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Prisons

François Béranger
Langue: français


François Béranger

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Les chansons nous racontent que dans les vieilles prisons
à Nantes ou bien ailleurs y'avait des prisonniers
qui se la coulaient douce dans les filles des geôliers
Elles y venaient les voir tous les soirs au coucher
Mais les chansons disent pas ce qu'elles leur-z-y faisaient
Ce qu'elles leur-z-y faisaient les filles des geôliers

Elles devaient leur-z-y-faire des choses pour oublier
des choses qu'il y a que les filles pour vous y faire goûter
Des choses qui font qu'la peine elle est douce à passer
Quand ils en avaient marre des filles des geôliers
ils leur disaient câlins délie-moi donc les mains
Délie-moi donc les mains j'me sauve demain matin

Où qu'il est l'temps béni des prisons pleines d'amour
où les filles sans scrupules v'naient vous prêter leur cul
où les filles sans scrupules v'naient vous donner leur coeur
Les temps bénis sont morts où c'était pas miracle
quand on était taulard de pouvoir bavarder
avec des gardiens même si c'était des chiens

Un gardien ou un chien c'est quand même plus humain
que des portes électriques des camisoles chimiques
que des portes électriques des camisoles chimiques
A la place de filles des filles des geôliers
ils ont la veuve poignet la branlette sauvage
la masturbation jusqu'à devenir dingue

Je vis dans un pays et c'est aussi le vôtre
où un gamin perdu à Fleury-Mérogis
pour un vol de bagnole se fait serrer la vis
On la lui serre tellement la vis qu'il en peut plus
Un jour la coupe est pleine et on l'retrouve pendu
Bon Dieu quel beau pays! Bon Dieu quel beau pays!

envoyé par Nicola Ruggiero - 3/12/2005 - 20:35



Langue: espéranto

tradukis George Lagrange - kantas Ĵak Lepŭil
traduzione di George Lagrange - canta Jacques Lepuil

Mi dankas Cez' kaj Blazio por la teksto korektita
Ringrazio Cez' e Blazio per il testo corretto

el/da: http://www.cinquantini.it/esperant/kan...
Rakontas olda kant', ke iam en prizon'
laŭdire 'stas en Nant', sidadis ja kaptit',
sed kiu ĝuis pro l' filino de gardist'.
Nu, kion faris ŝi ne diras la kanzon'
vizitis ŝi vespere lin en prizon-lit',
kaj restis dum la nokt' filino de l' gardist'.

Do kion faris ŝi ne diras la kanzon'
sendube en vesper' ŝi lulis per kares'
sendube en la nokt' ŝi lulis al forges'.
Sed poste diris li, tiklante ĉe l' menton';
- Knabino, estas mi nun laca de amor',
malligu manojn vi, mi fuĝos morgaŭ for. -

Forpasis bona temp' de amo en prizon'
en kiu gardistin', knabino sen skrupul'
allogis per la kor', konsolis per la vulv'.
Formortis bona temp' de inoj sen kalson'
en kiu la kaptit' rilati povis kun
filino de gardist' aŭ eĉ kun nura hund'.

Knabino eĉ la hundo tamen 'stas person'
'stis tamen vera vivo pli humana ol
la elektrona pord' kaj kemi-kamizol'.
Anstataŭ la knabin' nun restas sen rezon'
nur la Vidvin' Permane, la svingo de la tub'
kaj plu ĝis la frenez' solece la masturb'.

Ekzistas en la lando nun model-prizon'
en kiu sidis bubo pro la stel' de aŭt'
lin dresis la gardisto kaj taniĝis haŭt'
En la model-prizon', prizono sen pardon'
prizono sen knabin' sed kun ŝtaldsisciplin'
kaj simple je la fin' la knab' pendumis sin.

envoyé par Nicola Ruggiero - 3/12/2005 - 20:40




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