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Ta-ta-ta-tartagliando

Lou Amaro
Langue: italien


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Direttamente dalla Lou Amaro Production Inc. per la categoria "Violenze sui primi ministri", una piccola parodia senza pretese. Più che una parodia, una riscrittura. La canzone è stata prodotta quando l'autore è stato ispirato dagli eventi del 13 dicembre 2009, quando il Cavaliere fu colpito da una chiesa volante (anche in Vaticano è arrivata la tecnologia). Ha narrato l'evento sulla musica della bellissima "Le mauvais sujet repenti" di Georges Brassens.
Le parole sono di Lou Amaro e di suo padre, la musica è di Brassens.
Era tranquillo in cima sul suo predellino
protetto da quattro gorilla in Piazza Duomo
ma proprio il santo edificio a un punto schizza
fuori da un punto imprecisato nella mischia

E lui che cade, si ricopre con la giacca
sangue che sgorga dalla bocca e che lo imbratta
e subitanea la gente gli va attorno
ed era questo il primo indizio di un bel giorno

E quello che invece ha compiuto il gesto
viene condotto quasi subito all'arresto
con la folla che grida “boia” “assassino”
forse perchè aveva sporcato il predellino

E se ne parla subito al telegiornale
è una persona folle, non tanto normale
e ci voleva un inventore squilibrato
per mettere a tacere un poco quel malnato

Subito scaturisce la riprovazione
la pena minima qui è l'impiccagione
lesa maestà a quanto pare è il reato
verrà gettato da un aereo decollato

Ed i giornali parlan di vile aggressione
contro qualsiasi naturale inclinazione
e chi dissente viene subito additato
come uno sporco comunista magistrato

Ed i ministri corrono per l'ospedale
a far vedere come il cul si ha da leccare
frattanto lui dice “la gente mi vuol bene”
prima serata sul tg di Emilio Fede

Purtroppo qui sorge spontanea la protesta
a noi di amarla non c'è mai saltato in testa
c'è un solo posto dove abbiamo Berlusconi
e mi dispiace dirlo sono i coglioni

envoyé par Lou Amaro - 20/4/2010 - 11:12


7 aprile 1926.
Mussolini era appena uscito dal palazzo del Campidoglio, dove aveva inaugurato un congresso di chirurgia, quando una donna gli sparò un colpo di pistola, ferendolo di striscio al naso.

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Si chiamava Violet Albina Gibson ed era la figlia di Edward Gibson, primo Barone di Ashbourne e Lord Cancelliere d'Irlanda.

La Gibson, faticosamente sottratta al linciaggio, fu condotta in questura; interrogata, non rivelò la ragione dell'attentato. Si è supposto che l'attentatrice, allora cinquantenne, fosse pazza all'epoca dei fatti e che potesse essere stata indotta al gesto da qualche istigatore sconosciuto. In tal senso furono sollevati pesanti sospetti all'indirizzo di Giovanni Antonio Colonna di Cesarò. L'attentatrice, comunque, fu espulsa dall'Italia e trasferita in Inghilterra. Rimase per trent'anni in un manicomio vicino a Nottingham, dove morì nel 1956.

Il giorno dopo l'attentato, Mussolini compì un viaggio in Libia e si mostrò a Tripoli con un vistoso cerotto sul naso, come testimoniano le foto dell'epoca. Di lì a poco anche quell'episodio servì per giustificare una stretta legislativa e l'avvio vero e proprio verso il fascismo.
(fonte: it.wikipedia)

Bartolomeo Pestalozzi - 23/8/2010 - 14:34


'azz, fosse andata bene, che lo ammazzava quel porco, ci saremmo risparmiati un sacco di casini e sofferenze... non pensate male... mi riferisco - of course - alla signora Gibson che per un pelo non accoppò il duce...

Bartolomeo Pestalozzi - 23/8/2010 - 21:18



Langue: français

Version française - TARATATA TARTAGLIA – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne - Ta-ta-ta-tartagliando – Lou Amaro


En direct de la Lou Amaro production Inc. Dans la catégorie « Violences sur Premiers Ministres », une petite parodie sans prétention. Plus qu'une parodie, une réécriture. La chanson a été produite quand l'auteur a été inspiré par les événements du 13 décembre 2009, lorsque le Cavaliere (Berlusconi) a été frappé par une église volante (même au Vatican est arrivée la technologie). L'histoire est racontée sur la musique du très beau « Le mauvais sujet repenti » de Georges Brassens. Les paroles sont de Lou Amaro, la musique de Georges Brassens.


Tu vois, Lucien l'âne mon ami, voilà une chanson qui relate un fait divers assez exceptionnel. Imagine bien ce dont il s'agit : un pékin a été frappé par une église volante. Autre chose qu'une simple soucoupe... le fameux Dôme de Milan et en pleine face... Il en a été quitte pour un sparadrap sur le nez.

Quelle curieuse affaire, dit Lucien l'âne. Il devait être en papier mâché ce Dôme... Sinon, bien lancé, il aurait envoyé n'importe qui « ad patres ».

Encore un de ces attentats – souviens-toi, il y en eut six contre l'ancien Duce, lequel aussi a fini un jour avec du sparadrap sur le bout du nez (pirouette, cacahouète... comme dans la comptine du petit homme... J'en ferai d'ailleurs une chanson un de ces jours) – manqué, à moins qu'il ne fut complètement bidon. Allez savoir...

Quoi qu'il en soit, dit Lucien l'âne tout guilleret, c'est une chanson qui mérite toute l'attention... Rien que parce qu'elle a été conçue sur une musique de Georges Brassens... Pour ce qui est du texte, il n'y a que très peu de rapport et même aucun entre les deux histoires. Le Mauvais sujet de Brassens est tout simplement un maquereau (un mac...) repenti (une très amusante chanson au demeurant) et Tartaglia qui envoya une église à la figure de Berlusconi est un Italien trop enthousiaste...

Pour ce qui est de la chanson, j'ai eu du mal à refaire la version française en tenant compte de la chanson de Brassens, laquelle comporte des couplets de huit vers et la version de Lou Amaro n'en connaît que de quatre. J'ai donc gardé la forme italienne, pour rester au plus près du texte d'Amaro.

Allons, dit Lucien l'âne en chantonnant, « mon père, chantez-nous donc quelque refrain sacré, quelque sainte chanson dont vous avez le secret... »

Et Marco Valdo M.I. enchaîne... :
« Grattant avec ferveur les cordes sous mes doigts,
J'entonnai le Gorille avec Putain de toi.
Criant à l'imposteur, au traître, au papelard,
Elles veulent me faire subir le supplice d'Abélard, »... Là, il y a un rapport... Une tentative de lynchage...

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
TARATATA TARTAGLIA

Il se tenait tranquille sur son estrade
Devant le Dôme, il était comme à la parade
Mais d'un coup, le saint édifice déboule
D'un coin perdu au milieu de la foule

Touché, il tombe et se voile la face
Du sang coule de sa bouche et le souille
Avec effroi, les gens massés sur la place
L'entourent, hurlent et tout s'embrouille

Tartaglia qui sut réussir pareil exploit
Est pris à l'instant et on l'arrête là
La foule crie « au bourreau », « à l'estrapade »
Et bêtement empêche son escapade.

On en parle sur le champ au téléjournal
C'est un fou dangereux, un pas normal
Sans doute un génie déséquilibré
Pour d'un seul geste, faire taire ce nain malné

Du coup, assassine, surgit la réprobation
La peine est au moins le lynchage, la pendaison
C'est un délit de lèse-majesté
On jettera le coupable d'un avion tout déshabillé

Les journaux parlent d'attentat et d'agression
Contre nature et sans raison
Et qui n'est pas d'accord est anarchiste
Ou un sale magistrat communiste.

Et ses ministres foncent à l'hôpital
Lécher ce cul d'intérêt national
Lequel dit : « Comme ces gens m'aiment... »
Plus encore que je ne m'aime moi-même..

Pas de chance, c'est ici que tout s'arrête
Nous aimer pareil escroc ne nous est jamais venu en tête
Nous de ce Berlusconi, ce roi de la débrouille
Nous, nous en avons plein les couilles

envoyé par Marco Valdo M.I. (et fier de l'être) - 25/8/2010 - 23:35




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