Somos
como esos viejos árboles
batidos por el viento
que azota desde el mar.
Hemos
perdido compañeros
paisajes y esperanzas
en nuestro caminar.
Vamos
hundiendo en las palabras
las huellas de los labios
para poder besar
tiempos
futuros y anhelados,
de manos contra manos
izando la igualdad.
Somos
como la humilde adoba
que cubre contra el tiempo
la sombra del hogar.
Hemos
perdido nuestra historia
canciones y caminos
en duro batallar.
Vamos
a echar nuevas raíces
por campos y veredas,
para poder andar
tiempos
que traigan en su entraña
esa gran utopía
que es la fraternidad.
Somos
igual que nuestra tierra
suaves como la arcilla
duros del roquedal.
Hemos
atravesado el tiempo
dejando en los secanos
nuestra lucha total.
Vamos
a hacer con el futuro
un canto a la esperanza
y poder encontrar
tiempos
cubiertos con las manos
los rostros y los labios
que sueñan libertad.
Somos
como esos viejos árboles.
como esos viejos árboles
batidos por el viento
que azota desde el mar.
Hemos
perdido compañeros
paisajes y esperanzas
en nuestro caminar.
Vamos
hundiendo en las palabras
las huellas de los labios
para poder besar
tiempos
futuros y anhelados,
de manos contra manos
izando la igualdad.
Somos
como la humilde adoba
que cubre contra el tiempo
la sombra del hogar.
Hemos
perdido nuestra historia
canciones y caminos
en duro batallar.
Vamos
a echar nuevas raíces
por campos y veredas,
para poder andar
tiempos
que traigan en su entraña
esa gran utopía
que es la fraternidad.
Somos
igual que nuestra tierra
suaves como la arcilla
duros del roquedal.
Hemos
atravesado el tiempo
dejando en los secanos
nuestra lucha total.
Vamos
a hacer con el futuro
un canto a la esperanza
y poder encontrar
tiempos
cubiertos con las manos
los rostros y los labios
que sueñan libertad.
Somos
como esos viejos árboles.
envoyé par Bartleby - 5/10/2010 - 11:06
Langue: italien
Traduzione italiana di Lorenzo Masetti
SIAMO
Siamo
come quei vecchi alberi
battuti dal vento
che sferza dal mare
Abbiamo
perduto compagni
paesaggi e speranze
nel nostro camminare
Andiamo
ad affondare nelle parole
le tracce delle labbra
per poter baciare
Tempi
futuri ed anelati
di mani contro mani
issando l'uguaglianza
Siamo
come l'umile mattone
che copre contro il tempo
l'ombra della casa
Abbiamo
perduto la nostra storia
canzoni e strade
in una dura battaglia
Andiamo
a mettere nuove radici
per campi e sentieri
per poter camminare
Tempi
che portino nelle viscere
quella gran utopia
che è la fraternità
Siamo
come la nostra terra
soffici come l'argilla
duri come le rocce
Abbiamo
attraversato il tempo
lasciando nei terreni più aridi
la nostra lotta totale
Andiamo
a fare con il futuro
un canto alla speranza
per poter trovare
tempi
coperti con la mani
i volti e le labbra
che sognan libertà
Siamo
come quei vecchi alberi.
Siamo
come quei vecchi alberi
battuti dal vento
che sferza dal mare
Abbiamo
perduto compagni
paesaggi e speranze
nel nostro camminare
Andiamo
ad affondare nelle parole
le tracce delle labbra
per poter baciare
Tempi
futuri ed anelati
di mani contro mani
issando l'uguaglianza
Siamo
come l'umile mattone
che copre contro il tempo
l'ombra della casa
Abbiamo
perduto la nostra storia
canzoni e strade
in una dura battaglia
Andiamo
a mettere nuove radici
per campi e sentieri
per poter camminare
Tempi
che portino nelle viscere
quella gran utopia
che è la fraternità
Siamo
come la nostra terra
soffici come l'argilla
duri come le rocce
Abbiamo
attraversato il tempo
lasciando nei terreni più aridi
la nostra lotta totale
Andiamo
a fare con il futuro
un canto alla speranza
per poter trovare
tempi
coperti con la mani
i volti e le labbra
che sognan libertà
Siamo
come quei vecchi alberi.
Langue: français
Version française — NOUS SOMMES — Marco Valdo M.I. — 2022
d’après la version italienne SIAMO de Lorenzo Masetti — 2022
d’une chanson espagnole — Somos — José Antonio Labordeta — 1984
Album “Qué queda de ti, qué queda de mí”
Cori : Joan Manuel Serrat, Luis Eduardo Aute
José Antonio Labordeta est né à Saragosse le 10 mars 1935. Il a vécu presque toute sa vie en Aragon. Son père, professeur de latin, fut arrêté durant la guerre civile pour son activité militante. José Antonio Labordeta est connu comme poète, comme chanteur. Professeur, écrivain, poète, journaliste, présentateur de télévision et homme politique aragonais, il fut également auteur de fictions, réalisateur de documentaires sur la campagne espagnole. Il fut député aux Cortès de 1999 à 2008, où il défraye la chronique en insultant des députés du Parti Populaire ; en émule de Pierre Cambronne, qui servit un « Merde ! » aux Anglais, il lançait aux gens de la droite : « A la mierda ! » C’est encore aujourd’hui dans les mémoires et tout à son honneur. Il est décédé le 19 septembre 2010.
d’après la version italienne SIAMO de Lorenzo Masetti — 2022
d’une chanson espagnole — Somos — José Antonio Labordeta — 1984
Album “Qué queda de ti, qué queda de mí”
Cori : Joan Manuel Serrat, Luis Eduardo Aute
José Antonio Labordeta est né à Saragosse le 10 mars 1935. Il a vécu presque toute sa vie en Aragon. Son père, professeur de latin, fut arrêté durant la guerre civile pour son activité militante. José Antonio Labordeta est connu comme poète, comme chanteur. Professeur, écrivain, poète, journaliste, présentateur de télévision et homme politique aragonais, il fut également auteur de fictions, réalisateur de documentaires sur la campagne espagnole. Il fut député aux Cortès de 1999 à 2008, où il défraye la chronique en insultant des députés du Parti Populaire ; en émule de Pierre Cambronne, qui servit un « Merde ! » aux Anglais, il lançait aux gens de la droite : « A la mierda ! » C’est encore aujourd’hui dans les mémoires et tout à son honneur. Il est décédé le 19 septembre 2010.
NOUS SOMMES
Nous sommes
Comme ces vieux arbres
Battus par le vent
Qui vient de la mer.
Nous avons
Perdu compagnons,
Paysages et espoirs
Sur notre chemin.
Nous allons
Gravant dans nos mots
Les empreintes de nos lèvres
Pour pouvoir embrasser
Les temps
Futurs et désirés,
Mains à mains
Hissant l’égalité.
Nous sommes
Comme l’humble pisé,
Qui contre le temps protège
L’ombre du foyer.
Nous avons
Perdu notre histoire,
Nos chemins et nos chansons
En une dure bataille.
Nous allons
Arracher de nouvelles racines
Des champs et des sentiers,
Pour pouvoir parcourir
Les temps
Qui portent en dedans
Cette grande vérité
Qu’est la fraternité.
Nous sommes
Pareils à notre terre
Doux comme l’argile,
Durs comme la pierre.
Nous avons
Traversé le temps
Jetant dans les terres arides
Notre lutte totale.
Allons
Faire avec l’avenir
Une chanson d’espoir
Pour pouvoir enfin voir
Les temps
Couverts par la main,
Les visages et les lèvres
Qui rêvent de liberté.
Nous sommes
Comme ces vieux arbres.
Nous sommes
Comme ces vieux arbres
Battus par le vent
Qui vient de la mer.
Nous avons
Perdu compagnons,
Paysages et espoirs
Sur notre chemin.
Nous allons
Gravant dans nos mots
Les empreintes de nos lèvres
Pour pouvoir embrasser
Les temps
Futurs et désirés,
Mains à mains
Hissant l’égalité.
Nous sommes
Comme l’humble pisé,
Qui contre le temps protège
L’ombre du foyer.
Nous avons
Perdu notre histoire,
Nos chemins et nos chansons
En une dure bataille.
Nous allons
Arracher de nouvelles racines
Des champs et des sentiers,
Pour pouvoir parcourir
Les temps
Qui portent en dedans
Cette grande vérité
Qu’est la fraternité.
Nous sommes
Pareils à notre terre
Doux comme l’argile,
Durs comme la pierre.
Nous avons
Traversé le temps
Jetant dans les terres arides
Notre lutte totale.
Allons
Faire avec l’avenir
Une chanson d’espoir
Pour pouvoir enfin voir
Les temps
Couverts par la main,
Les visages et les lèvres
Qui rêvent de liberté.
Nous sommes
Comme ces vieux arbres.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 12/7/2022 - 19:30
×
Album “Qué queda de ti, qué queda de mí”
Cori: Joan Manuel Serrat, Luis Eduardo Aute
Apprendo da queste pagine, grazie ad Alessio Lega, della morte del cantautore aragonese.
Spero davvero che l’epitaffio sulla sua lapide sia quel “A la mierda!” con cui Labordeta, da deputato e strenuo difensore del no alla guerra, era solito sfanculare i suoi colleghi favorevoli all’occupazione dell’Iraq.