Album: Credere ai ricordi
La gente cammina bella dritta e a testa bassa
se ne torna a casa con le mani in tasca
scende il buio nelle strade del centro
se ne va a coprire crateri e cemento
In tutta la città c’è un solo bar aperto
dentro c’è Rimbaud ubriaco perso
annega nell’assenzio la sua nostalgia
causata dal rogo dei libri di poesia
in una tranquilla notte di regime……
Al ministero dell’amore
hanno appena cominciato con le torture
Socrate sfinito è lì che butta sangue
giura che ha finito di fare domande
Animali armati con in testa un fez
arrestano chiunque ha troppo buon senso
povero Voltaire ormai non hai più scampo
in piazza ti sta già aspettando un autodafè…
in una tranquilla notte di regime… …
O Signora Libertà sta sicura che le prende
Io giudice Censura ci metto la mia firma
Stanotte han lapidato chi voleva fare sogni
Gandhi e Luther King, sarete fatti fuori.
Chiuso nel suo studio il professor Marconi
annota le sue “E” di fianco a certi nomi
ormai da qualche tempo ruga troppo dritto
lo chiuderanno in cella sperando che stia zitto
in una tranquilla notte di regime… …
Nelle case sorvegliate la gente sta dormendo
Ma un bambino trasgressore non riesce a prender sonno
scrive sui muri con la sua matita rossa
“il regime crollerà statene sicuri”
se ne torna a casa con le mani in tasca
scende il buio nelle strade del centro
se ne va a coprire crateri e cemento
In tutta la città c’è un solo bar aperto
dentro c’è Rimbaud ubriaco perso
annega nell’assenzio la sua nostalgia
causata dal rogo dei libri di poesia
in una tranquilla notte di regime……
Al ministero dell’amore
hanno appena cominciato con le torture
Socrate sfinito è lì che butta sangue
giura che ha finito di fare domande
Animali armati con in testa un fez
arrestano chiunque ha troppo buon senso
povero Voltaire ormai non hai più scampo
in piazza ti sta già aspettando un autodafè…
in una tranquilla notte di regime… …
O Signora Libertà sta sicura che le prende
Io giudice Censura ci metto la mia firma
Stanotte han lapidato chi voleva fare sogni
Gandhi e Luther King, sarete fatti fuori.
Chiuso nel suo studio il professor Marconi
annota le sue “E” di fianco a certi nomi
ormai da qualche tempo ruga troppo dritto
lo chiuderanno in cella sperando che stia zitto
in una tranquilla notte di regime… …
Nelle case sorvegliate la gente sta dormendo
Ma un bambino trasgressore non riesce a prender sonno
scrive sui muri con la sua matita rossa
“il regime crollerà statene sicuri”
envoyé par adriana - 24/4/2010 - 14:27
Langue: français
Version française – NUIT TRANQUILLE DU RÉGIME – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Una tranquilla notte di regime – Emily County Folk – 2007
La terre parfois parle. Elle nous raconte les histoires anciennes et proches qui l'ont marquée profondément par le sang e t le courage. La terre parfois chante. Elle se fait entendre par le bruit du vent qui caresse le blé de l'été. La terre parfois enseigne. Elle nous amène par la saveur noire du vin à apprécier les fruits de sa tradition. Mais pour l'entendre parler, chanter, raconter, il faut savoir écouter. C'est seulement ainsi que ses histoires deviennent des mots, que le vent violon et le vin danse. Les Emily County Folk veulent par leur musique rendre à leur terre – l'Émilie – sa voix. En 2006, ils commencèrent à rassembler les notes allègres de la tradition irlandaise, les poésies de Fabrizio De André, les récits des vieux partisans, mélangeant le tout avec le son de l'accordéon, de la flute, du violon et de la mandoline, s'attachant à leurs racines profondes pour résister au monde des années zéro qui leur appartient peu. Ainsi ils initièrent, par hasard, un voyage chargé de mots pour penser et de musique pour danser, qui partant de Parme, leur ville, battit en long et en large la via Emilia, passant des rues du Bruskers festival de Ferrara, avançant aux côtés de l'ANPI (Association nationale des Partisans d'Italie) allant dans ces endroits où il était encore possible de témoigner qu'il existe un monde différent et vivant, nonobstant l'avancée impériale du village global.
Emily County Folk – 2007
Chanson italienne – Una tranquilla notte di regime – Emily County Folk – 2007
La terre parfois parle. Elle nous raconte les histoires anciennes et proches qui l'ont marquée profondément par le sang e t le courage. La terre parfois chante. Elle se fait entendre par le bruit du vent qui caresse le blé de l'été. La terre parfois enseigne. Elle nous amène par la saveur noire du vin à apprécier les fruits de sa tradition. Mais pour l'entendre parler, chanter, raconter, il faut savoir écouter. C'est seulement ainsi que ses histoires deviennent des mots, que le vent violon et le vin danse. Les Emily County Folk veulent par leur musique rendre à leur terre – l'Émilie – sa voix. En 2006, ils commencèrent à rassembler les notes allègres de la tradition irlandaise, les poésies de Fabrizio De André, les récits des vieux partisans, mélangeant le tout avec le son de l'accordéon, de la flute, du violon et de la mandoline, s'attachant à leurs racines profondes pour résister au monde des années zéro qui leur appartient peu. Ainsi ils initièrent, par hasard, un voyage chargé de mots pour penser et de musique pour danser, qui partant de Parme, leur ville, battit en long et en large la via Emilia, passant des rues du Bruskers festival de Ferrara, avançant aux côtés de l'ANPI (Association nationale des Partisans d'Italie) allant dans ces endroits où il était encore possible de témoigner qu'il existe un monde différent et vivant, nonobstant l'avancée impériale du village global.
Emily County Folk – 2007
NUIT TRANQUILLE DU RÉGIME
Les gens cheminent tout dret et la tête basse
Ils tendent chez eux les mains dans les poches
Ils descendent dans l'obscurité des rues du centre
S'en vont couvrir les cratères de ciment.
Dans toute la ville, il y a un seul bar ouvert
Dedans, Rimbaud soûl perdu
Noie dans l'absinthe sa nostalgie
Causée par l'incinération des livres de poésies.
Dans la nuit tranquille du régime.
Au ministère de l'amour
Ils ont à peine commencé à torturer
Socrate épuisé est là qui répand son sang
Il jure qu'il a finit de poser des questions.
Des animaux armés avec sur la tête un fez
Arrêtent quiconque a du bon sens
Le pauvre Voltaire n'a plus désormais d'échappatoire
Sur la place, t'attend déjà l'autodafé...
Dans la nuit tranquille du régime...
Madame la Liberté sois sûre qu'on les prend
Moi, juge Censure, j'y mets ma signature
Cette nuit, ils ont lapidé qui voulait rêver
Gandhi et Luther King, vous serez éliminés.
Enfermé dans son bureau, le Professeur Marconi
Pose ses « E » à côté de certains noms
Depuis quelques temps déjà il parle trop
Ils vont l'enfermer dans une cellule en espérant qu'il se taise.
Dans la nuit tranquille du régime...
Dans leurs maisons surveillées, les gens dorment
Mais un enfant insoumis n'arrive pas à dormir
Il écrit sur les murs avec son crayon rouge
« Le régime croulera soyez-en sûrs ».
Les gens cheminent tout dret et la tête basse
Ils tendent chez eux les mains dans les poches
Ils descendent dans l'obscurité des rues du centre
S'en vont couvrir les cratères de ciment.
Dans toute la ville, il y a un seul bar ouvert
Dedans, Rimbaud soûl perdu
Noie dans l'absinthe sa nostalgie
Causée par l'incinération des livres de poésies.
Dans la nuit tranquille du régime.
Au ministère de l'amour
Ils ont à peine commencé à torturer
Socrate épuisé est là qui répand son sang
Il jure qu'il a finit de poser des questions.
Des animaux armés avec sur la tête un fez
Arrêtent quiconque a du bon sens
Le pauvre Voltaire n'a plus désormais d'échappatoire
Sur la place, t'attend déjà l'autodafé...
Dans la nuit tranquille du régime...
Madame la Liberté sois sûre qu'on les prend
Moi, juge Censure, j'y mets ma signature
Cette nuit, ils ont lapidé qui voulait rêver
Gandhi et Luther King, vous serez éliminés.
Enfermé dans son bureau, le Professeur Marconi
Pose ses « E » à côté de certains noms
Depuis quelques temps déjà il parle trop
Ils vont l'enfermer dans une cellule en espérant qu'il se taise.
Dans la nuit tranquille du régime...
Dans leurs maisons surveillées, les gens dorment
Mais un enfant insoumis n'arrive pas à dormir
Il écrit sur les murs avec son crayon rouge
« Le régime croulera soyez-en sûrs ».
envoyé par Marco Valdo M.I. - 24/4/2010 - 22:08
Pour bien des peuples, à commencer pour l'égyptien (aujourd'hui et bien d'autres demain), cette chanson mérite d'être écoutée, chantée, multipliée à l'infini, même sur la mer, même dans le désert...
J’en profite pour soumettre une version française corrigée de quelques imperfections...
Peuple égyptien, encore un effort pour devenir révolutionnaire !
Et demain, qui ?
Les paris sont ouverts...
Bien cordial
Marco Valdo M.I.
NUIT TRANQUILLE DU RÉGIME
Version française – NUIT TRANQUILLE DU RÉGIME – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Una tranquilla notte di regime – Emily County Folk – 2007
La terre parfois parle. Elle nous raconte les histoires anciennes et proches qui l'ont marquée profondément par le sang et le courage. La terre parfois chante. Elle se fait entendre par le bruit du vent qui caresse le blé de l'été. La terre parfois enseigne. Elle nous amène par la saveur noire du vin à apprécier les fruits de sa tradition. Mais pour l'entendre parler, chanter, raconter, il faut savoir écouter. C'est seulement ainsi que ses histoires deviennent des mots, que le vent violone et le vin danse. Les Emily County Folk veulent par leur musique rendre à leur terre – l'Émilie – sa voix. En 2006, ils commencèrent à rassembler les notes allègres de la tradition irlandaise, les poésies de Fabrizio De André, les récits des vieux partisans, mélangeant le tout avec le son de l'accordéon, de la flûte, du violon et de la mandoline, s'attachant à leurs racines profondes pour résister au monde des années zéro qui leur appartient peu. Ainsi ils initièrent, par hasard, un voyage chargé de mots pour penser et de musique pour danser, qui partant de Parme, leur ville, battit en long et en large la via Emilia, passant des rues du Bruskers festival de Ferrara, avançant aux côtés de l'ANPI (Association nationale des Partisans d'Italie) allant dans ces endroits où il était encore possible de témoigner qu'il existe un monde différent et vivant, nonobstant l'avancée impériale du village global.
Les gens cheminent tout dret et la tête basse
Ils tendent chez eux les mains dans les poches
Ils descendent dans l'obscurité des rues du centre
S'en vont couvrir les cratères de ciment.
Dans toute la ville, il y a un seul bar ouvert
Dedans, Rimbaud soûl perdu
Noie dans l'absinthe sa nostalgie
Causée par l'incinération des livres de poésies.
Dans la nuit tranquille du régime.
Au ministère de l'amour
Ils ont à peine commencé à torturer
Socrate épuisé est là qui répand son sang
Il jure qu'il a fini de poser des questions.
Des animaux armés avec sur la tête un fez
Arrêtent quiconque a du bon sens
Le pauvre Voltaire n'a plus désormais d'échappatoire
Sur la place, t'attend déjà l'autodafé...
Dans la nuit tranquille du régime...
Madame la Liberté sois sûre qu'on les prend
Moi, juge Censure, j'y mets ma signature
Cette nuit, ils ont lapidé qui voulait rêver
Gandhi et Luther King, vous serez éliminés.
Enfermé dans son bureau, le Professeur Marconi
Pose ses « MI » à côté de certains noms
Depuis quelques temps déjà il parle trop
Ils vont l'enfermer dans une cellule en espérant qu'il se taise.
Dans la nuit tranquille du régime...
Dans leurs maisons surveillées, les gens dorment
Mais un enfant insoumis n'arrive pas à dormir
Il écrit sur les murs avec son crayon rouge
« Le régime croulera soyez-en sûrs ».
J’en profite pour soumettre une version française corrigée de quelques imperfections...
Peuple égyptien, encore un effort pour devenir révolutionnaire !
Et demain, qui ?
Les paris sont ouverts...
Bien cordial
Marco Valdo M.I.
NUIT TRANQUILLE DU RÉGIME
Version française – NUIT TRANQUILLE DU RÉGIME – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Una tranquilla notte di regime – Emily County Folk – 2007
La terre parfois parle. Elle nous raconte les histoires anciennes et proches qui l'ont marquée profondément par le sang et le courage. La terre parfois chante. Elle se fait entendre par le bruit du vent qui caresse le blé de l'été. La terre parfois enseigne. Elle nous amène par la saveur noire du vin à apprécier les fruits de sa tradition. Mais pour l'entendre parler, chanter, raconter, il faut savoir écouter. C'est seulement ainsi que ses histoires deviennent des mots, que le vent violone et le vin danse. Les Emily County Folk veulent par leur musique rendre à leur terre – l'Émilie – sa voix. En 2006, ils commencèrent à rassembler les notes allègres de la tradition irlandaise, les poésies de Fabrizio De André, les récits des vieux partisans, mélangeant le tout avec le son de l'accordéon, de la flûte, du violon et de la mandoline, s'attachant à leurs racines profondes pour résister au monde des années zéro qui leur appartient peu. Ainsi ils initièrent, par hasard, un voyage chargé de mots pour penser et de musique pour danser, qui partant de Parme, leur ville, battit en long et en large la via Emilia, passant des rues du Bruskers festival de Ferrara, avançant aux côtés de l'ANPI (Association nationale des Partisans d'Italie) allant dans ces endroits où il était encore possible de témoigner qu'il existe un monde différent et vivant, nonobstant l'avancée impériale du village global.
Les gens cheminent tout dret et la tête basse
Ils tendent chez eux les mains dans les poches
Ils descendent dans l'obscurité des rues du centre
S'en vont couvrir les cratères de ciment.
Dans toute la ville, il y a un seul bar ouvert
Dedans, Rimbaud soûl perdu
Noie dans l'absinthe sa nostalgie
Causée par l'incinération des livres de poésies.
Dans la nuit tranquille du régime.
Au ministère de l'amour
Ils ont à peine commencé à torturer
Socrate épuisé est là qui répand son sang
Il jure qu'il a fini de poser des questions.
Des animaux armés avec sur la tête un fez
Arrêtent quiconque a du bon sens
Le pauvre Voltaire n'a plus désormais d'échappatoire
Sur la place, t'attend déjà l'autodafé...
Dans la nuit tranquille du régime...
Madame la Liberté sois sûre qu'on les prend
Moi, juge Censure, j'y mets ma signature
Cette nuit, ils ont lapidé qui voulait rêver
Gandhi et Luther King, vous serez éliminés.
Enfermé dans son bureau, le Professeur Marconi
Pose ses « MI » à côté de certains noms
Depuis quelques temps déjà il parle trop
Ils vont l'enfermer dans une cellule en espérant qu'il se taise.
Dans la nuit tranquille du régime...
Dans leurs maisons surveillées, les gens dorment
Mais un enfant insoumis n'arrive pas à dormir
Il écrit sur les murs avec son crayon rouge
« Le régime croulera soyez-en sûrs ».
Marco Valdo M.I. - 29/1/2011 - 10:38
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