Les petits cons miteux surgissant de l'ornière
les anciens combattants sous leur débilité
les soldats trop connus qui n'sont pas morts d'hier
le bon Français qui vient se réhabiliter
toute la faune imbue de la patrie française
s'est mise au garde-à-vous tel un seul corps puissant
aux accents discordants de cette Marseillaise
qui n'a pour Canebièr' que des boul'vards de sang
Ma Marseillaise à moi, c'est le bruit des fontaines
ma Marseillaise à moi, c'est la chanson du vent
c'est le voile bleuté de beauté souveraine
quand la lune en tapin à la sorgue se vend
c'est l'appel du pollen à son flirt l'abeille
c'est le miel du printemps dans les ruches d'amour
les fleurs de l'amitié qui poussent en corbeille
rafraîchies de rosée dans les parfums du jour.
Des larmes tricolores jaillissent des paupières
quand s'élève un drapeau violé depuis longtemps
j'en sais de fous furieux du fond des cimetières
ne bouge pas Lazare, il n'est pas encor temps !
laisse-les se leurrer, se goinfrer d'uniforme
laisse-les ces voyeurs d'un pays décadent
lorgner leur beau drapeau sans chatoiement ni formes
sous ma feuille de vigne je réinvente Adam
Car mon drapeau à moi, c'est ce bout de nuage
sans couleur sans patrie sans clairon sans soldat
la première goutte d'eau tombée les soirs d'orage
ma terre-troubadour qui fredonne tout bas
car mon drapeau à moi c'est un baiser de femme
la femme que la vie a nichée sous mon toit
ma guitare enflammée quand je monte une gamme
et que les notes agiles caressent mes doigts
C'est mon drapeau à moi
ma Marseillaise à moi
les anciens combattants sous leur débilité
les soldats trop connus qui n'sont pas morts d'hier
le bon Français qui vient se réhabiliter
toute la faune imbue de la patrie française
s'est mise au garde-à-vous tel un seul corps puissant
aux accents discordants de cette Marseillaise
qui n'a pour Canebièr' que des boul'vards de sang
Ma Marseillaise à moi, c'est le bruit des fontaines
ma Marseillaise à moi, c'est la chanson du vent
c'est le voile bleuté de beauté souveraine
quand la lune en tapin à la sorgue se vend
c'est l'appel du pollen à son flirt l'abeille
c'est le miel du printemps dans les ruches d'amour
les fleurs de l'amitié qui poussent en corbeille
rafraîchies de rosée dans les parfums du jour.
Des larmes tricolores jaillissent des paupières
quand s'élève un drapeau violé depuis longtemps
j'en sais de fous furieux du fond des cimetières
ne bouge pas Lazare, il n'est pas encor temps !
laisse-les se leurrer, se goinfrer d'uniforme
laisse-les ces voyeurs d'un pays décadent
lorgner leur beau drapeau sans chatoiement ni formes
sous ma feuille de vigne je réinvente Adam
Car mon drapeau à moi, c'est ce bout de nuage
sans couleur sans patrie sans clairon sans soldat
la première goutte d'eau tombée les soirs d'orage
ma terre-troubadour qui fredonne tout bas
car mon drapeau à moi c'est un baiser de femme
la femme que la vie a nichée sous mon toit
ma guitare enflammée quand je monte une gamme
et que les notes agiles caressent mes doigts
C'est mon drapeau à moi
ma Marseillaise à moi
envoyé par adriana - 14/10/2005 - 18:45
×
(titolo originale in occitano)