Se le notizie in rete su questa curiosa e "variabile" band sono poche, sicuramente vi sono molti testi e tutti assai interessanti. Speriamo in futuro di poter reperire anche gli mp3. I testi sono, come questo, ripresi quasi interamente dalla pagina antifas.de. Cosa significhi "antifas" dovrebbe essere chiaro...
Wer gibt euch das Recht, Menschen vor Gericht zu schleifen ?
Wer gibt euch das Recht, mir meine Freiheit zu nehmen ?
Wer gibt euch das Recht, Bürgern in die Taschen zu greifen ?
Wer gibt euch das Recht, mein' eig'nen Willen zu lähmen ?
Dies ist auch mein Land, dies ist auch mein Land...
Wer gibt euch das Recht, Soldaten in den Krieg zu führen ?
Wer gibt euch das Recht, mich zu 'was zu zwingen ?
Wer gibt euch das Recht, keine Skrupel zu verspüren ?
Wer gibt euch das Recht, Leute einfach umzubringen ?
Dies ist auch mein Land, dies ist auch mein Land...
Wer gibt euch das Recht, Gesetze über Menschen zu stellen ?
Wer gibt euch das Recht, Grenzen zu ziehen ?
Wer gibt euch das Recht, Entscheidungen für andere Leute zu fällen ?
Ja, wer hat euch eigentlich diese ganzen SCHEISS-RECHTE verliehen ?
Dies ist auch mein Land, dies ist auch mein Land...
Wer gibt euch das Recht, mir meine Freiheit zu nehmen ?
Wer gibt euch das Recht, Bürgern in die Taschen zu greifen ?
Wer gibt euch das Recht, mein' eig'nen Willen zu lähmen ?
Dies ist auch mein Land, dies ist auch mein Land...
Wer gibt euch das Recht, Soldaten in den Krieg zu führen ?
Wer gibt euch das Recht, mich zu 'was zu zwingen ?
Wer gibt euch das Recht, keine Skrupel zu verspüren ?
Wer gibt euch das Recht, Leute einfach umzubringen ?
Dies ist auch mein Land, dies ist auch mein Land...
Wer gibt euch das Recht, Gesetze über Menschen zu stellen ?
Wer gibt euch das Recht, Grenzen zu ziehen ?
Wer gibt euch das Recht, Entscheidungen für andere Leute zu fällen ?
Ja, wer hat euch eigentlich diese ganzen SCHEISS-RECHTE verliehen ?
Dies ist auch mein Land, dies ist auch mein Land...
envoyé par Riccardo Venturi - 20/2/2006 - 01:04
Langue: italien
Versione italiana di Francesco Mazzocchi
DIRITTO
Chi vi dà il diritto, di trascinare persone in tribunale?
Chi vi dà il diritto, di prendervi la mia libertà?
Chi vi dà il diritto, di arraffare nelle tasche dei cittadini?
Chi vi dà il diritto, di impedire la mia volontà?
Questa è anche la mia terra, questa è anche la mia terra...
Chi vi dà il diritto, di portare in guerra soldati?
Chi vi dà il diritto, di costringermi a qualcosa?
Chi vi dà il diritto, di non sentire alcuno scrupolo?
Chi vi dà il diritto, semplicemente di ammazzare gente?
Questa è anche la mia terra, questa è anche la mia terra...
Chi vi dà il diritto, di mettere leggi sulle persone?
Chi vi dà il diritto, di tracciare confini?
Chi vi dà il diritto, di prendere decisioni per altra gente?
Sì, chi proprio vi ha concesso tutti questi DIRITTI DI MERDA?
Questa è anche la mia terra, questa è anche la mia terra...
Chi vi dà il diritto, di trascinare persone in tribunale?
Chi vi dà il diritto, di prendervi la mia libertà?
Chi vi dà il diritto, di arraffare nelle tasche dei cittadini?
Chi vi dà il diritto, di impedire la mia volontà?
Questa è anche la mia terra, questa è anche la mia terra...
Chi vi dà il diritto, di portare in guerra soldati?
Chi vi dà il diritto, di costringermi a qualcosa?
Chi vi dà il diritto, di non sentire alcuno scrupolo?
Chi vi dà il diritto, semplicemente di ammazzare gente?
Questa è anche la mia terra, questa è anche la mia terra...
Chi vi dà il diritto, di mettere leggi sulle persone?
Chi vi dà il diritto, di tracciare confini?
Chi vi dà il diritto, di prendere decisioni per altra gente?
Sì, chi proprio vi ha concesso tutti questi DIRITTI DI MERDA?
Questa è anche la mia terra, questa è anche la mia terra...
envoyé par Francesco Mazzocchi - 13/3/2019 - 09:45
Langue: français
Version française – LE DROIT DE… – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson allemande – Befugnis – AchNee, Lieber Doch Nicht – ante 2006
Chanson allemande – Befugnis – AchNee, Lieber Doch Nicht – ante 2006
Dialogue maïeutique
Oh, dit Lucien l’âne, ça ne fait pas beaucoup de renseignements à propos de ce groupe.
Certes, dit Marco Valdo M.I., d’autant que le site qu’il semblait avoir a disparu. Mais, la chose est fréquente, les groupes sont des choses transitoires. Certains durent plus longtemps, mais ce sont des exceptions. Cela dit, c’était assez prévisible en raison même de la dérision qui brillait de tous ses feux dans le nom de ce groupe. Ce « Ach nee, lieber doch nicht », que je rendrais en français par : « Ah non, j’aimerais mieux pas ».
Dérision, ironie, j’imagine tout cela, dit Lucien l’âne et ça me rappelle quelque chose ou quelqu’un, je ne sais plus trop.
Tu as raison, Lucien l’âne mon ami, c’est manifestement une allusion à la nouvelle d’Herman Melville et à son personnage de Bartleby, qui répondait à toute sollicitation par « I would prefer not to », traduite diversement en français par « je ne préférerais pas », « je préférerais ne pas », « j’aimerais mieux pas » ou encore « j’aimerais autant pas ».
Ah oui, c’est bien lui, c’est bien à Bartleby que je pensais, dit Lucien l’âne. Un étrange personnage, celui-là. Mais quand même, dis-moi quelque chose de la chanson.
La première chose, répond Marco Valdo M.I., que je te dirai, c’est à propos de ma version française. Elle a ceci de particulier que pour donner la sensation de la version allemande, j’en ai fait une version « brute », à la limite d’une traduction littérale. Ainsi, elle a quelque chose de rugueux. Ce qui, dans le fond, correspond assez bien à son contenu, que je te laisse découvrir. Cela dit, elle se situe dans la tonalité et la ligne de ce groupe ; tout comme dans Anklage – ACCUSATION, elle porte la voix d’un individu face à la société et c’est une voix ferme, une voix forte, celle de quelqu’un qui n’entend pas laisser étouffer sa voix, qui n’accepte pas de se laisser contraindre sans se faire entendre. Celui-là qui parle ou qui crie pose d’ailleurs la question essentielle que chacun devrait poser au monde dans lequel il vit et aux gens qui entendent le dominer. De quel droit ? Qui donne le droit ? Qui prend le droit ? Qui crée le droit ? Comment le droit se crée-t-il ?, me paraît la meilleure formulation et d’ailleurs, la question essentielle. Autre chose est d’y répondre. On ne saurait éluder le droit, il est ou en tout cas, il agit comme une loi naturelle de la société, il lui donne une ossature et une autonomie qui se régule. Pour tout dire, je rappellerais volontiers que la baleine vit dans la mer et que l’humain vit en société dans la nature et qu’il faut chercher dans ces coins-là – un peu comme Spinoza et sa nature, un peu comme Lucien et son aréopage de philosophes sans dieux, un peu comme Albert Camus, un peu également comme Carlo Levi.
Marco Valdo M.I. mon ami, arrête-toi là, c’est bien suffisant, il nous faut conclure ici. Je te rappelle qu’on n’est pas là pour faire de la philosophie, même s’il apparaît que je devrais y avoir quelques Lumières. À aller dans cette direction, nous marcherions vers l’infini devisant sans relâche de ce vieux monde idiot, brutal, absurde, aride, avide, arrogant, affameur, assassin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Oh, dit Lucien l’âne, ça ne fait pas beaucoup de renseignements à propos de ce groupe.
Certes, dit Marco Valdo M.I., d’autant que le site qu’il semblait avoir a disparu. Mais, la chose est fréquente, les groupes sont des choses transitoires. Certains durent plus longtemps, mais ce sont des exceptions. Cela dit, c’était assez prévisible en raison même de la dérision qui brillait de tous ses feux dans le nom de ce groupe. Ce « Ach nee, lieber doch nicht », que je rendrais en français par : « Ah non, j’aimerais mieux pas ».
Dérision, ironie, j’imagine tout cela, dit Lucien l’âne et ça me rappelle quelque chose ou quelqu’un, je ne sais plus trop.
Tu as raison, Lucien l’âne mon ami, c’est manifestement une allusion à la nouvelle d’Herman Melville et à son personnage de Bartleby, qui répondait à toute sollicitation par « I would prefer not to », traduite diversement en français par « je ne préférerais pas », « je préférerais ne pas », « j’aimerais mieux pas » ou encore « j’aimerais autant pas ».
Ah oui, c’est bien lui, c’est bien à Bartleby que je pensais, dit Lucien l’âne. Un étrange personnage, celui-là. Mais quand même, dis-moi quelque chose de la chanson.
La première chose, répond Marco Valdo M.I., que je te dirai, c’est à propos de ma version française. Elle a ceci de particulier que pour donner la sensation de la version allemande, j’en ai fait une version « brute », à la limite d’une traduction littérale. Ainsi, elle a quelque chose de rugueux. Ce qui, dans le fond, correspond assez bien à son contenu, que je te laisse découvrir. Cela dit, elle se situe dans la tonalité et la ligne de ce groupe ; tout comme dans Anklage – ACCUSATION, elle porte la voix d’un individu face à la société et c’est une voix ferme, une voix forte, celle de quelqu’un qui n’entend pas laisser étouffer sa voix, qui n’accepte pas de se laisser contraindre sans se faire entendre. Celui-là qui parle ou qui crie pose d’ailleurs la question essentielle que chacun devrait poser au monde dans lequel il vit et aux gens qui entendent le dominer. De quel droit ? Qui donne le droit ? Qui prend le droit ? Qui crée le droit ? Comment le droit se crée-t-il ?, me paraît la meilleure formulation et d’ailleurs, la question essentielle. Autre chose est d’y répondre. On ne saurait éluder le droit, il est ou en tout cas, il agit comme une loi naturelle de la société, il lui donne une ossature et une autonomie qui se régule. Pour tout dire, je rappellerais volontiers que la baleine vit dans la mer et que l’humain vit en société dans la nature et qu’il faut chercher dans ces coins-là – un peu comme Spinoza et sa nature, un peu comme Lucien et son aréopage de philosophes sans dieux, un peu comme Albert Camus, un peu également comme Carlo Levi.
Marco Valdo M.I. mon ami, arrête-toi là, c’est bien suffisant, il nous faut conclure ici. Je te rappelle qu’on n’est pas là pour faire de la philosophie, même s’il apparaît que je devrais y avoir quelques Lumières. À aller dans cette direction, nous marcherions vers l’infini devisant sans relâche de ce vieux monde idiot, brutal, absurde, aride, avide, arrogant, affameur, assassin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE DROIT DE…
Qui vous donne le droit de traîner les gens devant les tribunaux ?
Qui vous donne le droit de me prendre ma liberté ?
Qui vous donne le droit de faire les poches aux citoyens ?
Qui vous donne le droit de paralyser ma propre volonté ?
Ceci est aussi mon pays, c’est aussi mon pays…
Qui vous donne le droit d’emmener des soldats à la guerre ?
Qui vous donne le droit de me forcer à faire quoi que ce soit ?
Qui vous donne le droit de ne ressentir aucun scrupule ?
Qui vous donne le droit de tuer des gens régulièrement ?
Ceci est aussi mon pays, c’est aussi mon pays…
Qui vous donne le droit de faire passer les lois avant les gens ?
Qui vous donne le droit de tracer des frontières ?
Qui vous donne le droit de prendre des décisions pour d’autres personnes ?
Oui, qui vous a donné à vous en personne tous ces droits de merde ?
Ceci est aussi mon pays, c’est aussi mon pays…
Qui vous donne le droit de traîner les gens devant les tribunaux ?
Qui vous donne le droit de me prendre ma liberté ?
Qui vous donne le droit de faire les poches aux citoyens ?
Qui vous donne le droit de paralyser ma propre volonté ?
Ceci est aussi mon pays, c’est aussi mon pays…
Qui vous donne le droit d’emmener des soldats à la guerre ?
Qui vous donne le droit de me forcer à faire quoi que ce soit ?
Qui vous donne le droit de ne ressentir aucun scrupule ?
Qui vous donne le droit de tuer des gens régulièrement ?
Ceci est aussi mon pays, c’est aussi mon pays…
Qui vous donne le droit de faire passer les lois avant les gens ?
Qui vous donne le droit de tracer des frontières ?
Qui vous donne le droit de prendre des décisions pour d’autres personnes ?
Oui, qui vous a donné à vous en personne tous ces droits de merde ?
Ceci est aussi mon pays, c’est aussi mon pays…
envoyé par Marco Valdo M.I. - 9/9/2021 - 19:14
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