date fiducia all'amore il resto è niente.

Giro giro tondo cambia il mondo.
Giro giro tondo cambia il mondo.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 5/10/2010 - 22:10



Langue: français

Version française - N'ENSEIGNEZ PAS AUX ENFANTS – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Non insegnate ai bambini – Giorgio Gaber – 2003

On pourrait, je veux dire : nous pourrions nous contenter de la traduction de cette chanson de Giorgio Gaber, vois-tu Lucien l'âne mon ami, comme on pourrait le faire pour toutes les chansons de Giorgio Gaber. On peut voir les choses ainsi et ce serait très bien. Mais...

Mais quoi, mon ami Marco Valdo M.I., cela ne te va pas de ne pas commenter, de ne pas mettre ton grain de sel ou de poivre dans la soupe. On dirait que tu n'arrives pas à tenir ta langue, à retenir le flot de tes paroles.
Bref, tu as à la fois, envie de parler et envie de donner un avis, disons même, ton avis. À croire que tu aurais un tempérament de commentateur ou de journaliste ou de moraliste à l'ancienne ou alors, une sorte d'essayiste à la Sterne ou à la Montaigne.

Lucien l'âne mon ami, si tu n'étais pas mon ami et si tu n'étais pas un âne, je te dirais que tu l'es... Un âne. Je pense que tu dis à la fois des choses vraies et que tu le dis à faux, en porte à faux. Si je commente ainsi certaines chansons, et spécialement certaines chansons de Giorgio Gaber, c'est sans doute car je ne peux réfréner mon goût de parler de Gaber ou Ferré ou de Brassens ou de Guccini ou,ou, ou... mais c'est tout simplement aussi qu'elles en valent la peine, ses chansons, et même, qu'elles ont certaines résonances qui me chavirent. Et puis, le portrait que tu as cru tracer de moi était plus celui de Giorgio Gaber que le mien. Ou alors, tu as peut-être mis le doigt sur une certaine parenté d'esprit. Laquelle coïncidence expliquerait , pour ce qui est de Gaber, mais aussi d'autres, ma propension à entamer, en quelque sorte, le débat, la conversation avec eux... À distance, je te le concède, à distance comme je le ferais avec Meslier ou Voltaire ou Carlo Levi, par exemple ou bien entendu, Italo Calvino. En fait, comment dire, je me sens leur contemporain exact, quel que soit le siècle ou le lieu où ils ont vécu.

C'est tout à fait pareil pour moi, dit Lucien l'âne. J'ai toujours l'impression d'avoir rencontré ces gens de bien au détour d'une rue, d'un sentier ou d'une montagne. Je me souviens de celui-là, ce vieillard à barbe blanche qui attendait le train sur le quai d'une gare perdue... J'ai toujours l'impression de les avoir côtoyés et cette parenté mentale me rend bien heureux, elle brise certaine solitude qui parfois me pèse. Mais si tu veux bien, Marco Valdo M.I., trêve de philosophie, parle-moi de la chanson de Giorgio Gaber... Dis-moi comment elle s'intitule et de quoi elle parle...

Son titre est une mise en garde; elle s'intitule : « N'enseignez pas aux enfants »; en fait, il faut entendre : ne leur enseignez pas la résignation, ce suicide quotidien. Laissez votre morale cacochyme au vestiaire et entrez plutôt avec eux dans la ronde de l'amour et de la confiance réciproque. Ronde, ronde, danse le monde. Et regarde, mon ami Lucien l'âne, le glissement de sens : Ronde, ronde, change le monde.

Excellent conseil, car les enfants, comme les poissons, pourrissent et périssent par la tête et en effet, il faut changer le monde. Allons, Marco Valdo M.I., mon ami, tissons le linceul de ce vieux monde ratiocineur et égrotant.


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
N'ENSEIGNEZ PAS AUX ENFANTS

N'enseignez pas aux enfants
N'enseignez pas votre morale
Elle est si lasse et malade
Elle pourrait faire mal
Ce serait une grave imprudence
De les laisser à la merci d'une fausse conscience.

Ne faites pas l'éloge de la pensée
Qui est toujours plus rare
Ne leur indiquez pas
Une route connue
Mais si voulez vraiment
Enseignez seulement la magie de la vie.

Ronde, ronde, change le monde

N'enseignez pas aux enfants
Ne répandez pas vos illusions sociales
N'en remplissez pas leur futur
De vieux idéaux
L'unique chose certaine est de les tenir au loin
De notre culture.

N' exaltez pas le talent
Qui est toujours plus éteint
Ne les amenez pas au bel canto, au théâtre,
À la danse
Mais si vous voulez vraiment
Racontez-leur le rêve
D'une ancienne espérance

N'enseignez pas aux enfants
Mais cultivez votre cœur et votre esprit
Soyez-leur toujours proches
Faites confiance à l' amour, le reste n'est rien.

Ronde, ronde, change le monde
Ronde, ronde, change le monde.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 5/10/2010 - 22:15


Bambini e soldati
di Michela Murgia

Sono curiosa di vedere se il governo Monti, tra un aumento d'aliquota e un innalzamento di età pensionabile, intenda usare le forbici anche sulle spese militari. Ignazio La Russa, prima che si chiudesse il dimenticabile intervallo in cui è stato ministro della Difesa, aveva infatti annunciato investimenti militari per il 2012 pari a 21.342 milioni di euro, cifra di cui farei fatica a capire la portata se non sapessi che è quasi 4 volte superiore a quella stanziata per il sistema universitario.

Quello militare e quello scolastico hanno bisogni diversi, obietterà qualcuno. Ma forse non poi così diversi, visto che le forze militari continuano a considerare la scuola pubblica come luogo di educazione privilegiata della cultura militare e che ogni tanto la scuola pubblica si comporta come se volesse dar loro ragione. Succede per esempio il 4 novembre, quando con la complicità di qualche dirigente scolastico i militari hanno preso l'uso di accogliere le scolaresche tra le loro mura nell'ambito di un'iniziativa chiamata "Caserme aperte". Ma capita anche che solerti insegnanti vestano i bambini delle elementari con la tuta mimetica per accogliere i reggimenti in visita di cortesia. Succede persino che i docenti promuovano la partecipazione degli alunni a concorsi a premi indetti dalle forze armate in cui si esaltano e edulcorano le missioni militari all'estero.

E' di ieri la notizia che quest'anno la Brigata Sassari, con la complicità dell'Ufficio Scolastico Regionale sardo e di tutti gli insegnanti e i dirigenti che hanno accettato di partecipare al progetto "Un soldato italiano in Afghanistan, una lettera per Natale", si è fatta propaganda tra i banchi di scuola facendo scrivere ai bambini mille letterine che saranno recapitate entro Natale ai soldati sardi in "missione di pace" in Afghanistan. Lo scopo dell'iniziativa è facilmente interpretabile: suscitando sentimenti di vicinanza ai soldati sui fronti di guerra nello stile della peggior retorica fascista, i bambini familiarizzeranno con l'idea che la carriera militare è un mestiere socialmente giusto e persino eroico, che può far parte del loro orizzonte di prospettiva ideale e un giorno - perché no? - anche reale, come del resto è reale per circa 2000 giovani sardi.

Capisco l'esercito, le brigate, le caserme e i militari, per i quali è essenziale normalizzare nell'immaginario dei civili la propria presenza e le proprie attività, soprattutto quelle più discutibili come le missioni estere. Capisco molto meno i dirigenti scolastici e i docenti che si prestano a queste becere e inaccettabili attività di propaganda con le quali i bambini vengono strumentalizzati e inculturati a considerare l'attività militare normale e giusta. Sarei curiosa di sapere come tutto questo venga giustificato didatticamente.

21/12/2011 - 14:38




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