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Ode al Passannante

Carlo Ghirardato
Langue: italien


Carlo Ghirardato

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[1998]

Mi sono imbattuto nella figura di Giovanni Passannante mentre discutevo e scrivevo e riscrivevo l’introduzione all’“Inno a Oberdan. Ma – lo dico ancora una volta – l’irredentista Oberdank non ha nullla a che vedere con l’anarchico Passannante. Però mi sarebbe dispiaciuto che non ci fosse una canzone anche su di lui… per fortuna l’ho trovata, scritta da Carlo Ghirardato, cantante lirico e musicista innamorato di Fabrizio De André.

L’attentato di Giovanni Passannante a Umberto I, serigrafia di Flavio Costantini.
L’attentato di Giovanni Passannante a Umberto I, serigrafia di Flavio Costantini.

Era nato a Salvia di Lucania nel 1849, ultimo di dieci figli, in una famiglia poverissima. Era stato costretto a lavorare fin da bambino come bracciante e pastore. Più tardi un ufficiale dell’esercito, un suo concittadino, lo prese a servizio e ciò gli consentì di riprendere gli studi interrotti troppo presto. Conobbe così il pensiero del Mazzini e divenne repubblicano. Prima a Potenza, poi a Salerno lavorò come cuoco e politicamente si avvicinò sempre di più all’anarchismo. Offriva pasti gratis ai poveri, l’oste anarchico Passannante, e per questo fu licenziato dal padrone.
Nel novembre del 1878 si recò a Napoli e come prima cosa barattò la sua giacca con un coltello, un coltellino con la lama di otto centimetri. Il 17 novembre 1878 con quella lama insignificante aggredì Umberto I di Savoia che si trovava in visita ufficiale in città. Il re ebbe appena un graffio… Passannante fu arrestato, torturato, condannato a morte, graziato e quindi chiuso in una cella per tutta la vita, una celletta minuscola nel penitenziario di Portoferraio all’Elba, umidissima e insana perché sotto il livello del mare, dove il mancato regicida fu coperto di catene e dimenticato fino a quando, dopo dieci anni, inevitabilmente sbroccò e fu trasferito nel manicomio di Montelupo Fiorentino dove morì nel 1910, senza peraltro aver mai chiesto scusa, perdono o pietà.
E i perfidi Savoia non si accontentarono di veder morire Passannante di morte lenta ma fecero arrestare tutti i suoi familiari e li fecero rinchiudere nel manicomio di Aversa dove – pure loro, innocenti - rimasero prigionieri fino alla fine dei giorni. E ancora, non paghi, i nobili reali inflissero una punizione collettiva alla sua città natale, che da Salvia fu ribattezzata Savoia di Lucania, come ancor oggi purtroppo si chiama.
Il gesto dell’anarchico, la terribile fine che gli fu riservata ed il coraggio con cui l’affrontò, conquistarono a Passannante moltissime simpatie. Persino Giovanni Pascoli gli dedicò un’ode, oggi perduta, che aprì al poeta le porte della galera… solo che Pascoli dopo soli otto giorni si rimangiò tutto, mentre Passannante – come raccontato - ebbe tutt’altra resistenza.
Una giacca di velluto
Per otto soldi hai venduto
Per accattà quel coltello,
mezza lira, e fare lo sfregio
al re Umberto: primo di che?

Passannante ahi guaglione!
Prometeo del mondo cafone,
un mondo che a volte, con tue parole:
“baratta pur’ anco l’onore
delle proprie figliuole”

Madre Maria Fiore
mamma resa idiota
da fame e dolore,
pena e ancora dolore
per Giovanni fra tutti
il figlio migliore

Giovannino
in sella all’alfabeto e
di sghimbescio paladino,
cercando il drago
tu scopri il re, e quello
era nudo come te!

Uè guaglione
figlio plebeo
dal cuore di un signore
magari ci avevi pure ragione:
il re come nuvola
tra noi e il sole.

Poi arrivò la grazia
non più la morte
ma sepolto vivo
sotto una torre
e sotto il livello del mare,
dove brucia nel sale
la grazia regale.

Passannante mai pentito
di quel gesto contro l’oblio,
mite sguardo da fanciullino;
il Pascoli lo hai irretito
e il poeta mise sulla piaga
il dito.

Passannante no, nun chiagn’e cchiù
che lo re nun regnii cchiù.

envoyé par Bartolomeo Pestalozzi - 30/8/2010 - 16:32




Langue: français

Version française – ODE À PASSANNANTE – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – Ode al Passannante – Carlo Ghirardato – 1998

J'ai rencontré la figure de Giovanni Passannante alors que je discutais et écrivais et réécrivais l'introduction à l'« Hymne à Oberdan ». Mais – je le répète – l’irrédentiste Oberdank n'a rien à voir avec l'anarchiste Passannante. Cependant, il m'aurait déplu qu'il n'y eût pas une chanson sur lui… Heureusement j'ai trouvé celle-ci, écrite par Carlo Ghirardato, chanteur lyrique et musicien amoureux de Fabrizio De André.

Giovanni Passannante était né à Salvia de Lucania en 1849, dernier de dix enfants, dans une famille très pauvre. Il fut forcé à travailler dès l'enfance comme journalier et berger. Plus tard, un officier de l'armée, son concitoyen, le prit à son service et cela lui permit de reprendre ses études interrompues trop tôt. Il connut ainsi la pensée de Mazzini et devint républicain. D'abord à Potenza, ensuite à Salerno, il travailla comme cuisinier et politiquement se rapprocha toujours davantage de l'anarchisme. Il offrait des repas gratis aux pauvres, l'hôte anarchiste Passannante, et pour cela, il fut licencié par son patron.

En novembre 1878, il se rend à Naples et en premier lieu, il troqua sa veste avec un couteau, un petit canif avec une lame de huit centimètres. Le 17 novembre 1878 avec cette lame insignifiante, il attaqua Humbert Ier d'Italie qui se trouvait en visite officielle dans la ville. Le roi eut à peine une égratignure… Passannante fut arrêté, torturé, condamné à mort, gracié et dès lors, enfermé dans une cellule pour toute la vie, une petite cellule minuscule au pénitentier de Portoferraio à l'île d'Elbe, très humide et insalubre car elle se trouvait sous le niveau de la mer, où régicide manqué, il fut couvert de chaînes et oublié jusqu'à ce que, après dix ans (1888), inévitablement il craqua et fut transféré à l'asile de Montelupo Fiorentino où il mourut en 1910 (22 ans plus tard), sans par ailleurs jamais s'excuser, demander un pardon ou une pitié.

Et les perfides Savoies ne se contentèrent pas de voir mourir Passannante de mort lente, mais ils firent arrêter tous les membres de sa famille et les firent enfermer à l'asile d'Aversa où – aussi eux, pourtant innocents – restèrent prisonniers jusqu'à la fin de leurs jours. Et encore, comme si ça ne suffisait pas, les nobles royaux infligèrent une punition collective à sa ville natale, qui de Salvia fut rebaptisée Savoia di Lucania, comme elle s'appelle malheureusement aujourd'hui encore

Le geste de l'anarchiste, la terrible fin qui lui fut réservée et le courage avec lequel il l'affronta, acquirent à Passannante de très nombreuses sympathies. Même Giovanni Pascoli lui dédia une ode, aujourd'hui perdue, qui ouvrit au poète les portes de la prison… sauf que Pascoli après seulement huit jours rétracta tout, alors que Passannante – comme il est dit – eut une tout autre résistance.

Une chose dont je ne m'étais pas souvenu (antérieurement) à propos de Passannante et de la cruauté inhumaine que les Savoies lui appliquèrent (à lui, à ses parents et à sa terre entière) est qu'ils ne cessèrent même pas de le torturer après sa mort, survenue à l'asile criminel de Montelupo Fiorentino le jour de la Saint-Valentin de 1910. En effet, son horrible détention fut prorogée ad libitum puisque sa tête fut coupée, son crâne ouvert et son cerveau extrait, et crâne et encéphale furent exposés à partir de 1936 au musée criminologique de la via del Gonfalone à Rome.

Maintenant, en ces temps dominés par la physiognomonie et l'eugénisme lombrosien, ce macabre usage était plutôt commun (je ne suis pas sûr, mais il me semble que même la tête de Cesare Lombroso serait dans le formol ici à Turin… un jour, j'irai vérifier) mais cependant contre Passannante, même mort, il y eut un acharnement sans égal.

En mai de 2007, après de nombreuses interpellations parlementaires et grâce aux initiatives du comité « Pro Salvia » de Salvia [Savoia] de Lucania, les restes de Passannante ont trouvé une sépulture au cimetière de son pays natal. À l'enterrement – qui se fit en cachette, un jour avant le jour prévu – étaient présents seulement le maire, un fonctionnaire de la Région Basilicate et quelques agents de la Digos qui avaient convoyé le « prisonnier » de Rome jusque là…

Je ne crois pas que ce fut un bien. Laisser Passannante exposé à Rome aurait peut-être mieux servi la mémoire de la « Guerre de Cent Mille Ans que les riches font impitoyablement aux pauvres », comme le rappelle toujours notre Marco Valdo M.I…. Et ensuite le laisser enterrer ainsi, avec un subterfuge et sans ses proches pour lesquels il donna la vie…De toute façon, c'est fait…

Maintenant cependant il faut absolument que ce nom de « Savoia » disparaisse et revienne l'ancienne dénomination de Salvia de Lucania, pour que renaisse le parfum de l'herbe aromatique et des saules et disparaisse à jamais la puanteur de mort et de sang qui toujours accompagne le Pouvoir.
Sinon Giovanni ne pourra jamais trouver la paix.

(sources :
Alessio Lega et Massimo Ortalli sur Revue Anarchique n.326/2007 ;
Sur les traces de Passannante, extraits de la thèse de licence de Paola Rossi publiée sur le site du Cercle culturel Sandro Pertini de l'Elbe ;
Pétition pour rendre à Savoia di Lucania son nom originaire, Salvia de Lucania, du site de l'acteur et du metteur en scène Ulderico Pesce, auteur du spectacle « l'arroseur du cerveau de Passannante »)
ODE À PASSANNANTE

Ta veste de velours
Tu l'as vendue pour huit sous
Afin d'acheter ce couteau,
Une demi lire, et faire sa balafre
À Umberto Ier : premier de quoi ?

Passannante aïe mon gars !
Prométhée du monde paysan,
Monde qui, selon tes mots, parfois:
« vend jusqu'à l'honneur
de ses fillettes »

Mère Maria Fiore
Maman rendue idiote
Par la faim et la douleur,
Peine et encore douleur
Pour Giovanni entre tous
Ton meilleur fils

Giovannino
En selle sur l'alphabet
Paladin de fortune,
En cherchant le dragon
Tu trouvas un roi, et celui-là
Était nu comme toi !

Hé, mon gars
Fils roturier
Au cœur de seigneur
Sans doute avais-tu raison :
Le roi comme une nuée d'orage
Entre nous et le soleil.

Ensuite arriva ta grâce
Pire que ta mort
On t'enterra vif
Sous une tour
Sous le niveau de la mer,
Là où brûle le sel
De la grâce royale.

Passannante jamais repenti
De ce geste contre l'oubli,
Ton regard d'enfant doux et gentil
A conquis Pascoli
Le poète sur ta plaie mit
Son doigt joli.

Passannante, ne pleure plus
Le roi ne règne plus.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 12/8/2013 - 19:03


Una cosa che non ho ricordato a proposito di Passannante e della crudeltà disumana che i Savoia gli usarono (a lui, ai suoi congiunti e alla sua terra intera) è che non vollero smettere di torturarlo nemmeno dopo la morte, avvenuta nel manicomio criminale di Montelupo Fiorentino il giorno di San Valentino del 1910. Infatti la sua orribile detenzione fu prorogata ad libitum giacchè la testa gli fu tagliata, il cranio gli fu aperto e il cervello gli fu estratto, e teschio ed encefalo furono esposti dal 1936 nel museo criminologico di via del Gonfalone a Roma.

cervello di Giovanni Passannante


Ora, in quei tempi dominati dalla fisiognomica e dall’eugenetica lombrosiane, questa macabra usanza era piuttosto comune (non ne sono sicuro, ma mi pare che persino il testone di Cesare Lombroso stesso stia sotto formalina qui a Torino… un giorno andrò a verificare) ma davvero contro il Passannante, anche da morto, vi fu un accanimento senza eguali.
Nel maggio del 2007, dopo numerose interrogazioni parlamentari e grazie alle iniziative del comitato “Pro Salvia” di Salvia [Savoia] di Lucania, i resti di Passannante hanno trovato sepoltura nel cimitero del suo paese natale. Alla tumulazione – che è avvenuta di nascosto, un giorno prima del previsto - erano presenti solo il sindaco, un funzionario della Regione Basilicata e alcuni agenti della Digos che avevano pure scortato il “prigioniero” fin lì da Roma…
Non credo che ciò sia stato un bene. Forse lasciare Passannante esposto a Roma avrebbe meglio giovato alla memoria della “Guerre de Cent Mille Ans que les riches font impitoyablement aux pauvres”, come è solito ricordare sempre il nostro Marco Valdo M.I.… E poi lasciare che fosse sepolto così, con un sotterfugio e senza la sua gente per cui diede la vita…
Comunque, è stato fatto…
Ora però bisogna assolutamente che quel “Savoia” sparisca e torni l’antico Salvia di Lucania, bisogna che torni il profumo dell’erba aromatica e dei salici e sparisca per sempre il tanfo di morte e di sangue che sempre accompagna il Potere.
Altrimenti Giovanni non potrà mai darsi pace.

(fonti:
Alessio Lega e Massimo Ortalli su Rivista Anarchica n.326/2007;
Sulle tracce di Passannante, stralci della tesi di laurea di Paola Rossi pubblicati sul sito del Circolo culturale Sandro Pertini dell’Elba;
Petizione per restituire a Savoia di Lucania il suo nome originario, Salvia di Lucania, dal sito dell’attore e regista teatrale Ulderico Pesce, autore dello spettacolo “L’innaffiatore del cervello di Passannante”)

Bart Pestalozzi - 1/9/2010 - 09:40




Langue: italien (Pugliese Tarantino)

Testo di anonimo, su filastrocca popolare pugliese, che ha sicuramente ispirato Carlo Ghirardato nel comporre la sua Ode allo sfortunato anarchico aspirante regicida.
Trovato su Il Deposito.
La fonte è il libro di Santo Catanuto e Franco Schirone intitolato “Il canto anarchico in italia nell'ottocento e nel novecento”, edizioni Zero in Condotta, Milano, 2009.
PASSANNANTE

Na giacchète de vellute
pe sé carrine l'agghie vennuùte,
p'accattà lu pugnalette
p'ammazzà le rré Umbèrte.

Passànnante ére uagliòne,
mettéve lu péte sus'u staffòne,
che nu picchele pugnalétte
per'ammazzà lu rré Umbérte.

Passànnante sus'cangèlle,
gridava: "Allarme" la sentinélle.
Passànnante non chiaànge cchiù,
lo rré no règne cchiù

envoyé par Bartleby - 23/2/2011 - 14:41




Langue: italien (Pugliese Barese)

Altra versione - a lieto fine, cioè a re morto - cantata nel barese.
Sempre da Il Deposito.
PASAVVANDE

Passavande ère uagglione,
se mbegnò le pandalòne.
Iàmme a lucchèse, iàmme a lucchèse
Passavande uccìse o rrè

Passavande non ghiangènne chiù.
la pèlle auuànde ca se n'è sciùte.
Iàmme a lucchèse, iàmme a lucchèse
Passavande uccìse o rrè

envoyé par Bartleby - 23/2/2011 - 14:43


I Savoia hanno avuto la fine che meritavano. Si sono comportati sempre da vigliacchi; specialmente contro i poveri. Hanno usato il loro potere per disprezzare e infangare la gente. Ma ora non sono NESSUNO.
Spero che un giorno a codesto paese venga tolta l'ignominia del nome dei Savoia.
Non sono un anarchico, ma detesto i prepotenti.

( Tanino Cannata da Buccheri, Sr)

Tanino Cannata da Buccheri, Sr - 26/6/2011 - 15:04


Straziante; ancora un`ennesima volta alla mia età di sessantacinque anni, scopro un altra sporca storia contro la mia gente del sud. Mi sono sentito strappare il cuore dal petto.

Giovanni Santtannante!
Per il resto dei miei giorni! Ti SEGUIRO`

pizzi rosario(patriota) - 27/6/2011 - 13:30




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