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Le soldat

Michel Bühler
Langue: français


Michel Bühler

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De ses guerres lointaines,
Quand le soldat revint,
Se mit à la fontaine,
Au bout de mon jardin.
Si ma mémoire est bonne,
(Je ne suis sûr de rien)
C'était un jour d'automne
Hier ou bien demain.

Tous les gens du village
S'approchèrent de lui.
Le patron du garage
Lui dit: "Tu as vieilli".
Devant sa pauvre mine
Et son habit râpé
Les gamins, les gamines
Ont couru se cacher.

Il dit: "Une lumière
A disparu en moi.
Ce que l'on m'a fait faire,
Je n'en parlerai pas.
Je vous vois sur la place
Comme des étrangers:
Est-ce le temps qui passe,
Ou moi qui ai changé?

Vous dites que ma mère...
Mais je n'en ai rien su!
J'irai au cimetière
Pour un dernier salut.
Ainsi s'écrit l'Histoire:
On se bat tant et plus,
On fête la victoire
Et l'on a tout perdu.

Elle habite à la ville,
Celle qui m'avait dit:
"Tu peux partir tranquille"!
N'en parlons plus, tant pis.
J'en ai connu bien d'autres,
Et j'en retrouverai,
Qui vous oublient quand votre
Argent s'est envolé.

Et les Grands de la Terre,
Tous ceux que j'ai servis,
Qui me flattaient naguère,
M'ont oubié aussi.
Il me reste la route:
Plus rien à faire par là.
Mais il faut qu'on m'écoute
Une dernière fois".

Alors, la plus petite,
En pleurant, a donné
Un baiser, vite, vite,
Au soldat qui parlait
D'une pauvre voix qui tremble:
"Voici ce que je sais:
Les guerres se ressemblent,
Ne vous battez jamais!

Les guerres se ressemblent,
Ne vous battez jamais"!

Si ma mémoire est bonne,
Il reprit son chemin.
C'était un jour d'automne,
Hier, ou bien demain,

C'était un jour d'automne,
Hier, ou bien demain.

envoyé par adriana - 28/11/2005 - 19:03



Langue: italien

Versione italiana di Jean-Philippe Pettinotto
IL SOLDATO

Dalle sue guerre lontane,
Quando il soldato ritornò,
Si mise alla fontana,
Al fondo del mio giardino.
Se la mia memoria è buona,
(Non sono sicuro di nulla)
Era un giorno d'autunno
Ieri o forse domani.

Tutta la gente del villaggio
Si avvicinò a lui.
Il proprietario dell'autorimessa
Gli dice: "sei invecchiato„
davanti alla sua povera cera
Ed al suo vestito liso
I monelli, le monelle
sono corsi a nascondersi.

Dice: "Una luce
È scomparsa in me.
Di ciò che mi hanno fatto fare,
Non ne parlerò.
Vi vedo sulla piazza
Come degli stranieri:
È il tempo che passa,
O io che sono cambiato?

Voi dite che mia madre...
Ma non ne ho saputo nulla!
Andrò al cimitero
Per un ultimo "ciao".
Così si scrive la Storia:
Ci si batte tanto e più,
Si celebra la vittoria
E si è perso tutto.

Lei abita in città,
Quella che mi aveva detto:
"Puoi partire sereno„!
Non ne parliamo più, peccato.
Ne ho conosciute tante altre,
E ne ritroverò,
di quelle che vi dimenticano quando il vostro
denaro è sparito.

Ed i Grandi della terra,
Tutti coloro che ho servito,
Che mi adulavano una volta,
mi hanno anche loro dimenticato.
Mi resta la strada:
Non ho più nulla da fare qua.
Ma bisogna che mi si ascolti
Un'ultima volta ".

Allora, la più piccola,
Piangendo, ha dato
Un bacio, veloce, veloce,
Al soldato che parlava
Di una povera voce che trema:
"Ecco ciò che so:
Le guerre si assomigliano,
Non scontratevi mai!

Le guerre si assomigliano,
Non scontratevi mai "!

Se la mia memoria è buona,
Riprese il suo cammino.
Era un giorno d'autunno,
Ieri, o forse domani,

Era un giorno d'autunno,
Ieri, o forse domani.

envoyé par Jean-Philippe Pettinotto - 30/5/2006 - 11:19




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