Erano alberi rami e foglie
Non si volevano piegare
E ogni anno il 13 aprile
Si parla di un temporale
Erano alberi grandi e forti
Alberi con calli alle mani
Erano alberi resistenti
Con radici verso il domani
Erano alberi in mezzo al vento
Che non volevano cadere
Erano alberi onesti e forti
Forti delle memorie
Erano rami dai capelli lunghi
Che sorreggevano dalla fame
Erano rami che dondolavano
Così le foglie potevan dormire
Erano rami che proteggevano
le proprie foglie con amore
Erano rami che difendevano
Il loro nido dal dolore
Erano alberi,rami e foglie
Non si volevano piegare
E ogni anno il 13 aprile
Si parla di un temporale
Erano foglie appena nate
Con molte cose da scoprire
Le prime foglie di primavera
E occhi randi per giocare
Erano foglie con piccole bacche
E molte cose da domandare
Erano foglie per il futuro
Cadute in un temporale
Erano alberi,rami e foglie
Non si volevano piegare
E ogni anno il 13 aprile
Si parla di un temporale
Erano alberi,rami e foglie
Non si volevano piegare
E a Vallucciole il 13 aprile
Si parla di un temporale
Non si volevano piegare
E ogni anno il 13 aprile
Si parla di un temporale
Erano alberi grandi e forti
Alberi con calli alle mani
Erano alberi resistenti
Con radici verso il domani
Erano alberi in mezzo al vento
Che non volevano cadere
Erano alberi onesti e forti
Forti delle memorie
Erano rami dai capelli lunghi
Che sorreggevano dalla fame
Erano rami che dondolavano
Così le foglie potevan dormire
Erano rami che proteggevano
le proprie foglie con amore
Erano rami che difendevano
Il loro nido dal dolore
Erano alberi,rami e foglie
Non si volevano piegare
E ogni anno il 13 aprile
Si parla di un temporale
Erano foglie appena nate
Con molte cose da scoprire
Le prime foglie di primavera
E occhi randi per giocare
Erano foglie con piccole bacche
E molte cose da domandare
Erano foglie per il futuro
Cadute in un temporale
Erano alberi,rami e foglie
Non si volevano piegare
E ogni anno il 13 aprile
Si parla di un temporale
Erano alberi,rami e foglie
Non si volevano piegare
E a Vallucciole il 13 aprile
Si parla di un temporale
Contributed by adriana - 2005/10/8 - 09:51
Language: English
English Version by Kiocciolina
Versione inglese di Kiocciolina
Versione inglese di Kiocciolina
TREES, BRANCHES AND LEAVES
They were trees, branches and leaves
They didn't want to bend
And every year, on April 13th
They speak about a storm
They were big and strong trees
Trees with callus on their hands
They were resistant trees
With roots toward tomorrow
They were trees in the wind
That didn't want to fall
They were honest and strong trees
Strong of the memories
They were branches with long hair
That they support from hunger
They were branches which swing
So that the leaves could sleep
They were branches which protected
their own leaves with love
They were branches which defended
Their nest from pain
They were trees, branches and leaves
They didn't want to bend
And every year, on April 13th
They speak about a storm
They were just born leaves
With many things to discover
The first leaves of spring
And big eyes for playing
They were leaves with little berries
And many things to ask
They were leaves for the future
Fallen in a storm
They were trees, branches and leaves
They didn't want to bend
And every year, on April 13th
They speak about a storm
They were trees, branches and leaves
They didn't want to bend
And in Vallucciole, on April 13th
They speak about a storm
They were trees, branches and leaves
They didn't want to bend
And every year, on April 13th
They speak about a storm
They were big and strong trees
Trees with callus on their hands
They were resistant trees
With roots toward tomorrow
They were trees in the wind
That didn't want to fall
They were honest and strong trees
Strong of the memories
They were branches with long hair
That they support from hunger
They were branches which swing
So that the leaves could sleep
They were branches which protected
their own leaves with love
They were branches which defended
Their nest from pain
They were trees, branches and leaves
They didn't want to bend
And every year, on April 13th
They speak about a storm
They were just born leaves
With many things to discover
The first leaves of spring
And big eyes for playing
They were leaves with little berries
And many things to ask
They were leaves for the future
Fallen in a storm
They were trees, branches and leaves
They didn't want to bend
And every year, on April 13th
They speak about a storm
They were trees, branches and leaves
They didn't want to bend
And in Vallucciole, on April 13th
They speak about a storm
Contributed by kiocciolina - 2006/8/28 - 04:48
Language: French
Version française – ARBRES, BRANCHES ET FEUILLES – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Alberi, rami e foglie – Casa del Vento - 2004
Cette année (2004) est celle du 60ième anniversaire de la Libération du nazi-fascisme ici à Arezzo et dans sa Province. La ville fut libérée par les Néozélandais le 16 juillet 1944 après qu'un groupe de partisans l'eut entretemps occupée clandestinement. En tant que Casa del Vento, nous avions déjà écrit des chansons sur la mémoire de cette période... En lisant des livres sur ce sujet, en écoutant des témoignages directs de personnes et de partisans qui ont vécu ces histoires, nous avons mûri une conscience « résistante », nous rendant compte que le territoire de notre province avait été, en 1943 et 1944, le théâtre d'histoires incroyables et de rébellion face autant au sursaut fasciste de la République Sociale qu'à la rage des troupes allemandes en retraite. Il y eut de nombreux massacres perpétrés par les Allemands, souvent avec l'appui des fascistes locaux : S.Polo, Mulin dei Falchi, Mulinaccio, Palazzo del Pero, S. Severo, près d'Arezzo, Civitella, La Cornia, S.Pancrazio, Gebbia, Solaia in Val di Chiana, Vallucciole, Partina, Moscaio in Casentino, Castelnuovo dei Sabbioni, Meleto, Matole, Castiglion Fibocchi in Valdarno, et des dizaines et des dizaines de partisans fusillés ou pendus comme à la Speranza dans la Commune di Anghiari, Foiano, Ciggiano, Castiglion Fiorentino, Talla, Sabbiano, Castel Focognano, Montemignaio, Loro Ciuffenna, et tant, tant d'autres lieux. Il y avait aussi trois camps de concentration : un à Laterina pour les soldats alliés, qui s'échappèrent en masse rejoignant pour une grande part les bandes partisanes; un à Renicci, près d'Anghiari, édifié par le régime fasciste et où furent conduits les partisans et civils slovènes qui avaient subi l'invasion italienne et à laquelle ils s'étaient justement opposés, sans compter des anarchistes et dissidents politiques; et un autre, à Vlla Olivetto et à Olivetto, près de Civitella della Chiana, où étaient emprisonnés des Juifs. Des histoires terribles, qui furent racontées en occupant un espace que l'école et l'information ont délaissé pendant des décennies, aride et inculte. La plupart des personnes ne connaissent pas ces histoires, ces événements qui devraient faire réfléchir tout le monde sur l'absurdité de la guerre d'abord, mais aussi sur les valeurs humaines et sociales de la justice et de l'équité. En un mot de la démocratie. C'est un disque qui veut faire comprendre que notre terre (et toute l'Italie) a été un lieu de souffrance, de faim, de sang. Sang auquel la télévision aujourd'hui nous a accoutumés et nous a fait croire que cette douleur est quelque chose de lointain, aussi bien dans le temps que dans l'espace. Bien au contraire, nos pères et nos grands pères portent encore en eux les signes de cette destruction.
Alors, nous racontons l'engagement et le choix antifascistes de très jeunes gens qui dirent non à l'injustice, au délire propagandiste des fauteurs de guerre fascistes ( il ne vous vient rien à l'esprit ?), pour le droit des peuples (ne vous vient-il pas en tête les migrants).
Le disque comprend 15 chansons :
1.Bella ciao
2.L’assassinat de Pio Borri (histoire du premier partisan tué dans la province d'Arezzo)
3.Les partisans Santi e Salvatore (où Santi Paperini par son intervention sauva la vie à Salvatore Vecchioni)
4.Arbres, branches et feuilles (sur le massacre de Vallucciole – Stia, où les arbres, les branches et les feuilles symbolisent les hommes, les femmes et les enfants assassinés le 13 avril 1944)
5.Renzino (chanson pour le commandant Edoardo “Renzino” Succhielli, injustement accusé du massacre de Civitella)
6.Le commandant Licio (sur le commandant de la “Teppa”, groupe partisan communiste, torturé et fusillé à 18 ans le 26 mai 1944 sur la place de Talla, dédiée aujourd'hui à sa mémoire)
7.Le Mineur (pour les mineurs de la zone de Caviglia, où la vieille lutte pour les droits du travail devint la lutte partisane)
8.Le jour des feuilles rouges (sur le massacre de S. Polo (14 juillet 1944, 2 jours avant la libération d'Arezzo), où dans un bosquet d'yeuses furent abattus 48 hommes de sorte que le sang tacha de rouge les feuilles des arbres.
9.Les cinq fleurs de la Speranza (à la Speranza furent pendus 5 jeunes qui voulaient rejoindre les partisans. Pendus avec le fil de fer, ils restèrent plus d'un mois suspendus, se putréfiant. Les alliés en brûlèrent les corps en décomposition)
10.Septante roses (le 29 juin la division allemande Herman Goering perpétra des massacres à Civitella, La Cornia, et à S. Pancrazio où les 70 victimes sont maintenant remémorées avec une roseraie où chaque rosier porte le nom d'un tué)
11.Lettre du camp de concentration de Renicci (hypothétique lettre d'un déporté slovène à sa femme)
12.Nuit de San Severo (nouvelle version) (sur le massacre où mourut Silvestro, le grand-père de Luca et Sauro Lanzi)
13.Histoire de Modesta Rossi (femme du partisan Dario Polletti du groupe Renzino, assassinée au couteau avec son enfant de 13 mois, par un fasciste qui pour ne pas être reconnu avait un masque sur le visage; il resta les 3 autres enfants de 5, 7 et 9 ans)
14.Fête d'Avril (chant partisan)
15.Feux sur la Montagne (le 25 juillet 1944, terme fixé pour l'enrôlement dans la République sociale, sous peine d'être fusillé; les partisans ce soir-là allumèrent en signe de défi et de rébellion d'immenses feux sur les cimes des montagnes de la province pour dire en lettres claires que la lutte continuait; chanson qui symbolise tous les idéaux que nous portons encore aujourd'hui au dedans de nous).
Notre disque est dédié à la mémoire des partisans et des gens tués en ce temps-là, mais aussi aux filles et aux garçons afin qu'ils forment leur sensibilité à la justice, aux droits et à l'équité.
Contre la guerre et les guerres – Ora e sempre : Resistenza ! Maintenant et toujours : Résistance !
Casa Del Vento
Chanson italienne – Alberi, rami e foglie – Casa del Vento - 2004
Cette année (2004) est celle du 60ième anniversaire de la Libération du nazi-fascisme ici à Arezzo et dans sa Province. La ville fut libérée par les Néozélandais le 16 juillet 1944 après qu'un groupe de partisans l'eut entretemps occupée clandestinement. En tant que Casa del Vento, nous avions déjà écrit des chansons sur la mémoire de cette période... En lisant des livres sur ce sujet, en écoutant des témoignages directs de personnes et de partisans qui ont vécu ces histoires, nous avons mûri une conscience « résistante », nous rendant compte que le territoire de notre province avait été, en 1943 et 1944, le théâtre d'histoires incroyables et de rébellion face autant au sursaut fasciste de la République Sociale qu'à la rage des troupes allemandes en retraite. Il y eut de nombreux massacres perpétrés par les Allemands, souvent avec l'appui des fascistes locaux : S.Polo, Mulin dei Falchi, Mulinaccio, Palazzo del Pero, S. Severo, près d'Arezzo, Civitella, La Cornia, S.Pancrazio, Gebbia, Solaia in Val di Chiana, Vallucciole, Partina, Moscaio in Casentino, Castelnuovo dei Sabbioni, Meleto, Matole, Castiglion Fibocchi in Valdarno, et des dizaines et des dizaines de partisans fusillés ou pendus comme à la Speranza dans la Commune di Anghiari, Foiano, Ciggiano, Castiglion Fiorentino, Talla, Sabbiano, Castel Focognano, Montemignaio, Loro Ciuffenna, et tant, tant d'autres lieux. Il y avait aussi trois camps de concentration : un à Laterina pour les soldats alliés, qui s'échappèrent en masse rejoignant pour une grande part les bandes partisanes; un à Renicci, près d'Anghiari, édifié par le régime fasciste et où furent conduits les partisans et civils slovènes qui avaient subi l'invasion italienne et à laquelle ils s'étaient justement opposés, sans compter des anarchistes et dissidents politiques; et un autre, à Vlla Olivetto et à Olivetto, près de Civitella della Chiana, où étaient emprisonnés des Juifs. Des histoires terribles, qui furent racontées en occupant un espace que l'école et l'information ont délaissé pendant des décennies, aride et inculte. La plupart des personnes ne connaissent pas ces histoires, ces événements qui devraient faire réfléchir tout le monde sur l'absurdité de la guerre d'abord, mais aussi sur les valeurs humaines et sociales de la justice et de l'équité. En un mot de la démocratie. C'est un disque qui veut faire comprendre que notre terre (et toute l'Italie) a été un lieu de souffrance, de faim, de sang. Sang auquel la télévision aujourd'hui nous a accoutumés et nous a fait croire que cette douleur est quelque chose de lointain, aussi bien dans le temps que dans l'espace. Bien au contraire, nos pères et nos grands pères portent encore en eux les signes de cette destruction.
Alors, nous racontons l'engagement et le choix antifascistes de très jeunes gens qui dirent non à l'injustice, au délire propagandiste des fauteurs de guerre fascistes ( il ne vous vient rien à l'esprit ?), pour le droit des peuples (ne vous vient-il pas en tête les migrants).
Le disque comprend 15 chansons :
1.Bella ciao
2.L’assassinat de Pio Borri (histoire du premier partisan tué dans la province d'Arezzo)
3.Les partisans Santi e Salvatore (où Santi Paperini par son intervention sauva la vie à Salvatore Vecchioni)
4.Arbres, branches et feuilles (sur le massacre de Vallucciole – Stia, où les arbres, les branches et les feuilles symbolisent les hommes, les femmes et les enfants assassinés le 13 avril 1944)
5.Renzino (chanson pour le commandant Edoardo “Renzino” Succhielli, injustement accusé du massacre de Civitella)
6.Le commandant Licio (sur le commandant de la “Teppa”, groupe partisan communiste, torturé et fusillé à 18 ans le 26 mai 1944 sur la place de Talla, dédiée aujourd'hui à sa mémoire)
7.Le Mineur (pour les mineurs de la zone de Caviglia, où la vieille lutte pour les droits du travail devint la lutte partisane)
8.Le jour des feuilles rouges (sur le massacre de S. Polo (14 juillet 1944, 2 jours avant la libération d'Arezzo), où dans un bosquet d'yeuses furent abattus 48 hommes de sorte que le sang tacha de rouge les feuilles des arbres.
9.Les cinq fleurs de la Speranza (à la Speranza furent pendus 5 jeunes qui voulaient rejoindre les partisans. Pendus avec le fil de fer, ils restèrent plus d'un mois suspendus, se putréfiant. Les alliés en brûlèrent les corps en décomposition)
10.Septante roses (le 29 juin la division allemande Herman Goering perpétra des massacres à Civitella, La Cornia, et à S. Pancrazio où les 70 victimes sont maintenant remémorées avec une roseraie où chaque rosier porte le nom d'un tué)
11.Lettre du camp de concentration de Renicci (hypothétique lettre d'un déporté slovène à sa femme)
12.Nuit de San Severo (nouvelle version) (sur le massacre où mourut Silvestro, le grand-père de Luca et Sauro Lanzi)
13.Histoire de Modesta Rossi (femme du partisan Dario Polletti du groupe Renzino, assassinée au couteau avec son enfant de 13 mois, par un fasciste qui pour ne pas être reconnu avait un masque sur le visage; il resta les 3 autres enfants de 5, 7 et 9 ans)
14.Fête d'Avril (chant partisan)
15.Feux sur la Montagne (le 25 juillet 1944, terme fixé pour l'enrôlement dans la République sociale, sous peine d'être fusillé; les partisans ce soir-là allumèrent en signe de défi et de rébellion d'immenses feux sur les cimes des montagnes de la province pour dire en lettres claires que la lutte continuait; chanson qui symbolise tous les idéaux que nous portons encore aujourd'hui au dedans de nous).
Notre disque est dédié à la mémoire des partisans et des gens tués en ce temps-là, mais aussi aux filles et aux garçons afin qu'ils forment leur sensibilité à la justice, aux droits et à l'équité.
Contre la guerre et les guerres – Ora e sempre : Resistenza ! Maintenant et toujours : Résistance !
Casa Del Vento
ARBRES, BRANCHES ET FEUILLES
C'étaient des arbres, des branches et des feuilles
Qui ne voulaient pas plier
Et le 13 avril chaque année
On parle d'un orage
C'étaient des arbres forts et grands
Des arbres avec des cals aux mains
C'étaient des arbres résistants
Avec des racines vers le lendemain
C'étaient des arbres en plein vent
Qui ne voulaient pas tomber
C'étaient des arbres honnêtes et forts
Forts de leurs souvenirs
C'étaient des branches aux cheveux longs
Qui protégeaient de la faim
C'étaient des branches qui berçaient
Les feuilles pour qu'elles puissent dormir
C'étaient des branches qui défendaient
Leurs feuilles avec amour
C'étaient des branches qui protégeaient
leur nid de la douleur
C'étaient des arbres, des branches et des feuilles
Qui ne voulaient pas plier
Et le 13 avril chaque année
On parle d'un orage
C'étaient des feuilles à peine nées
Avec beaucoup de choses à découvrir
Les premières feuilles de printemps
Et de grands yeux pour jouer
C'étaient des feuilles avec de petites baies
Et beaucoup de choses à demander
C'étaient des feuilles pour le futur
Tombées durant un orage.
C'étaient des arbres, des branches et des feuilles
Qui ne voulaient pas plier
Et le 13 avril chaque année
On parle d'un orage
C'étaient des arbres, des branches et des feuilles
Qui ne voulaient pas plier
Et le 13 avril à Valluciole
On parle d'un orage
C'étaient des arbres, des branches et des feuilles
Qui ne voulaient pas plier
Et le 13 avril chaque année
On parle d'un orage
C'étaient des arbres forts et grands
Des arbres avec des cals aux mains
C'étaient des arbres résistants
Avec des racines vers le lendemain
C'étaient des arbres en plein vent
Qui ne voulaient pas tomber
C'étaient des arbres honnêtes et forts
Forts de leurs souvenirs
C'étaient des branches aux cheveux longs
Qui protégeaient de la faim
C'étaient des branches qui berçaient
Les feuilles pour qu'elles puissent dormir
C'étaient des branches qui défendaient
Leurs feuilles avec amour
C'étaient des branches qui protégeaient
leur nid de la douleur
C'étaient des arbres, des branches et des feuilles
Qui ne voulaient pas plier
Et le 13 avril chaque année
On parle d'un orage
C'étaient des feuilles à peine nées
Avec beaucoup de choses à découvrir
Les premières feuilles de printemps
Et de grands yeux pour jouer
C'étaient des feuilles avec de petites baies
Et beaucoup de choses à demander
C'étaient des feuilles pour le futur
Tombées durant un orage.
C'étaient des arbres, des branches et des feuilles
Qui ne voulaient pas plier
Et le 13 avril chaque année
On parle d'un orage
C'étaient des arbres, des branches et des feuilles
Qui ne voulaient pas plier
Et le 13 avril à Valluciole
On parle d'un orage
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2010/1/12 - 21:01
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Sessant'anni di Resistenza è un album del 2004 della Casa del vento.
Bella Ciao - L'assassinio di Pio Borri - I partigiani Santi e Salvatore - Alberi, rami e foglie - Renzino - Il comandante Licio - Il Minatore - Il giorno delle foglie rosse - I cinque fiori della speranza - Settanta rose - Lettera dal campo di concentramento di Renicci - Notte di San Severo - Storia di Modesta Rossi - Festa d'aprile - Fuochi sulla montagna
Quest’anno ricorre il 60° anniversario della Liberazione dal nazi-fascismo qui ad Arezzo e nella sua Provincia. La città venne liberata dai neozelandesi il 16 luglio del 1944 dopo che anche un gruppo di partigiani l’aveva nel frattempo clandestinamente occupata. Come Casa del Vento, avevamo già scritto canzoni sulla memoria di quel periodo, ovvero “Notte di San Severo” in “900” disco realizzato con Cisco dei Modena City Ramblers, e “Storia di Modesta Rossi” in “Non in mio nome” dove ha duettato con noi Giovanna Marini, la “signora” della canzone popolare italiana. Leggendo libri sull’argomento, ascoltando testimonianze dirette di persone e partigiani che quelle storie le hanno vissute, abbiamo maturato una coscienza “resistente”, accorgendoci che il territorio della nostra provincia era stato, tra il ’43 e il ’44, teatro di storie incredibili e di ribellione al rigurgito fascista della Repubblica Sociale nonché alla rabbia delle truppe tedesche in ritirata. Vi furono purtroppo moltissime stragi perpetrate dai tedeschi, spesso col supporto dei fascisti locali. S.Polo, Mulin dei Falchi, Mulinaccio, Palazzo del Pero, S. Severo, nei pressi di Arezzo, Civitella, La Cornia, S.Pancrazio, Gebbia, Solaia in Val di Chiana, Vallucciole, Partina, Moscaio in Casentino, Castelnuovo dei Sabbioni, Meleto, Matole, Castiglion Fibocchi in Valdarno, e poi decine e decine di partigiani fucilati od impiccati, come alla Speranza nel comune di Anghiari, Foiano, Ciggiano, Castiglion Fiorentino, Talla, Sabbiano, Castel Focognano, Montemignaio, Loro Ciuffenna, e tanti e tanti altri luoghi. C’erano anche tre campi di concentramento, uno a Laterina per i soldati alleati, che poi fuggirono in massa aggregandosi in buona parte, alle bande partigiane, uno a Renicci, vicino Anghiari, edificato dal regime fascista e dove vennero deportati partigiani e civili sloveni che avevano subito l’invasione italiana e alla quale si erano giustamente opposti, nonché anarchici e dissidenti politici, ed un altro a Villa Oliveto ad Oliveto appunto, vicino Civitella della Chiana, dov’erano imprigionati anche alcuni ebrei. Storie terribili, che andavano raccontate occupando uno spazio che soprattutto la scuola e l’informazione hanno nei decenni lasciato arido ed incolto. La maggioranza delle persone non conosce queste storie, questi eventi che dovrebbero far riflettere tutti sull’assurdità della guerra in primis, ma anche sui valori umani e sociali, della giustizia e dell’equità. In una parola della democrazia. E’ un disco che vuol far capire che anche la nostra terra (e l’Italia tutta), sia stato luogo della sofferenza, della fame, del sangue. Sangue a cui la televisione odierna ci ha fatto abituare e che ci ha fatto credere che comunque questo dolore sia qualcosa di sempre lontano, sia temporalmente sia geograficamente. Invece i nostri padri e i nostri nonni hanno ancora dentro i segni della distruzione. Raccontiamo allora l’impegno e la scelta antifascista di ragazzi giovanissimi che dissero no all’ingiustizia, al delirio propagandistico dei guerrafondai fascisti (viene in mente niente?), per i diritti dei popoli (non vengono in mente i migranti?). Il disco; corredato dalle foto inedite e da riproduzioni di vecchie foto fatte dal fotografo Graziano Bartolini, e dalla bella grafica di Samuell Calvisi, presenta 13 canzoni (ma 15 tracce con Bella ciao e Festa d’aprile).
1. Bella ciao
2. L’assassinio di Pio Borri (storia del primo partigiano ucciso in Prov. di Arezzo)
3. I partigiani Santi e Salvatore (dove Santi Paperini col suo intervento salvò la vita a Salvatore Vecchioni)
4. Alberi, rami e foglie (sulla strage di Vallucciole – Stia, dove alberi, rami e foglie simboleggiano gli uomini, le donne e i bambini uccisi il 13 aprile ’44)
5. Renzino (canzone per il comandante Edoardo “Renzino” Succhielli, ingiustamente accusato della strage di Civitella)
6. Il comandante Licio (sul comandante della “Teppa”, banda partigiana comunista, torturato e fucilato a 18 anni il 26 maggio ’44 nella piazza di Talla, intitolata oggi alla sua memoria)
7. Il minatore (per i minatori della zona di Caviglia, la cui antica lotta per i diritti del lavoro divenne lotta partigiana)
8. Il giorno delle foglie rosse (sulla strage di S. Polo (14 luglio ’44, 2 giorni prima della liberazione di Arezzo), dove in un boschetto di lecci furono fatti esplodere 48 uomini cosicché il sangue macchiò di rosso le foglie degli alberi
9. I cinque fiori della Speranza (alla Speranza furono impiccati 5 ragazzi che si volevano unire ai partigiani. Impiccati col filo di ferro, restarono più di un mese appesi, andando in putrefazione. Gli alleati ne bruciarono i corpi in decomposizione)
10. Settanta Rose (il 29 giugno la divisione tedesca Herman Goering fece stragi a Civitella, La Cornia, e a S. Pancrazio dove le oltre 70 vittime sono oggi ricordate con un roseto dove ogni rosa porta il nome di un ucciso)
11. Lettera dal campo di concentramento di Renicci (ipotetica lettera di un deportato sloveno alla propria moglie)
12. Notte di San Severo (nuova versione) (sulla strage dove morì Silvestro, il nonno di Luca e Sauro Lanzi)
13. Storia di Modesta Rossi (moglie del partigiano Dario Polletti della banda Renzino, venne uccisa a coltellate assieme al figlioletto di 13 mesi, da un fascista che per non farsi riconoscere aveva una maschera al viso; lasciò altri tre bambini maschi di 5, 7 e 9 anni)
14. Festa d’Aprile (canto partigiano cantato dal presidente dell’Anpi di Arezzo Amedeo Sereni)
15. Fuochi sulla montagna (il 25 luglio ’44 scadeva il bando di presentazione all’arruolamento nella Repubblica Sociale, pena la fucilazione; i partigiani quella sera accesero in segno di sfida e ribellione degli immensi fuochi sulle cime delle montagne della provincia per dire a chiare lettere che la lotta era viva; canzone che simboleggia tutti gli ideali che ci portiamo dentro ancora oggi) Il disco è dedicato alla memoria dei partigiani e delle genti cadute in quel tempo, ma è anche dedicato alle ragazze e ai ragazzi affinché si formino in loro sensibilità in merito a giustizia, diritti ed equità. Contro la guerra e le guerre, ora e sempre resistenza!
Casa Del Vento