La mia è una tribù,
gente di strada,
quello che vogliamo è stare insieme
e divertirci e fare sempre quello che ci piace fare.
Ma la libertà
di 'sti tempi qua
è una cosa dura
quando contro c'hai la legge di uno stato
e chi non sa governare,
e chi la fa rispettare.
E questo è un triste annuncio
per il popolino,
tu finanzi coi tuoi soldi
anche lo sbirro più cretino,
gli regali una divisa
e lui si sente Superman
dove tutto gli è permesso ..e noi gridiamo in coro:
S.O.S. Sbirri (ecco che arrivano)…[x6]
Lui si sente forte, si sente il più forte,
dallo sguardo intelligente si capisce che questo
è uno che non scherza per davvero,
lui è un vero pistolero.
In due sul motorino? Fumando uno spino?
Dimmi come si può aver fiducia in uno sbirro
che mi tratta come un criminale,
Perché ho ollato una panchina...
E mi puoi considerare come fossi un criminale,
ma sai più che uno sceriffo tu mi sembri SuperPippo,
Di proteggere e servire se ne potrà poi parlare
Ed al tuo codice d'onore rispondiamo in coro:
S.O.S. sbirri (ecco che arrivano)… [x6]
Grida, la forza è dentro di te,
Grida, la forza è dentro di noi…
gente di strada,
quello che vogliamo è stare insieme
e divertirci e fare sempre quello che ci piace fare.
Ma la libertà
di 'sti tempi qua
è una cosa dura
quando contro c'hai la legge di uno stato
e chi non sa governare,
e chi la fa rispettare.
E questo è un triste annuncio
per il popolino,
tu finanzi coi tuoi soldi
anche lo sbirro più cretino,
gli regali una divisa
e lui si sente Superman
dove tutto gli è permesso ..e noi gridiamo in coro:
S.O.S. Sbirri (ecco che arrivano)…[x6]
Lui si sente forte, si sente il più forte,
dallo sguardo intelligente si capisce che questo
è uno che non scherza per davvero,
lui è un vero pistolero.
In due sul motorino? Fumando uno spino?
Dimmi come si può aver fiducia in uno sbirro
che mi tratta come un criminale,
Perché ho ollato una panchina...
E mi puoi considerare come fossi un criminale,
ma sai più che uno sceriffo tu mi sembri SuperPippo,
Di proteggere e servire se ne potrà poi parlare
Ed al tuo codice d'onore rispondiamo in coro:
S.O.S. sbirri (ecco che arrivano)… [x6]
Grida, la forza è dentro di te,
Grida, la forza è dentro di noi…
Contributed by giorgio - 2010/9/29 - 09:11
Language: French
Version française – S.O.S. FLICS – 22 LES V'LÀ ! – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne - S.O.S. Sbirri – Garage BMHC – 1999
Chanson italienne - S.O.S. Sbirri – Garage BMHC – 1999
Quand a commencé l'histoire des Garage, on n'avait jamais dit qu'on devrait en écrire la fin, ou pour le moins de devoir rendre compte à quelqu'un si nous ne montions plus sur la scène sous ce nom.
Neuf ans pour un groupe punk en Italie à suivre les propos qui nous ont accompagnés, qui sait ce qui se serait passé en neuf ans si nous n’étions pas nés dans le Bas Molise.
Qui sait, en effet.
Mais précisément, quand a commencé ce groupe, nous ne savions pas s'il y aurait eu quelqu'un pour s'intéresser au fait que nous nous dissolvions; en ces neuf années, il s'est passé beaucoup plus que ce que nous pensions. Pas du point de vue du succès, ni de l'argent, mais au niveau humain, comme expérience, comme possibilité.
Parfois quand je cherchais à dire à quelqu'un que je jouais dans un groupe du Bas Molise, la difficulté majeure était de faire comprendre où est le Molise ! Dans les dernières années, nous nous sommes gravé dans les les yeux et dans le cœur où est le Molise, dans les concerts où nous avons vu trembler les parois des locaux, des visages inconnus hurler les mots que nous avions écrits et fait courir sur ces « quatre accords »... mais aussi dans les concerts avec quatre chats perdus dans des lieux les plus perdus d'Italie ( rigoureusement pas dans les grandes villes...) où les chômeurs locaux ont tout fait pour nous faire jouer et probablement pour se faire avec nous une belle tamponne !
La vie nous a conduits loin du Molise pour des motifs variés. Quand nous avons commencé à jouer la rage et la frustration pour al situation dans laquelle nous sommes nés « à la périphérie de l'empire » avait comme unique soupape d'échappement cette musique, ce « bruit », cet ennui, cette épine plantée dans le flanc de la population endormie et sans horizon qui nous entourait. De cette musique on ne vit pas, sauf dans des cas exceptionnels et probablement, nous n'avons pas fait beaucoup pour pouvoir en vivre. Et probablement, cela a contribué à nous faire jouer de façon originale, comme au début,, à ne pas « nous vendre », à continuer à jouer car nous ne pouvions pas faire autrement. Cette musique ne passe pas à la radio, ni sur MTV, à part de rares cas pas toujours appréciables. Cette musique ne nous appartient pas, ce n'est pas la nôtre, nous ne l'avons pas inventée, elle n'est à personne, elle reste un songe, une onde tordue, une note désaccordée sur l'étagère de gars quinze ans comme de trente ans qui ne veulent pas s'entendre dire par la musique d'ordonnance que « tout va bien », que « Laura n'est pas là » ou que « tu ne m'aimes plus ».
Nous, nous n'avons pas réussi à en vivre et malheureusement la vie nous oblige à trouver quelque chose. Par chance, même pendant ces années de Garage, nous avons appris à suivre d'autres songes, à ne pas nous contenter de ce qui nous est donné, mais à chercher. Pour éviter de nous trouver face à une situation impossible et donc odieuse, nous avons décidé de cette maintenant ce projet.
Pardonnez-nous. Pardon et merci.
Merci pour ces années de sueur, de rire, de larmes, d'abattements, d'embrassements, d'orgueil, de désillusions, de satisfactions et quelquefois d’esbroufe.
Ils sont formidables de sincérité et de lucidité, ces gars du bas Molise. Et en effet, même si moi je sais où le Molise et que je l'ai traversé dix ou cent fois ou plus encore de mon petit pas pas pressé... C'est vrai que bien des gens ne savent pas trop où il se situe le Molise.
Vois-tu cette histoire du Molise et le contenu-même de la chanson, le ton, le sujet... Toutes ces choses me rappellent une chanson de François Béranger...
Je vois bien laquelle, c'est Tranche de Vie avec ce début fracassant, très Molise en quelque sorte, comme al chanson de Garage :
« Je suis né dans un petit village
Qui a un nom pas du tout commun
Bien sûr entouré de bocage
C'est le village de St Martin »
Et, dit Marco Valdo M.I., ce refrain qui me trotte en tête depuis la première fois que je l'ai entendu :
« J'en suis encore à me demander
Après tant et tant d'années
A quoi ça sert de vivre et tout
A quoi ça sert en bref d'être né... »
Et puis surtout, cette conception de la chanson, de la musique, quand ils disent dans leur texte introductif ne pas supporter : « la musique d'ordonnance que « tout va bien », que « Laura n'est pas là » ou que « tu ne m'aimes plus ». En effet, en effet, pour nous aussi, la musique, la chanson ne doit pas se prostituer, ni sombrer dans le gâtisme ambiant...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Neuf ans pour un groupe punk en Italie à suivre les propos qui nous ont accompagnés, qui sait ce qui se serait passé en neuf ans si nous n’étions pas nés dans le Bas Molise.
Qui sait, en effet.
Mais précisément, quand a commencé ce groupe, nous ne savions pas s'il y aurait eu quelqu'un pour s'intéresser au fait que nous nous dissolvions; en ces neuf années, il s'est passé beaucoup plus que ce que nous pensions. Pas du point de vue du succès, ni de l'argent, mais au niveau humain, comme expérience, comme possibilité.
Parfois quand je cherchais à dire à quelqu'un que je jouais dans un groupe du Bas Molise, la difficulté majeure était de faire comprendre où est le Molise ! Dans les dernières années, nous nous sommes gravé dans les les yeux et dans le cœur où est le Molise, dans les concerts où nous avons vu trembler les parois des locaux, des visages inconnus hurler les mots que nous avions écrits et fait courir sur ces « quatre accords »... mais aussi dans les concerts avec quatre chats perdus dans des lieux les plus perdus d'Italie ( rigoureusement pas dans les grandes villes...) où les chômeurs locaux ont tout fait pour nous faire jouer et probablement pour se faire avec nous une belle tamponne !
La vie nous a conduits loin du Molise pour des motifs variés. Quand nous avons commencé à jouer la rage et la frustration pour al situation dans laquelle nous sommes nés « à la périphérie de l'empire » avait comme unique soupape d'échappement cette musique, ce « bruit », cet ennui, cette épine plantée dans le flanc de la population endormie et sans horizon qui nous entourait. De cette musique on ne vit pas, sauf dans des cas exceptionnels et probablement, nous n'avons pas fait beaucoup pour pouvoir en vivre. Et probablement, cela a contribué à nous faire jouer de façon originale, comme au début,, à ne pas « nous vendre », à continuer à jouer car nous ne pouvions pas faire autrement. Cette musique ne passe pas à la radio, ni sur MTV, à part de rares cas pas toujours appréciables. Cette musique ne nous appartient pas, ce n'est pas la nôtre, nous ne l'avons pas inventée, elle n'est à personne, elle reste un songe, une onde tordue, une note désaccordée sur l'étagère de gars quinze ans comme de trente ans qui ne veulent pas s'entendre dire par la musique d'ordonnance que « tout va bien », que « Laura n'est pas là » ou que « tu ne m'aimes plus ».
Nous, nous n'avons pas réussi à en vivre et malheureusement la vie nous oblige à trouver quelque chose. Par chance, même pendant ces années de Garage, nous avons appris à suivre d'autres songes, à ne pas nous contenter de ce qui nous est donné, mais à chercher. Pour éviter de nous trouver face à une situation impossible et donc odieuse, nous avons décidé de cette maintenant ce projet.
Pardonnez-nous. Pardon et merci.
Merci pour ces années de sueur, de rire, de larmes, d'abattements, d'embrassements, d'orgueil, de désillusions, de satisfactions et quelquefois d’esbroufe.
Ils sont formidables de sincérité et de lucidité, ces gars du bas Molise. Et en effet, même si moi je sais où le Molise et que je l'ai traversé dix ou cent fois ou plus encore de mon petit pas pas pressé... C'est vrai que bien des gens ne savent pas trop où il se situe le Molise.
Vois-tu cette histoire du Molise et le contenu-même de la chanson, le ton, le sujet... Toutes ces choses me rappellent une chanson de François Béranger...
Je vois bien laquelle, c'est Tranche de Vie avec ce début fracassant, très Molise en quelque sorte, comme al chanson de Garage :
« Je suis né dans un petit village
Qui a un nom pas du tout commun
Bien sûr entouré de bocage
C'est le village de St Martin »
Et, dit Marco Valdo M.I., ce refrain qui me trotte en tête depuis la première fois que je l'ai entendu :
« J'en suis encore à me demander
Après tant et tant d'années
A quoi ça sert de vivre et tout
A quoi ça sert en bref d'être né... »
Et puis surtout, cette conception de la chanson, de la musique, quand ils disent dans leur texte introductif ne pas supporter : « la musique d'ordonnance que « tout va bien », que « Laura n'est pas là » ou que « tu ne m'aimes plus ». En effet, en effet, pour nous aussi, la musique, la chanson ne doit pas se prostituer, ni sombrer dans le gâtisme ambiant...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
S.O.S. FLICS – 22 LES V'LÀ !
Je suis d'une tribu
Des gens de la rue
Ceux qui veulent être ensemble
Et se divertir et faire toujours ce qui nous plaît
Mais la liberté
De ces temps-ci
Est une chose dure
Quand contre il y a la loi de l’État
Et ceux qui ne savent pas gouverner
Et ceux qui la font respecter.
C'est là un triste signal
Pour le petit peuple
Qui finance aussi avec ses sous
Le flic le plus crétin
Lui offre une tenue
Et alors, il se croit Superman
Que tout lui est permis... Et nous, nous crions en chœur:
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
Lui, il se croit fort, il se croit le plus fort
À son regard intelligent, on comprend que celui-là
Est un qui ne rit pas vraiment
C'est un vrai Pistolero
À deux sur le scooter ? Fumant un joint ?
Dis-moi comment il est possible d'avoir confiance en un flic
Qui me traite comme un criminel
Car j'ai cramé un banc...
Tu peux bien me considérer comme un simple criminel
mais tu sais que plus qu'un shérif, tu me rappelles Super Dingo
De protéger et servir, on en parlera plus tard
Et à ton code d'honneur, nous répondrons en chœur :
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
Crie, la force est en toi
Crie, la force est en nous...
Je suis d'une tribu
Des gens de la rue
Ceux qui veulent être ensemble
Et se divertir et faire toujours ce qui nous plaît
Mais la liberté
De ces temps-ci
Est une chose dure
Quand contre il y a la loi de l’État
Et ceux qui ne savent pas gouverner
Et ceux qui la font respecter.
C'est là un triste signal
Pour le petit peuple
Qui finance aussi avec ses sous
Le flic le plus crétin
Lui offre une tenue
Et alors, il se croit Superman
Que tout lui est permis... Et nous, nous crions en chœur:
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
Lui, il se croit fort, il se croit le plus fort
À son regard intelligent, on comprend que celui-là
Est un qui ne rit pas vraiment
C'est un vrai Pistolero
À deux sur le scooter ? Fumant un joint ?
Dis-moi comment il est possible d'avoir confiance en un flic
Qui me traite comme un criminel
Car j'ai cramé un banc...
Tu peux bien me considérer comme un simple criminel
mais tu sais que plus qu'un shérif, tu me rappelles Super Dingo
De protéger et servir, on en parlera plus tard
Et à ton code d'honneur, nous répondrons en chœur :
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
S.O.S. Flics (22, les v'là !)
Crie, la force est en toi
Crie, la force est en nous...
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2010/10/10 - 23:37
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