Il y a bien longtemps
Il y a mille deux cents ans
À Aix, en Allemagne,
Alcuin disait à Charlemagne
Vox populi, vox Dei,
Semper insaniae proxima sit.
Voix du peuple, voix de Dieu, et patati et patata ...
Se trouve toujours proche de la folie.
Media, Merda,
Et patati, et patata...
Toujours proche de l'escroquerie
L'équipe marque des buts et ne perd pas
Media, Merda
Mensonges, faits déformés.
Et patati, et patata
Le sommeil descend se coucher
Sur la pensée et les livres absents.
Turpitudes mégagalactiques, détails insignifiants.
Là-bas dans le palais, là-bas dans sa villa.
A qui le tour ?, dit-il béat.
A moi, à moi ! crient les Vénus impatientes,
Ce sont des dames bien méritantes
Gloussements, rires obscènes,
On devine l'examen, on imagine la scène
Dans le palais, là-bas
Là-bas dans sa villa.
Et partout on l'entend, et partout, on le voit
Regard fixe sur la caméra
Media, Merda,
Et patati, et patata...
On ne réussit
Ni de jour, ni de nuit,
À chasser ce spectre louche
Merda, importune mouche
Une grosse apparition bleue
Qui naît, croît et prospère
Agite ses ailes et sa queue
Et d'un coup, tombe à terre.
Et patatras
Vox de la folie
Media, Merda
Vox de l'escroquerie
Media, Merda
Et patati, et patata
Media, Merda,
Et patati, et patatras
Il y a mille deux cents ans
À Aix, en Allemagne,
Alcuin disait à Charlemagne
Vox populi, vox Dei,
Semper insaniae proxima sit.
Voix du peuple, voix de Dieu, et patati et patata ...
Se trouve toujours proche de la folie.
Media, Merda,
Et patati, et patata...
Toujours proche de l'escroquerie
L'équipe marque des buts et ne perd pas
Media, Merda
Mensonges, faits déformés.
Et patati, et patata
Le sommeil descend se coucher
Sur la pensée et les livres absents.
Turpitudes mégagalactiques, détails insignifiants.
Là-bas dans le palais, là-bas dans sa villa.
A qui le tour ?, dit-il béat.
A moi, à moi ! crient les Vénus impatientes,
Ce sont des dames bien méritantes
Gloussements, rires obscènes,
On devine l'examen, on imagine la scène
Dans le palais, là-bas
Là-bas dans sa villa.
Et partout on l'entend, et partout, on le voit
Regard fixe sur la caméra
Media, Merda,
Et patati, et patata...
On ne réussit
Ni de jour, ni de nuit,
À chasser ce spectre louche
Merda, importune mouche
Une grosse apparition bleue
Qui naît, croît et prospère
Agite ses ailes et sa queue
Et d'un coup, tombe à terre.
Et patatras
Vox de la folie
Media, Merda
Vox de l'escroquerie
Media, Merda
Et patati, et patata
Media, Merda,
Et patati, et patatras
envoyé par Marco Valdo M.I. - 20/2/2010 - 22:55
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Vox Media – Marco Valdo M.I. – 2010
Cycle du Cahier ligné – 90
Vox Media, dit Lucien l'âne, que veux-tu dire par là ? Entends-tu signifier une voix , car vox si je me souviens bien veut dire voix en latin, donc, une voix moyenne, une voix du milieu ou une voix dont le nom serait Media...
Ce serait plutôt dans ce sens qu'il faut aller, mon ami Lucien l'âne. Media est une sorte de nom international qui désigne les moyens de diffusion – et non de communication comme certains essayent de le faire croire. On diffuse, un point, c'est tout. Juste un mot à ce sujet : pour qu'il y ait communication, il faut qu'il y ait une voie à double sens, un aller-retour, une expression et une réponse et de surcroît entre deux parties égales. On est loin du fonctionnement des médias où il y a d'un côté, un diffuseur, une voix massive, forte, puissante et unilatérale et de l'autre, des récepteurs minuscules, atomisés et sans voix. Une partie qui seule a le droit de parler, de l'autre, celle qui a le devoir de rester muette. Je te laisse deviner qui détient le pouvoir et dans quelle mesure ce pouvoir est discrétionnaire. C'est donc bien de la Voix des Médias qu'il s'agit ici et tu devines bien également pourquoi la canzone parle aussi de Vox Merda... Pour le reste, tu découvriras par toi-même quelles sont les méandres de la méditation de notre prisonnier. C'est une réflexion sur le pouvoir... Tu verras qu'il est question aussi de la grosse mouche bleue... qui s'appelle Merda.
Oh ! Les mouches, je ne les supporte pas. Surtout, les taons et les grosses mouches bleues qu'on appelle chez nous les mouches à merde. Tiens, Marco Valdo M.I., je ne sais si c'est intentionnel, mais la canzone me rappelle un auteur de pièces de théâtre grec, le dénommé Aristophane,qui faisait dans la satire et avait écrit une histoire où il était également question d'un stercoraire, d'un bouseux mangeur de merde. Un cousin de Merda, la mouche bleue qu'on voit sur tous les écrans de télévision et les premières pages des journaux, entourée de son essaim de gardes du corps. Une vraie marionnette, celui-là.
Plus sérieusement, et pour en revenir à la Vox Media, c'est un instrument de pouvoir redoutable en ce que, vois-tu Lucien l'âne, mon ami, les humains sont crédules et terriblement influençables... Souviens-toi, je t'avais déjà parlé de George Orwell et de sa mise en garde : « Big Brother is watching you ! », que l'on pourrait traduire par « Papi vous regarde ! » et vous montre ( offre de voir, faut-il dire) toutes ces belles personnes et leurs avantages.
Comme disait Boby Lapointe : Davantage d'avantages avantagent davantage..., dit Lucien l'âne en riant de tout son piano.
Mais tu sais, Lucien mon ami l'âne, peu importe le guignol au pouvoir... En fait, détenir la Vox Media est une arme formidable dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin d'accroître leurs richesses, leurs privilèges et leur pouvoir. Vox Media, Vox Merda... C'est la voix de ce monde cacochyme et puant... Nous lui tisserons un linceul à sa mesure....
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane