Prima lavoravo tra fiori e covoni,
ora son qui a mangiar siliconi,
la vita per la terra è molto dura,
ora son qui, reparto verniciatura.
In fretta sono invecchiato,
fin dentro consumato
In fretta sono invecchiato
fin dentro son consumato.
Ricordi Maria le sere d'estate,
quelle distese dal verde isolate,
ricordi Maria che bello che è stato,
quello che il prete chiamava peccato
Ma in fretta sono invecchiato,
fin dentro consumato
in fretta sono invecchiato,
fin dentro son consumato.
E molti sabati sono passati,
tante notti senza esserci amati,
tu taci per non farmi del male,
ma tra di noi niente è più uguale.
Maria impotente mi han fatto diventare
l'amore non potremo più fare,
quelli impotente mi han fatto diventare
l'amore non potremo più fare.
Tutto già mi avevano preso,
le mani, il sole, il sorriso,
tutto già mi avevan rubato,
e adesso son disperato
e quando la notte mi vorrai baciare
l'amore non potrò più fare
e quando sarai stanca di farti abbracciare
ricorda, l'amore non posso più fare.
ora son qui a mangiar siliconi,
la vita per la terra è molto dura,
ora son qui, reparto verniciatura.
In fretta sono invecchiato,
fin dentro consumato
In fretta sono invecchiato
fin dentro son consumato.
Ricordi Maria le sere d'estate,
quelle distese dal verde isolate,
ricordi Maria che bello che è stato,
quello che il prete chiamava peccato
Ma in fretta sono invecchiato,
fin dentro consumato
in fretta sono invecchiato,
fin dentro son consumato.
E molti sabati sono passati,
tante notti senza esserci amati,
tu taci per non farmi del male,
ma tra di noi niente è più uguale.
Maria impotente mi han fatto diventare
l'amore non potremo più fare,
quelli impotente mi han fatto diventare
l'amore non potremo più fare.
Tutto già mi avevano preso,
le mani, il sole, il sorriso,
tutto già mi avevan rubato,
e adesso son disperato
e quando la notte mi vorrai baciare
l'amore non potrò più fare
e quando sarai stanca di farti abbracciare
ricorda, l'amore non posso più fare.
Contributed by The Lone Ranger - 2010/8/6 - 09:23
Language: French
Version française – L'IMPUISSANT – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – L'impotente – Assemblea Musicale Teatrale – Giampiero Alloisio e Bruno Biggi – 1976
Tu sais, Lucien mon ami l'âne, les hommes, les paysans ont dû quitter les campagnes afin de ne pas y périr. On leur disait qu'il y avait du travail dans les industries des villes, qu'ils pourraient y gagner leur vie et celle de leur famille. En somme, ils n'avaient pas le choix. Ils furent des millions à devoir délaisser leurs campagnes, leur pays, pour aller perdre leur vie et celle de leur famille à la gagner dans les ateliers de la civilisation citadine.
Je sais, je sais, dit Lucien l'âne, j'en ai vu partir tant et tant, qui laissaient derrière eux le vent, le soleil, les amis, les parents, femme et enfants. Ils partaient au loin beaux et forts encore un matin de printemps. Ils partaient vers une vie meilleure, qu'on leur avait dit, qu'on leur avait même souvent garantie. Ils revenaient, quand ils revenaient, d'abord avec enthousiasme, puis au fil du temps, de plus en plus lointains, de plus en plus gris, de plus en plus éteints. Souvent ils étaient atteints de curieuses maladies : les uns y laissaient leurs poumons, d'autres y laissèrent leur foie, certains ne revenaient même pas... Ils étaient en terre là-bas.
Oui, Lucien l'âne, tu as connu tout çà et moi aussi, je sais toutes ces choses. Je connais les effets de la tuberculose et de la silicose... Mais ici, c'est un autre cas, tout aussi déroutant... L'histoire d'un homme que les poisons du travail ont rendu impuissant. Et du coup, il ne peut plus vivre son histoire d'amour avec Marie... On lui a ainsi brisé la vie. Il est difficile de quantifier le malheur, la détresse, l'effondrement de l'être... Mais, crois-moi Lucien, le dommage infligé à cet homme est considérable et rien ne pourra le réparer.
Je vois, je vois, dit Lucien l'âne. Voilà encore un de ces effets aussi collatéraux que pervers de cette exploitation des hommes qui est au cœur de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres pour accroître leur pouvoir, leurs privilèges et leur richesse. Raison de plus pour tisser et tisser encore le linceul de ce monde assassin, pervers et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Chanson italienne – L'impotente – Assemblea Musicale Teatrale – Giampiero Alloisio e Bruno Biggi – 1976
Tu sais, Lucien mon ami l'âne, les hommes, les paysans ont dû quitter les campagnes afin de ne pas y périr. On leur disait qu'il y avait du travail dans les industries des villes, qu'ils pourraient y gagner leur vie et celle de leur famille. En somme, ils n'avaient pas le choix. Ils furent des millions à devoir délaisser leurs campagnes, leur pays, pour aller perdre leur vie et celle de leur famille à la gagner dans les ateliers de la civilisation citadine.
Je sais, je sais, dit Lucien l'âne, j'en ai vu partir tant et tant, qui laissaient derrière eux le vent, le soleil, les amis, les parents, femme et enfants. Ils partaient au loin beaux et forts encore un matin de printemps. Ils partaient vers une vie meilleure, qu'on leur avait dit, qu'on leur avait même souvent garantie. Ils revenaient, quand ils revenaient, d'abord avec enthousiasme, puis au fil du temps, de plus en plus lointains, de plus en plus gris, de plus en plus éteints. Souvent ils étaient atteints de curieuses maladies : les uns y laissaient leurs poumons, d'autres y laissèrent leur foie, certains ne revenaient même pas... Ils étaient en terre là-bas.
Oui, Lucien l'âne, tu as connu tout çà et moi aussi, je sais toutes ces choses. Je connais les effets de la tuberculose et de la silicose... Mais ici, c'est un autre cas, tout aussi déroutant... L'histoire d'un homme que les poisons du travail ont rendu impuissant. Et du coup, il ne peut plus vivre son histoire d'amour avec Marie... On lui a ainsi brisé la vie. Il est difficile de quantifier le malheur, la détresse, l'effondrement de l'être... Mais, crois-moi Lucien, le dommage infligé à cet homme est considérable et rien ne pourra le réparer.
Je vois, je vois, dit Lucien l'âne. Voilà encore un de ces effets aussi collatéraux que pervers de cette exploitation des hommes qui est au cœur de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres pour accroître leur pouvoir, leurs privilèges et leur richesse. Raison de plus pour tisser et tisser encore le linceul de ce monde assassin, pervers et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
L'IMPUISSANT
Avant je travaillais parmi les fleurs et les blés
À présent, je suis ici à manger leurs saletés
La vie et le travail de terre sont fort durs
Maintenant, je suis ici au département peinture.
Et j'ai vieilli rapidement
Consumé jusqu'au dedans
Et j'ai vieilli rapidement
Consumé jusqu'au dedans
Rappelle-toi Maria les soirs d'été
Ces étendues perdues dans la verdure,
Rappelle-toi Maria c'était beau, c'était pur
Ce que le prêtre appelait péché.
Et j'ai vieilli rapidement
Consumé jusqu'au dedans
Et j'ai vieilli rapidement
Consumé jusqu'au dedans
Et nombre de samedis sont passés,
Tant de nuits sans s'être aimés,
Tu te tais pour ne pas me faire de mal,
Mais entre nous rien n'est plus normal.
Maria, ils m'ont rendu impuissant
Je ne peux plus te faire l'amour
Ce sont eux qui m'ont rendu impuissant;
Je ne peux plus te faire l'amour.
Ils m'avaient déjà tout pris
Les mains, le soleil, le sourire
Ils m'avaient déjà tout pris,
Et à présent, mon désespoir est pire
Et quand dans la nuit tu voudras me baiser
Je ne pourrai plus te faire l'amour
Et quand tu seras lasse de te faire embrasser
Souviens-toi, je ne peux plus faire l'amour.
Avant je travaillais parmi les fleurs et les blés
À présent, je suis ici à manger leurs saletés
La vie et le travail de terre sont fort durs
Maintenant, je suis ici au département peinture.
Et j'ai vieilli rapidement
Consumé jusqu'au dedans
Et j'ai vieilli rapidement
Consumé jusqu'au dedans
Rappelle-toi Maria les soirs d'été
Ces étendues perdues dans la verdure,
Rappelle-toi Maria c'était beau, c'était pur
Ce que le prêtre appelait péché.
Et j'ai vieilli rapidement
Consumé jusqu'au dedans
Et j'ai vieilli rapidement
Consumé jusqu'au dedans
Et nombre de samedis sont passés,
Tant de nuits sans s'être aimés,
Tu te tais pour ne pas me faire de mal,
Mais entre nous rien n'est plus normal.
Maria, ils m'ont rendu impuissant
Je ne peux plus te faire l'amour
Ce sont eux qui m'ont rendu impuissant;
Je ne peux plus te faire l'amour.
Ils m'avaient déjà tout pris
Les mains, le soleil, le sourire
Ils m'avaient déjà tout pris,
Et à présent, mon désespoir est pire
Et quand dans la nuit tu voudras me baiser
Je ne pourrai plus te faire l'amour
Et quand tu seras lasse de te faire embrasser
Souviens-toi, je ne peux plus faire l'amour.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2010/8/10 - 21:43
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Album “Dietro le sbarre”
Parole e musica di Giampiero Alloisio e Bruno Biggi
Testo trovato su La Brigata Lolli