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Tutti assolti

Talco
Langue: italien


Talco

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(Talco)


2004
Tutti Assolti

Talco

"Nel 2 novembre del 2001, i padroni del lavoro del Petrolchimico di Marghera, dove persero la vita 152 operai a causa di malattia derivanti dall’inquinamento al cloruro di vinile sui posti di lavoro, vengono tutti assolti, di fronte allo strazio di familiari delle vittime, depredati ancora una volta di una giustizia che avrebbe almeno attenuato il dolore per la perdita dei propri cari. Brano dedicato ai morti di Marghera e, più in generale, a tutte le persone che, lavorando per vivere, muiono a causa del lavoro e della noncuranza di chi ha interessi privati a non salvaguardare i loro diritti fondamentali, il diritto alla sicurezza e alla salute."
Tra i baluardi del progresso e della proprietà
Un uomo cerca nella giustizia la sua libertà
Ma la giustizia è un’insana e assurda utopia
Rinchiusa negli scranni di finanza ed economia
Famiglie affrante la corruzione ora è la civiltà
La rabbia e un pugno chiuso inseguon dritte la verità
I sogni lacerati in un’aula di tribunale
Due volte uccisi dal capitale transnazionale

Suonano le sirene
Vanno morte gli operai
Vedono ma fan finta di non sapere
Magistrati e usurai
Si compiace il padrone
Loda la sua impunità
Ma chi strisce sopra i corpi delle persone
Mai al sicuro sarà

[parlato]
"Marghera 2 novembre, un velo di sangue scende sulle strade: la dignità di 160 operai calpestata dai signori del lavoro. Per quanto ancora le catene della morte terranno legata la nostra giustizia? Quante vite ancora marciranno dietro l’immunità dei porci signori degli affari?"

Suonano le sirene
Vanno a morte gli operai
Ma c’è chi quelle fabbriche della morte
Non dimenticherà

envoyé par margherita - 15/6/2010 - 22:15



Langue: français

Version française – TOUS ACQUITTÉS – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Tutti assolti – Talco – 2004

La chanson de Talco se réfère plus précisément à la dramatique condition des ouvriers de la pétrochimie de Marghera (157 morts... au moins et de très nombreux cancers) et au procès qui en 2001, en première instance, conduisit à l'acquittement de tous les dirigeants et des entreprises impliquées.
Les ouvriers sont conduits à la morts pour le plus grand profit du capital...

C'est vrai dans les mines, c'est vrais dans la chimie, c'est vrai dans l'industrie métallurgique, c'est vrai chez Éternit... C'est vrai aussi chez les cols blancs... Suicides, dépressions, accidents cardiaques...
Partout, à tous les étages, on meurt du travail.

Mais quand donc cessera ce massacre ?
TOUS ACQUITTÉS

Derrière les remparts du progrès et de la propriété
Dans la justice, un homme cherche sa liberté
Mais la justice est insensée et absurde utopie
Engoncée dans les fauteuils de la finance et de l'économie
La civilisation se corrompt, les familles épuisées,
La rage et le poing fermé, elles suivent de près la vérité
Les rêves lacérés dans un tribunal
Deux fois tués par le capital international.

Les sirènes sonnent
Les ouvriers vont à la mort
Magistrats et profiteurs
Le voient mais font semblant de ne pas savoir
Le patron se réjouit
Loue son impunité
Mais celui qui glisse sur le corps des personnes
Jamais ne sera à l'abri.

[parlé]

« Marghera 2 novembre, un voile de sang descend sur les rues, la dignité de 160 travailleurs foulée par les seigneurs du travail. Pour combien de temps encore les chaînes de la mort tiendront-elles encore notre justice ? Combien de vies encore à pourrir derrière l'immunité des porcs seigneurs des affaires ? »

Sonnent les sirènes
Les ouvriers vont à la mort
Mais il y a ceux qui n'oublieront pas
Ces fabriques de la mort

envoyé par Marco Valdo M.I. - 17/6/2010 - 16:59




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