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Uguaglianza

Paolo Pietrangeli
Langue: italien


Paolo Pietrangeli

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[1969]
Album “Mio caro padrone… / Contessa”
Il testo è stato scritto da Pietro Bianconi nel 1968, partigiano anarchico e autore di alcuni libri sulle lotte operaie e sindacali degli anni '60/70
La musica è di Paolo Pietrangeli e Giovanna Marini
cantata anche in una versione abbreviata da Caterina Bueno nello spettacolo di Dario Fo "Ci ragiono e canto n.2".
Ripresa anche dai Gang in "Calibro 77" del 2016
Mio caro padrone… / Contessa


Testo ripreso da Il Deposito ma rivisto e corretto.

Ti ho visto lì per terra...


Nel 1969 esce un rapporto della CGIL relativo agli infortuni sul lavoro, che denuncia l’aumento esponenziale sia degli incidenti che delle malattie provocate da ambienti lavorativi malsani e paragona il caso italiano a quello di altri paesi, mostrando come l’incidenza delle morti per lavoro in Italia sia superiore anche a quello degli USA. L’arrangiamento del brano in Calibro77 vira verso suoni mediterranei che ne arricchiscono le atmosfere rispetto al canonico “voce e chitarra” di Pietrangeli tipico della canzone di protesta.

Va segnalata, del brano, una versione rivisitata da Caterina Bueno che rivede il testo e modifica le sonorità in particolare della prima parte dando loro la cadenza della canzone popolare, per lo spettacolo di Dario Fo “Ci ragiono e canto n. 2”.

Maila Pentucci
Ti ho visto lì per terra
al sole del cantiere
le braccia e gambe rotte
dal dolore.
Dicevan che eri matto
ma debbo ringraziar la tua pazzia.

Ti ho visto lì per terra
poi ti ha coperto il viso
la giacca di un padrone
che ti ha ucciso.
Ti hanno nascosto subito
eri per loro ormai da buttar via.

Ci dicon "Siete uguali"
ma io vorrei sapere
uguali davanti a chi?
uguali per che per chi?

È comodo per voi
dire che siamo uguali
davanti a una giustizia partigiana.
Che è questa giustizia
se non la vostra guardia quotidiana.

Ci dicon "Siete uguali"
ma io vorrei sapere
uguali davanti a chi?
uguali per che per chi?

È comodo per voi
che avete in mano tutto
dire che siamo uguali davanti a Dio.
È un Dio che è tutto vostro,
è un Dio che non accetto e non conosco.

Dicevi questo ed altro
e ti chiamavan matto
ma quello in cui credevi verrà fatto.
Alla legge del padrone
risponderemo con Rivoluzione.

envoyé par Bartolomeo Pestalozzi - 9/8/2010 - 09:46




Langue: italien

Versione cantata da Caterina Bueno

Tratto dalla registrazione dal vivo dello prima rappresentazione dello spettacolo di Dario Fo "Ci ragiono e canto n.2", andato in scena alla Camera del Lavoro di Milano l'8 aprile 1969

Il testo che scorre nel video è quello pubblicato nel libretto edito da Giorgio Bertani Editore nel novembre 1972 e che è leggermente diverso da quello cantato da Caterina Bueno, che riporto di seguito:

UGUAGLIANZA

Sei morto nel cantiere,
dal tetto sei cascato,
schiacciato nella calce insanguinata.
Ti ha ricoperto il viso
la giacca del padrone che ti ha ucciso.
Ti hanno nascosto subito,
eri per loro ormai da buttar via.

Ci dicon siete uguali
ma io vorrei sapere uguali a chi?
Uguali davanti a chi?
Uguali perché e per chi?

È comodo per voi
che avete in mano tutto
dire che siamo uguali davanti a Dio.
È un dio ch'è tutto vostro,
è un dio che non accetto e non conosco.

envoyé par DonQuijote82 - 9/11/2011 - 15:44




Langue: anglais

English version / Versione inglese / Version anglaise / Englanninkielinen versio:
Riccardo Venturi, 20-2-2024 10:41

"Dying at work can't be accepted, but everything is justified in the name of profit"
"Dying at work can't be accepted, but everything is justified in the name of profit"


Florence, Italy, 16 February 2024. A construction site for the building of yet another big, useless supermarket. A beam weighing twenty tons breaks, the construction site collapses and five workers remain under the rubble. Five more workers victims of capitalist profit: it happens every day, all over the world.

The lyrics of this song were written in 1968 by Pietro Bianconi, an Anarchist partisan who wrote a number of books about trade and workers’ struggles in the 1960/70s. The music was composed by Paolo Pietrangeli and Giovanna Marini. The song was also sung in a shorter version by Caterina Bueno for Dario Fo’s folksong show Ci ragiono e canto n° 2. Also sung by Gang in “Calibro 77” (2016).
Equality

I saw you there, on the ground,
In that building yard, in the sun.
Your arms and legs broken
By pain.
They told you were mad,
But I should say thanks to your madness.

I saw you there, on the ground,
Then your face was covered
With the jacket of some master
Who killed you.
They hid you straightaway,
You’ve become something to dispose of, for them.

They tell us: “You are equal”.
But I’d like to know:
Equal before whom?
Equal what for? Equal who for?

For you, it is so easy
To tell we are equal
When justice is for one side alone.
Justice is nothing else
Than your daily control watch.

They tell us: “You are equal”.
But I’d ve hom?
Equal what for? Equal who for?

For you, who have everything
In your hands, it is so easy
To tell we are equal before God.
This God is in your hands, too.
I don’t accept this god. Don’t know what it is.

You used to tell these and other things
And they used to tell you were mad,
But all what you believed in will be done.
To the master’s law
We will respond with Revolution.

20/2/2024 - 10:42




Langue: français

Version française – ÉGALITÉ – Marco Valdo M.I. –2013
Chanson italienne – Uguaglianza – Paolo Pietrangeli – 1969

Ah, Marco Valdo M.I. mon ami, que me chantes-tu là... avec un titre pareil. Imagine Égalité ? Dans le monde où je te vois vivre et où je suis contraint de t'accompagner chaque jour, l'égalité n'existe pas... Sauf peut-être en mathématiques... Et encore. C'est là une égalité théorique, car dès qu'on passe dans le réel, tout se met sens dessus dessous. D'abord, en soi, c'est une absurdité... Prenons les ânes... Il n'y en a pas un qui soit comme l'autre. À moins que cette égalité soit une sorte de point Oméga, une sorte de lointain que jamais on n'atteint, une sorte d'horizon impossible. En somme, un principe...

Ouf, Lucien l'âne mon ami, tu ne sais pas comme tu as raison et comme sans laisser le temps de dire un mot, tu est allé directement au fait, au cœur de la chose. La chanson de Pietrangeli ne dit rien d'autre que ce que tu as pressenti chez les ânes. Chez les humains, c'est pareil... Pas un qui soit égal à l'autre. Et bien évidemment, on entend seriner le principe partout, comme partout on nous rebat les oreilles avec Dieu et mille autres produits de lessive ou d'hygiène intime. Évidemment, on te dira que l'égalité en tant que principe figure au fronton de tous les bâtiments publics de France et de Navarre (française), qu'elle se glisse dans presque toutes les constitutions, dans presque toutes les déclarations humanitaires autant qu'humanistes... Et c'est assurément exact en tant que principe. On te dira qu'un dollar, un euro, un yen, un n'importe quoi de monétaire est strictement égal à un autre dollar, euro, yen, un n'importe quoi de monétaire... Là, on revient au chiffre sur le papier.

Quoi donc ? Un n'importe quoi monétaire ne serait égal à un autre n'importe quoi que sur le papier ? Mais je croyais cette égalité-là, au moins celle-là, intangible...

Et bien Lucien l'âne mon ami, tu vois comme les apparences sont trompeuses et surtout, les enseignements des économistes et les déclarations dont ils nous abreuvent – eux et tous les représentants des riches et des puissants, des patrons et des gouvernants, des entreprises et des gouvernements. Le mensonge, vois-tu, élevé en principe social, politique et soi-disant scientifique, est une arme terrible dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de conforter leur position, d'étendre leur domination, de renforcer leur emprise, d'instaurer la peur universelle, de multiplier leurs profits et de magnifier leurs richesses... Avec le mensonge, on arrive à tromper bien des gens, à leurrer des populations entières et à faire prendre les vessies libérales pour des lanternes démocratiques.

Et redressant son large front qu'encadrent deux oreilles soyeuses et luisantes, l'âne Lucien dit : quand on ne peut plus dissimuler ce mensonge sidéral, que le camouflage et le trucage se disloquent, il reste toujours la raison d'État, la main invisible, la loi des marchés, le sens de la patrie, le respect des principes ; on invoque comme puissances tutélaires la constitution, la paix, l'équilibre international, on fait donner l'artillerie médiatique où ululent les experts et résonnent les grands principes. À ce propos, les financiers, les banquiers, les comptables et tous ces gens d'argent sont d'étranges animaux... Ils sont myopes au point de croire que tous les ânes sont égaux et pire encore, ils n'ont pas d'odorat. Car, comme tu le sais, ils répètent à longueur d'années et de siècles que l'argent n'a pas d'odeur... C'est aberrant quand on pense aux tas de cadavres, aux montagnes d'ordures, aux nuages de pollution qui empuantent la planète entière, avant de s'attaquer à l'espace infini. Le tout généré par des fleuves d'argent et en générant d'autres dans un perpétuel brassement. M'est avis que même sur Alpha du Centaure, on doit en sentir les effluves...

Pour en revenir à l'égalité vue par la chanson, elle s'apprécie au niveau individuel et au niveau du sol où gît le cadavre d'un ouvrier, vite dissimulé par la veste de son patron... Et si l'on peut un temps (d’ailleurs fort court) dissimuler le cadavre de l'ouvrier assassiné par l'ordre social, par le travail, par qui et pour quoi ? , on ne peut en contenir l'odeur... Quant à sa conclusion, cette chanson annonce une Révolution. C'était en 1969, un temps où on voyait la Révolution partout. Qu'en reste-t-il ? Que reste-t-il de nos amours, que reste-t-il de nos beaux jours ? Que reste-t-il de tout cela ? Dis-le moi...

Oh, Marco Valdo M.I., mon ami, tu as parfaitement raison de poser ainsi la question de la révolution. Elle a agité bien des têtes, bien des gens, bien des jours... J'aime beaucoup que tu nous interroges à ce sujet. Je ferai court, tout en me laissant le soin d'y revenir. Si l'on prend la Révolution comme cette entité absolue et rédemptrice, elle connaîtra le sort de tous les rédempteurs... Elle finira immanquablement dans le néant. Maintenant, si on la fait vivre dans le monde où elle se meut, c'est-à-dire dans le réel quotidien et historique, au cœur de la Guerre de Cent Mille Ans, elle se montre pour ce qu'elle est, une action multiforme et démultipliée par chaque décision, chaque geste de chaque personne qui refuse de se soumettre, qui refuse d'admettre la fatalité de la domination de la richesse, de l'argent, du pouvoir... Elle est dans toute conscience qui met en œuvre cette belle idée que dessinent en une arabesque intemporelle ces quelques mots : Ora e sempre : resistenza ! Et en effet, vue ainsi, sa tâche est infinie et rien ne pourra jamais l'arrêter. Et nous, pauvres bêtes de somme que nous sommes, nous n'arrêterons donc pas de tisser le linceul de ce monde argenté, mensonger et menteur, sans odorat, inconscient et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
ÉGALITÉ

Je t'ai vu là par terre
Au soleil du matin
Bras et jambes cassés
De douleur.
Ils disaient que tu étais fou
Mais je dois remercier ta folie.

Je t'ai vu là par terre
Puis, la veste du patron
Qui t'a tué
T'a couvert le visage.
Ils t'ont couvert vite
Pour eux, tu étais juste bon à jeter.

Ils disent : Nous sommes égaux
Mais je voudrais savoir
Égaux devant qui ?
Égaux par quoi pour qui ?

C'est facile pour vous
De dire que nous sommes égaux
devant une justice partisane.
Qu'est-elle cette justice
Si ce n'est votre garde quotidienne.

Ils disent : Nous sommes égaux
Mais je voudrais savoir
Égaux devant qui ?
Égaux par quoi pour qui ?

C'est facile pour vous
qui avez tout en mains
De dire que nous sommes égaux devant Dieu.
C'est votre Dieu,
C'est un Dieu que je n'accepte et ne connais pas.

Tu disais ceci et autre chose
Ils te disaient fou
Mais ce à quoi tu croyais sera fait.
À la loi du patron
Nous répondrons par Révolution.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 20/5/2013 - 14:27




Langue: français

Tiré de l'enregistrement en direct de la première représentation du spectacle de Dario Fo « On y pense et chant n°.2 », mis en scène à la Bourse du Travail de Milan le 8 avril 1969

Le texte qui passe sur l'écran est celui publié dans le livret édité par Giorgio Bertani Editore en novembre 1972 et il est légèrement différent de celui chanté par Caterina Bueno, que je rapporte de suite :
ÉGALITÉ

Tu es mort sur le chantier,
Du toit, tu es tombé,
Écrabouillé dans la chaux sanglante.
La veste du patron qui t'a tué.
T'a recouvert le visage
Vite, ils t'ont caché,
Pour eux, tu étais juste bon à jeter.

Ils disent vous êtes égaux
Mais je voudrais savoir égaux à qui?
Égaux devant qui ?
Égaux pourquoi et pour qui ?

C'est facile pour vous
Qui avez tout en mains
De dire que nous sommes égaux devant Dieu.
C'est votre Dieu,
C'est un Dieu que je n'accepte et ne connais pas.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 20/5/2013 - 14:28


The Gang
2016
Calibro 77
calibro 77



(Questa è una versione live, precedente dall'album)




Dq82 - 29/1/2017 - 11:59


Ho riascoltato questa canzone sia nella versione originale di Pietrangeli che in quella dei Gang e nel testo riportato dal Deposito e anche da noi fino a pochi minuti fa c'erano varie inesattezze, alcune secondo me non di poco conto. Ora il testo dovrebbe essere quello corretto. Forse Marco Valdo può aggiornare la sua versione francese.

Lorenzo - 18/2/2024 - 22:42


Stasera davanti al cantiere qualcuno ha lasciato un cartello con le parole di questa canzone (all'inizio nella versione di Caterina Bueno)

Uguaglianza


fateci un parco


via Mariti

18/2/2024 - 23:24


FACCIAMOCI un parco! - Sabato 23 marzo tuttɜ in piazza.
Manifestazione ore 15:30 - via di Novoli.
SÌ PARCO PUBBLICO – NO CENTRO COMMERCIALE IN VIA MARITI – BASTA MORTI SUL LAVORO

Per definire quello che è successo il 16 febbraio scorso in via Mariti ci rifiutiamo di parlare di tragedia: le morti degli operai sono state una strage, il risultato inevitabile di politiche scellerate, che considerano la perdita di vite umane come un costo accettabile e preventivato per la ricerca del profitto di pochissimi.

Le morti sul lavoro in Italia sono circa mille ogni anno; una carneficina silenziosa che si consuma nella completa indifferenza delle istituzioni, fino al giorno in cui una morte è meno ignorabile delle altre, per esempio perché a morire sono tante persone insieme, e non se ne vanno nel silenzio ma con un boato che fa tremare le finestre di un intero quartiere, costringendo a guardare anche chi ha sempre scelto di distogliere lo sguardo.

Come ogni volta, i rappresentanti delle istituzioni si affrettano quindi a esprimere il loro cordoglio, riempiendosi la bocca di vuoti “mai più”, per poi dimenticare tutto il giorno successivo. Ma finché le condizioni sistemiche e le logiche di profitto che hanno causato quelle morti permarranno, lɜ lavoratorɜ continueranno a morire.

Per questo scenderemo in piazza per dire una volta per tutte BASTA.

BASTA a un mercato del lavoro deregolamentato, alla selva di appalti e subappalti in cui a ogni passaggio le ditte coinvolte nei cantieri - e in via Mariti erano più di 60 - cercano di aumentare il loro margine di profitto tagliando sul costo del lavoro, sulla qualità dei materiali, sulla sicurezza dellɜ lavoratorɜ.

BASTA a orari di lavoro disumani e stipendi da fame, al lavoro precario e irregolare, ai contratti a chiamata, al caporalato: basta a tutto ciò che ci sottrae forza contrattuale costringendoci ad accettare l’inaccettabile. Se non smantelliamo questo sistema, aggiungere controlli, procedure e corsi sulla sicurezza non è che dare un’ipocrita passata di vernice su un edificio a cui stanno crollando le fondamenta.

BASTA ai CPR e alle politiche che criminalizzano l’immigrazione, costringendo chi viene in Italia ad accettare condizioni di lavoro inumane e persino la possibilità di morire, piuttosto che andare incontro all’alternativa: venir espulsə, oppure rinchiusə, torturatə e uccisə nei nostri lager del terzo millennio.

Il 23 marzo scendiamo in piazza per dire BASTA MORTI SUL LAVORO NO AL CENTRO COMMERCIALE IN VIA MARITI FACCIAMOCI UN PARCO!

assemblea 16 febbraio


Manifestazione 23 Marzo

20/3/2024 - 11:06




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