Une bombe dans une synagogue
Des croix gammées sur les blousons
La merde noire relève le front
Les étoiles qui apparaissent
N'ont pas la brillance de l'espoir
Elles sont jaunes et puent la haine
Cousues au revers des habits
Les dirigeants viennent réciter
Sur les écrans et sur les ondes
Des belles phrases fraternelles
Ils nous inondent de sanglots
Ceux-là mêmes qui dans leurs bureaux
S'empressent de signer les papiers
Pour expulser les émigrés
Mon pays pue l'hypocrisie
J'ai autant honte de ses nazis
Que des libéraux avancés
Comme je sais vraiment plus quoi faire
Sinon éructer ma colère
Comme je veux être solidaire
Je vais peindre mon corps en noir
Et me coudre à même la peau
Au point de sang l'étoile jaune
Et sur les bras me faire tatouer
Les mots oubliés de l'amour
Pour me rappeler dans les heures blêmes
Qu'on pourrait vivre si on voulait
Bien autre chose que la haine.
Des croix gammées sur les blousons
La merde noire relève le front
Les étoiles qui apparaissent
N'ont pas la brillance de l'espoir
Elles sont jaunes et puent la haine
Cousues au revers des habits
Les dirigeants viennent réciter
Sur les écrans et sur les ondes
Des belles phrases fraternelles
Ils nous inondent de sanglots
Ceux-là mêmes qui dans leurs bureaux
S'empressent de signer les papiers
Pour expulser les émigrés
Mon pays pue l'hypocrisie
J'ai autant honte de ses nazis
Que des libéraux avancés
Comme je sais vraiment plus quoi faire
Sinon éructer ma colère
Comme je veux être solidaire
Je vais peindre mon corps en noir
Et me coudre à même la peau
Au point de sang l'étoile jaune
Et sur les bras me faire tatouer
Les mots oubliés de l'amour
Pour me rappeler dans les heures blêmes
Qu'on pourrait vivre si on voulait
Bien autre chose que la haine.
Contributed by Bartleby - 2010/9/17 - 09:06
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Album “Article sans suite”
In Rue Copernic a Parigi c’è una sinagoga e la sede della Union libérale israélite de France, una delle più importanti istituzioni ebraiche di Francia, fondata nel 1907.
La sera del 3 ottobre del 1980, giorno di shabbat, i fedeli si erano riuniti per celebrare la festa di Sim'hat Torah. Alle 18.30, un’esplosione, una bomba piazzata nel bauletto di una motocicletta parcheggiata davanti al tempio. Morirono tre passanti, Jean Michel Barbé, Philippe Bouissou e Hilario Lopez Fernandez, e una fedele, Aliza Shagrir. I feriti furono una cinquantina. L’attentato antisemita fu rivendicato da un gruppuscolo di estrema destra, i Faisceaux Nationalistes Révolutionnaires, ma gli inquirenti si orientarono subito sulla pista mediorientale. Comunque le indagini non portarono a nulla. Solo recentemente il caso si è riaperto con l’arresto di un cittadino canadese di origine libanese, tale Hassan Diab, che sarebbe colui che materialmente confezionò l’ordigno destinato all’attentato. Tuttavia l’indagato, un professore di sociologia all’Università di Ottawa, afferma di non entrarci nulla, di essere vittima di un’omonimia e accusa le autorità francesi di aver condotto l’inchiesta ed effettuato i rilievi in modo non accurato e scorretto…
Sono quindi trascorsi 30 anni e non c’è nessun responsabile per quella vile strage.