Par la Kalachnikov et le fusil M16
par nos livres d'Histoire qui parlent de victoires
et de joyeux soldats en marche vers la gloire
alors que dans les guerres il n'y a que des perdants
par ces grands imbéciles qui criaient "à Berlin"
Je vous salue Patries
Et par la Der des Der qui fut pas la dernière
par l'acier des canons qu'un curé a bénis
par ces millions de morts, fauchés dans leur jeunesse
par ces peuples ruinés, par ces bourgeois nantis
par l'impôt qui nous saigne pour l'industrie de guerre
Je vous salue Patries
Par les instituteurs qui enseignent à leur classe
l'égalité des peuples et l'amour de la paix
par l'olivier planté, par le champ moissonné
par le berceau construit par l'habile ouvrier
par l'enfant qui découvre un monde émerveillé
Je vous salue Fratries
Par le vieillard serein qui laisse à ses enfants
un monde un peu plus beau aux frontières effacées
un moulin à finir, des fruits à récolter
par l'esprit éclairé des sciences enseignées
par l'humain libéré du joug du capital
Je vous salue Fratries
par nos livres d'Histoire qui parlent de victoires
et de joyeux soldats en marche vers la gloire
alors que dans les guerres il n'y a que des perdants
par ces grands imbéciles qui criaient "à Berlin"
Je vous salue Patries
Et par la Der des Der qui fut pas la dernière
par l'acier des canons qu'un curé a bénis
par ces millions de morts, fauchés dans leur jeunesse
par ces peuples ruinés, par ces bourgeois nantis
par l'impôt qui nous saigne pour l'industrie de guerre
Je vous salue Patries
Par les instituteurs qui enseignent à leur classe
l'égalité des peuples et l'amour de la paix
par l'olivier planté, par le champ moissonné
par le berceau construit par l'habile ouvrier
par l'enfant qui découvre un monde émerveillé
Je vous salue Fratries
Par le vieillard serein qui laisse à ses enfants
un monde un peu plus beau aux frontières effacées
un moulin à finir, des fruits à récolter
par l'esprit éclairé des sciences enseignées
par l'humain libéré du joug du capital
Je vous salue Fratries
envoyé par adriana - 19/8/2005 - 18:29
Langue: français
La canzone originale di Georges Brassens. Si tratta di una poesia di Francis Jammes messa in musica da Brassens, che si dice abbia ispirato anche Fabrizio de André per la sua "Preghiera in Gennaio".
Per la vita e l'opera di Francis Jammes, si veda questa pagina in francese.
Per la vita e l'opera di Francis Jammes, si veda questa pagina in francese.
LA PRIERE
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie.
envoyé par Riccardo Venturi - 20/8/2005 - 23:45
×
Sull'aria de "La Prière" di Georges Brassens, di cui è una parodia.
Air : La Prière de Georges Brassens, décembre 97