Bella la bandiera...
la più bella che ci sia
cara, la bandiera
la più bella che ci sia...
Ama, la tua bandiera
è la più bella che ci sia...
Ama, la tua bandiera
è la più cara che ci sia...
Senti, che emozione,
sventola la tua bandiera...
Senti, un tuffo al cuore,
sventola la tua bandiera...
Guarda, c'è una bandiera
che non ha i colori della tua...
guarda, lì c'è una bandiera
che non ha i colori della tua...
Guarda, quella gente
che non sventola la tua bandiera...
guarda, quella gente che ha una
bandiera con i colori diversi dalla tua...
Odia, quella gente
che non sventola la tua bandiera...
odia, quella gente
che non sventola la tua bandiera...
Odia, tutta la gente
che non sventola la tua bandiera...
odia, tutta la gente
che ha una bandiera
con i colori diversi dalla tua...
la più bella che ci sia
cara, la bandiera
la più bella che ci sia...
Ama, la tua bandiera
è la più bella che ci sia...
Ama, la tua bandiera
è la più cara che ci sia...
Senti, che emozione,
sventola la tua bandiera...
Senti, un tuffo al cuore,
sventola la tua bandiera...
Guarda, c'è una bandiera
che non ha i colori della tua...
guarda, lì c'è una bandiera
che non ha i colori della tua...
Guarda, quella gente
che non sventola la tua bandiera...
guarda, quella gente che ha una
bandiera con i colori diversi dalla tua...
Odia, quella gente
che non sventola la tua bandiera...
odia, quella gente
che non sventola la tua bandiera...
Odia, tutta la gente
che non sventola la tua bandiera...
odia, tutta la gente
che ha una bandiera
con i colori diversi dalla tua...
Language: French
Version française – LE DRAPEAU – Marco Valdo M.I. - 2010
Chanson italienne – La bandiera – Edoardo Bennato – 1974
Regarde-moi çà, Lucien l'âne mon ami. Quelle chanson, mes aïeux ! Un vrai régal ! On se croirait revenu au dix-neuvième siècle. Une chanson digne de Déroulède et surtout, des deux fameux pasticheurs Müller et Reboux. À ce propos, tu te souviens certainement de leur chanson immortelle : Le Salut au Drapeau
Oh, oui, dit Lucien l'âne en se gondolant comme une mer démontée. J'en ris encore rien que d'y penser. Et celle-ci, paraît sortir du même moule... Une ironie plus froide, peut-être, mais bien sentie quand même. Et si c'était le clairon (tout aussi militaire, tout aussi cocardier), on pourrait l'intituler : « Hymne à la çonnerie ». Décidément, il me plaît beaucoup cet Edoardo...
Avant de conclure, laisse-moi te rappeler que le drapeau est une pièce essentielle de l'artillerie patriotarde...
« Beau drapeau
Le plus beau des drapeaux... »
me rappelle une autre chanson, de Boris Vian cette fois : Allons z'enfants, ou Le conscrit, dans laquelle on trouve :
« Et dans ma compagnie
On dit
Que j'suis
Le plus con des conscrits. »
Ah ! Que la Guerre de Cent mille Ans est jolie et amusante, parfois... Quand elle sombre ainsi dans le ridicule..., dit Lucien l'âne en souriant de son piano aqueux.
Cette fois-ci, ta réminiscence est d'Apollinaire... Regarde, regarde Lucien, (tré)passer le cavalier :
L'adieu du cavalier
Ah Dieu ! que la guerre est jolie
Avec ses chants ses longs loisirs
Cette bague je l'ai polie
Le vent se mêle à vos soupirs
Adieu ! voici le boute-selle
Il disparut dans un tournant
Et mourut là-bas tandis qu'elle
Riait au destin surprenant
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I et Lucien Lane
Chanson italienne – La bandiera – Edoardo Bennato – 1974
Regarde-moi çà, Lucien l'âne mon ami. Quelle chanson, mes aïeux ! Un vrai régal ! On se croirait revenu au dix-neuvième siècle. Une chanson digne de Déroulède et surtout, des deux fameux pasticheurs Müller et Reboux. À ce propos, tu te souviens certainement de leur chanson immortelle : Le Salut au Drapeau
Oh, oui, dit Lucien l'âne en se gondolant comme une mer démontée. J'en ris encore rien que d'y penser. Et celle-ci, paraît sortir du même moule... Une ironie plus froide, peut-être, mais bien sentie quand même. Et si c'était le clairon (tout aussi militaire, tout aussi cocardier), on pourrait l'intituler : « Hymne à la çonnerie ». Décidément, il me plaît beaucoup cet Edoardo...
Avant de conclure, laisse-moi te rappeler que le drapeau est une pièce essentielle de l'artillerie patriotarde...
« Beau drapeau
Le plus beau des drapeaux... »
me rappelle une autre chanson, de Boris Vian cette fois : Allons z'enfants, ou Le conscrit, dans laquelle on trouve :
« Et dans ma compagnie
On dit
Que j'suis
Le plus con des conscrits. »
Ah ! Que la Guerre de Cent mille Ans est jolie et amusante, parfois... Quand elle sombre ainsi dans le ridicule..., dit Lucien l'âne en souriant de son piano aqueux.
Cette fois-ci, ta réminiscence est d'Apollinaire... Regarde, regarde Lucien, (tré)passer le cavalier :
L'adieu du cavalier
Ah Dieu ! que la guerre est jolie
Avec ses chants ses longs loisirs
Cette bague je l'ai polie
Le vent se mêle à vos soupirs
Adieu ! voici le boute-selle
Il disparut dans un tournant
Et mourut là-bas tandis qu'elle
Riait au destin surprenant
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I et Lucien Lane
LE DRAPEAU
Beau drapeau
Le plus beau des drapeaux
Cher drapeau
Le plus cher des drapeaux
Aime ton drapeau
C'est le plus beau des drapeaux
Aime ton drapeau
C'est le plus beau des drapeaux
Sens quel bonheur,
Flotte ton drapeau
Sens, ce coup au cœur,
Flotte ton drapeau...
Regarde, il y a un drapeau
Qui n'a pas les couleurs du tien
Regarde, il y a là un drapeau
Qui n'a pas les couleurs du tien...
Regarde ces gens
Qui n'agitent pas ton drapeau
Regarde, ces gens qui ont un drapeau
Par les couleurs, différent.
Déteste, ces gens
Qui n'agitent pas ton drapeau
Déteste, ces gens
Qui n'agitent pas ton drapeau
Déteste tous les gens
Qui n'agitent pas ton drapeau
Déteste tous les gens
Qui ont un drapeau
Par les couleurs, différent.
Beau drapeau
Le plus beau des drapeaux
Cher drapeau
Le plus cher des drapeaux
Aime ton drapeau
C'est le plus beau des drapeaux
Aime ton drapeau
C'est le plus beau des drapeaux
Sens quel bonheur,
Flotte ton drapeau
Sens, ce coup au cœur,
Flotte ton drapeau...
Regarde, il y a un drapeau
Qui n'a pas les couleurs du tien
Regarde, il y a là un drapeau
Qui n'a pas les couleurs du tien...
Regarde ces gens
Qui n'agitent pas ton drapeau
Regarde, ces gens qui ont un drapeau
Par les couleurs, différent.
Déteste, ces gens
Qui n'agitent pas ton drapeau
Déteste, ces gens
Qui n'agitent pas ton drapeau
Déteste tous les gens
Qui n'agitent pas ton drapeau
Déteste tous les gens
Qui ont un drapeau
Par les couleurs, différent.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2010/3/29 - 15:52
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Testo e musica di Edoardo Bennato
Da "I buoni e i cattivi"
Allo stesso modo, i "cattivi" forse non è detto che lo siano: una città che sembra andare in rovina nasconde, invece, ancora un po' di umanità ("Tira a campare"), una giornata nata storta si può concludere bene ("Che fortuna").....alla fine i giovani non devono preoccuparsi, lascino fare a chi ne sa più di loro e che sistemerà tutto ("Bravi ragazzi").
I buoni sono, nella canzone "La bandiera", quelli che hanno la nostra stessa bandiera, e i cattivi quelli che invece ne hanno una con i colori diversi.
La copertina esplicita i concetti del disco: vi sono infatti due carabinieri (lo stesso Bennato e Raffaele Cascone, il conduttore radiofonico al quale due anni dopo dedicherà "Venderò") ammanettati, e non si capisce chi sia il buono e chi il cattivo.
Nel disco è stata reinserita nuovamente "Un giorno credi", già presente nel disco precedente, nella stessa registrazione; ed è questo l'unico brano in cui il testo non è stato scritto da Edoardo Bennato ma da Patrizio Trampetti.