La Pierina voleva pisciare,
Si alzò di notte, ma inciampò
Restò a terra, povera vecchina
Chiamò la badante, che non arrivò.
Dopo un po' la cercò al cellulare,
Ma non rispondeva: Oh, chissà perché!
Allora Pierina chiamò l'ambulanza
Erano ormai più delle tre.
Il Soccorso suonò alla badante,
Ma niente da fare: Oh, che cosa farà?
Scampanellò a tutto quanto il palazzo
Sperando che nessuna fucilata arriverà.
Un signore alla fine gli aprì,
Era piena notte di mercoledì,
Andò con loro a suonare alla badante
Ma quel campanello in silenzio restò.
Non resta altro da fare che chiamare i pompieri,
Che irrompon dal vicino, assieme a polizia,
Il condominio è sveglio, la strada è tutta in piedi,
Arrivano i rinforzi e quasi non ci credi.
Si spargono le voci folli e incontrollate:
“Sono tutti morti!”, forse son risorti,
Finanza e marescialli, Caramba e sciacalli,
Tutta la polizia ormai è in quella via.
Alfine la badante, ignuda e un po' ansimante,
Si affaccia sulla porta: “Oooh! Allora 'unn'ero morta!”
E gli era solamente un poco affaccendata,
Così, a occhio e croce, faceva una trombata.
Intanto, nel frattempo, alla gioielleria
Facevano man bassa e non c'era polizia,
Il colpo del secolo, milioni di euri,
Per Al-Qaeda, che in volantino ringraziò.
Il finanziamento da anni era aspettato,
Ora era tutto pronto e l'uranio fu comprato:
Una Pierina atomica Al-Qaeda costruì
Ed in Medio Oriente cadde un brutto dì.
Come conseguenza: tutti contro tutti,
E funghi in ogni luogo, distruzione e fuoco,
Dopo un solo giorno non c'era nessuno intorno,
Che motivo scemo! Ma noi non ci saremo.
Voi che vivete sicuri nelle vostre tiepide case,
E guardate fuori con aria preoccupata,
Ricordate che tutto quanto può finire
Solamente per una pisciata.
La Pierina voleva pisciare,
Si alzò di notte, ma inciampò
Restò a terra, povera vecchina
Chiamò la badante, che non arrivò.
Si alzò di notte, ma inciampò
Restò a terra, povera vecchina
Chiamò la badante, che non arrivò.
Dopo un po' la cercò al cellulare,
Ma non rispondeva: Oh, chissà perché!
Allora Pierina chiamò l'ambulanza
Erano ormai più delle tre.
Il Soccorso suonò alla badante,
Ma niente da fare: Oh, che cosa farà?
Scampanellò a tutto quanto il palazzo
Sperando che nessuna fucilata arriverà.
Un signore alla fine gli aprì,
Era piena notte di mercoledì,
Andò con loro a suonare alla badante
Ma quel campanello in silenzio restò.
Non resta altro da fare che chiamare i pompieri,
Che irrompon dal vicino, assieme a polizia,
Il condominio è sveglio, la strada è tutta in piedi,
Arrivano i rinforzi e quasi non ci credi.
Si spargono le voci folli e incontrollate:
“Sono tutti morti!”, forse son risorti,
Finanza e marescialli, Caramba e sciacalli,
Tutta la polizia ormai è in quella via.
Alfine la badante, ignuda e un po' ansimante,
Si affaccia sulla porta: “Oooh! Allora 'unn'ero morta!”
E gli era solamente un poco affaccendata,
Così, a occhio e croce, faceva una trombata.
Intanto, nel frattempo, alla gioielleria
Facevano man bassa e non c'era polizia,
Il colpo del secolo, milioni di euri,
Per Al-Qaeda, che in volantino ringraziò.
Il finanziamento da anni era aspettato,
Ora era tutto pronto e l'uranio fu comprato:
Una Pierina atomica Al-Qaeda costruì
Ed in Medio Oriente cadde un brutto dì.
Come conseguenza: tutti contro tutti,
E funghi in ogni luogo, distruzione e fuoco,
Dopo un solo giorno non c'era nessuno intorno,
Che motivo scemo! Ma noi non ci saremo.
Voi che vivete sicuri nelle vostre tiepide case,
E guardate fuori con aria preoccupata,
Ricordate che tutto quanto può finire
Solamente per una pisciata.
La Pierina voleva pisciare,
Si alzò di notte, ma inciampò
Restò a terra, povera vecchina
Chiamò la badante, che non arrivò.
envoyé par Il Venturi, Lello e la Pierina - 3/2/2010 - 15:50
Langue: français
Version française – LA PIERINA VOULAIT PISSER – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – La Pierina voleva pisciare – Lello Vitello – 2010
Tirée de « Effetto Domino » de Riccardo Venturi
Chanson italienne – La Pierina voleva pisciare – Lello Vitello – 2010
Tirée de « Effetto Domino » de Riccardo Venturi
« Ne vous laissez pas tromper par le titre apparemment facétieux; cette chanson parle de rien de moins que de la fin du monde ! »
Elle rappelle aussi la fragilité de notre existence et que nous pouvons disparaître à l'instant seulement pour une pissade; l'inspiration de cette histoire vient d'une aventure vécue en personne par mon [notre] ami Riccardo Venturi.
Quand il me la raconta, nous élaborâmes cette dramatisation extrême, dont il tira l' « Effetto Domino » [voir son excellent blog : Blogue-toi toi-même], tandis que moi, je promis d'en tirer une chanson. La voilà; je me suis permis d'y insérer facilement reconnaissables deux citations de personnes qui écrivent beaucoup mieux que moi ».
(Lello Vitello, dal suo sito ufficiale)
Ajout de R.V. : Les faits rapportés dans la chanson se sont effectivement déroulés au moins jusqu'à la partie « catastrophique », dans une rue florentine dans la nuit du 7 au 8 janvier 2010; le post « Effetto Domino » que j'ai écrit sur mon blog les décrit fidèlement jusqu'au début de la « partie imaginaire », explicitement annoncée. L'intervention au domicile de la Pierina et de son ineffable servante a duré exactement 4 heures, de 2 h 35 à 6 h 30; l'exclamation « Dans cet appartement, ils sont tous morts ! » a été prononcée par de nombreux voisins. La « partie imaginaire », dans le post comme dans la chanson de Lello Vitello, cache une profonde vérité : certaines guerres ont éclaté pour des motifs encore plus futiles qu'une pissade. Si vous ne croyez pas, lisez l'histoire de la Guerre du Foot [La Guerre du foot et autres guerres et aventures (Wojna futbolowa), 1978, 2003 (Plon), rééd. Il n'y aura pas de paradis, Pocket, 2004 de Ryszard Kapuściński ] en juillet 1969 entre le Honduras et le Salvador. Presque six mille morts pour un match de foot. Dans la série : quand la réalité dépasse – et de loin – l'imagination.
Ah !, dit Lucien l'âne, en se secouant pour faire tomber la dernière goutte, j'aime beaucoup les pissades et dès lors, cette chanson aussi qui en raconte une aventure. Comme tu le sais, Marco Valdo M.I. mon ami, nous les ânes, nous n'avons pas grand chose à faire – quand on ne nous oblige pas par la force à travailler comme des humains – et d'ailleurs, nous aimons bien disposer ainsi de notre temps. Nous y faisons mille choses agréables et notamment, des siestes et des pissades. Nous en faisons même des concours. Au cours du temps, j'en ai gagné quelques-uns de ces concours de pissades, tant par la durée que par la qualité et la beauté de mon jet... Quand je le propulse dans le soleil (par beau temps évidemment), on y voit un arc-en-ciel.
Dis, Lucien l'âne mon ami, je ne connais que Manneken-Pis pour te tenir tête. Lui aussi, comme Janneke-Pis, sa soeur en urinade, il tient le coup et il y a parfois aussi des arcs-en-ciel dans son jet et je te garantis qu'il a du succès. Des millions de personnes se déplacent pour venir regarder ce qu'elles peuvent voir tous les jours chez elles ou chez le voisin, sans quitter leur rue ou leur village, sans même quitter leur maison. Mais connerie pour connerie, celle-là, cette pissade éternelle est au moins pacifique.
Quant au mot, juste deux mots de traducteur, quant au mot « Pissade » - je le préfère à « pissat » - il figure déjà chez Rabelais et dans la bouche de Pantagruel. Parenthèse, il me paraît qu'il faut rétablir en langue française l'usage du suffixe « ade » comme dans ambassade, embrassade,accolade, marmelade, promenade, sérénade, ballade, balade, bravade, brandade, débandade, arlequinade, myriade, engueulade, mascarade, rigolade... et bien évidemment, couillonnade. Je suggère bien évidemment pissade, chiade, dégueulade, .. mais aussi, dans un autre genre, massacrade, téléphonade... le tout à inventer à l'avenant. La marche se fait en marchant.
Pour en revenir à la chanson, dit Lucien l'âne, elle me fait irrésistiblement penser à mille choses : à mes propres aventures de jeunesse au temps où j'étais Loukios, à Rabelais évidemment, à certaines histoires de Sterne, à Carlo-Emilio Gadda et à son « Quer pasticciaccio brutto de via Merulana» et pour la chanson, à notre bon Tonton Georges, qui conta des histoires célestes et assez lestes – celle de Mélanie, la servante du curé qui vaut bien la badante (servante) de Pierina.
Bref, Riccardo Venturi et Lello Vitello n'ont pas à rougir, ils sont en bonne compagnie. En outre, conclut Marco Valdo M.I., j'aime beaucoup qu'elle rappelle Primo Levi, mais aussi cette morale à la Brecht... : Tout peut finir par une pissade.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Elle rappelle aussi la fragilité de notre existence et que nous pouvons disparaître à l'instant seulement pour une pissade; l'inspiration de cette histoire vient d'une aventure vécue en personne par mon [notre] ami Riccardo Venturi.
Quand il me la raconta, nous élaborâmes cette dramatisation extrême, dont il tira l' « Effetto Domino » [voir son excellent blog : Blogue-toi toi-même], tandis que moi, je promis d'en tirer une chanson. La voilà; je me suis permis d'y insérer facilement reconnaissables deux citations de personnes qui écrivent beaucoup mieux que moi ».
(Lello Vitello, dal suo sito ufficiale)
Ajout de R.V. : Les faits rapportés dans la chanson se sont effectivement déroulés au moins jusqu'à la partie « catastrophique », dans une rue florentine dans la nuit du 7 au 8 janvier 2010; le post « Effetto Domino » que j'ai écrit sur mon blog les décrit fidèlement jusqu'au début de la « partie imaginaire », explicitement annoncée. L'intervention au domicile de la Pierina et de son ineffable servante a duré exactement 4 heures, de 2 h 35 à 6 h 30; l'exclamation « Dans cet appartement, ils sont tous morts ! » a été prononcée par de nombreux voisins. La « partie imaginaire », dans le post comme dans la chanson de Lello Vitello, cache une profonde vérité : certaines guerres ont éclaté pour des motifs encore plus futiles qu'une pissade. Si vous ne croyez pas, lisez l'histoire de la Guerre du Foot [La Guerre du foot et autres guerres et aventures (Wojna futbolowa), 1978, 2003 (Plon), rééd. Il n'y aura pas de paradis, Pocket, 2004 de Ryszard Kapuściński ] en juillet 1969 entre le Honduras et le Salvador. Presque six mille morts pour un match de foot. Dans la série : quand la réalité dépasse – et de loin – l'imagination.
Ah !, dit Lucien l'âne, en se secouant pour faire tomber la dernière goutte, j'aime beaucoup les pissades et dès lors, cette chanson aussi qui en raconte une aventure. Comme tu le sais, Marco Valdo M.I. mon ami, nous les ânes, nous n'avons pas grand chose à faire – quand on ne nous oblige pas par la force à travailler comme des humains – et d'ailleurs, nous aimons bien disposer ainsi de notre temps. Nous y faisons mille choses agréables et notamment, des siestes et des pissades. Nous en faisons même des concours. Au cours du temps, j'en ai gagné quelques-uns de ces concours de pissades, tant par la durée que par la qualité et la beauté de mon jet... Quand je le propulse dans le soleil (par beau temps évidemment), on y voit un arc-en-ciel.
Dis, Lucien l'âne mon ami, je ne connais que Manneken-Pis pour te tenir tête. Lui aussi, comme Janneke-Pis, sa soeur en urinade, il tient le coup et il y a parfois aussi des arcs-en-ciel dans son jet et je te garantis qu'il a du succès. Des millions de personnes se déplacent pour venir regarder ce qu'elles peuvent voir tous les jours chez elles ou chez le voisin, sans quitter leur rue ou leur village, sans même quitter leur maison. Mais connerie pour connerie, celle-là, cette pissade éternelle est au moins pacifique.
Quant au mot, juste deux mots de traducteur, quant au mot « Pissade » - je le préfère à « pissat » - il figure déjà chez Rabelais et dans la bouche de Pantagruel. Parenthèse, il me paraît qu'il faut rétablir en langue française l'usage du suffixe « ade » comme dans ambassade, embrassade,accolade, marmelade, promenade, sérénade, ballade, balade, bravade, brandade, débandade, arlequinade, myriade, engueulade, mascarade, rigolade... et bien évidemment, couillonnade. Je suggère bien évidemment pissade, chiade, dégueulade, .. mais aussi, dans un autre genre, massacrade, téléphonade... le tout à inventer à l'avenant. La marche se fait en marchant.
Pour en revenir à la chanson, dit Lucien l'âne, elle me fait irrésistiblement penser à mille choses : à mes propres aventures de jeunesse au temps où j'étais Loukios, à Rabelais évidemment, à certaines histoires de Sterne, à Carlo-Emilio Gadda et à son « Quer pasticciaccio brutto de via Merulana» et pour la chanson, à notre bon Tonton Georges, qui conta des histoires célestes et assez lestes – celle de Mélanie, la servante du curé qui vaut bien la badante (servante) de Pierina.
Bref, Riccardo Venturi et Lello Vitello n'ont pas à rougir, ils sont en bonne compagnie. En outre, conclut Marco Valdo M.I., j'aime beaucoup qu'elle rappelle Primo Levi, mais aussi cette morale à la Brecht... : Tout peut finir par une pissade.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA PIERINA VOULAIT PISSER
La Pierina voulait pisser
Elle se leva la nuit, mais tomba
Elle resta à terre, pauvre petite mémé
Elle appela la servante, qui ne se montra pas
Un peu après, elle la cherche au téléphone
Mais était-elle là ? Personne !
Alors Pierina appelle l'ambulance
Il était trois heures, je pense
Le Secours sonne la servante
Mais rien à faire; absente !
Dans l'immeuble, on sonne le branle-bas
En espérant qu'on ne tire pas
Un homme à la fin ouvrit l'huis ;
On était la nuit du mercredi
On alla sonner à la porte de la servante
La sonnerie se tut, prudente.
Il ne resta rien à faire qu'appeler les pompiers
Qui se pointent avec la police sans tarder.
L'immeuble est réveillé, la rue entière est levée
Des renforts arrivent et quelle mêlée !
On répand des bruits fous et incontrôlés
« Ils sont tous morts ! », peut-être même ressuscités,
Douaniers et carabiniers, chacals et coquecigrues
Toute la police est désormais dans la rue.
Finalement, la servante, nue et haletante
Se montre, à la porte : « Oooh ! Il y a un mort ! »
On avait seulement entrevu son corps
À vue de nez, elle baisait la bandante.
Et pendant ce temps-là, à la bijouterie
La police n'y était pas et on emporta le gros lot
Le coup du siècle, des millions d'Euros
Pour Al Quaïda, qui remercia la mairie.
Ce financement depuis tant d'années attendu
À présent était là et l'uranium à peine reçu :
Une Pierina atomique par Al Quaïda fut construite
D'un coup, La Mecque et Jérusalem furent détruites.
Conséquence : tous contre tous, d'un coup
Destructions, feux et champignons partout,
En un seul jour, il n'y eut plus personne là-bas
Quel mobile idiot ! Mais nous, nous n'y serons pas.
Vous qui vivez tranquilles dans vos maisons douillettes
Et regardez dehors avec une âme inquiète
Rappelez-vous que tout peut finir en capilotade
Seulement pour une pissade.
La Pierina voulait pisser
Elle se leva de nuit, mais tomba
Elle resta à terre, pauvre petite mémé
Elle appela la servante, qui se montra pas
La Pierina voulait pisser
Elle se leva la nuit, mais tomba
Elle resta à terre, pauvre petite mémé
Elle appela la servante, qui ne se montra pas
Un peu après, elle la cherche au téléphone
Mais était-elle là ? Personne !
Alors Pierina appelle l'ambulance
Il était trois heures, je pense
Le Secours sonne la servante
Mais rien à faire; absente !
Dans l'immeuble, on sonne le branle-bas
En espérant qu'on ne tire pas
Un homme à la fin ouvrit l'huis ;
On était la nuit du mercredi
On alla sonner à la porte de la servante
La sonnerie se tut, prudente.
Il ne resta rien à faire qu'appeler les pompiers
Qui se pointent avec la police sans tarder.
L'immeuble est réveillé, la rue entière est levée
Des renforts arrivent et quelle mêlée !
On répand des bruits fous et incontrôlés
« Ils sont tous morts ! », peut-être même ressuscités,
Douaniers et carabiniers, chacals et coquecigrues
Toute la police est désormais dans la rue.
Finalement, la servante, nue et haletante
Se montre, à la porte : « Oooh ! Il y a un mort ! »
On avait seulement entrevu son corps
À vue de nez, elle baisait la bandante.
Et pendant ce temps-là, à la bijouterie
La police n'y était pas et on emporta le gros lot
Le coup du siècle, des millions d'Euros
Pour Al Quaïda, qui remercia la mairie.
Ce financement depuis tant d'années attendu
À présent était là et l'uranium à peine reçu :
Une Pierina atomique par Al Quaïda fut construite
D'un coup, La Mecque et Jérusalem furent détruites.
Conséquence : tous contre tous, d'un coup
Destructions, feux et champignons partout,
En un seul jour, il n'y eut plus personne là-bas
Quel mobile idiot ! Mais nous, nous n'y serons pas.
Vous qui vivez tranquilles dans vos maisons douillettes
Et regardez dehors avec une âme inquiète
Rappelez-vous que tout peut finir en capilotade
Seulement pour une pissade.
La Pierina voulait pisser
Elle se leva de nuit, mais tomba
Elle resta à terre, pauvre petite mémé
Elle appela la servante, qui se montra pas
envoyé par Marco Valdo M.I. (et fier de l'être) - 29/8/2010 - 17:08
Divertente, e con una sua profondità. Considerato che ogni cinque minuti salta su qualcuno a ripetere che i battiti d'ala delle farfalle producono uragani agli antipodi, pensiamo un po' che cosa non riesca a provocare una pisciata. Minimo, appunto, la guerra mondiale. Però io avevo mandato a Riccardo, alcuni giorni fa, una canzone che diceva anche il contrario: che da una cacata può generarsi la pace. Ma Riccardo non l'ha messa. La canzone è greca, di D. Savvopoulos; e c'era anche la traduzione.
Gian Piero Testa - 3/2/2010 - 19:02
Ero impegnato, come sai, nel completare la tua "Spatafiata" e la pagina sull' Axion Estì: mi ci sono voluti venticinque giorni. Di Savvopoulos ho messo proprio ora un'altra canzone, ma quella che mi hai mandato la metterò subito dopo. Abbi fede, Gian Piero: io, prima o poi, metto tutto quanto. E figurati se il sottoscritto, amante ai limiti della goduria delle mezz'ore intere passate sul vaso in santa pace (non sono come Guccini che neanche dentro al cesso possedeva un suo momento...), si lascia sfuggire una canzone come quella di Savvvopoulos! Anzi, con tutta la probabilità la "gemellerò" con un link proprio a questa pisciata bellica confezionata dal sottoscritto e da Lello Vitello.
Riccardo Venturi - 4/2/2010 - 01:55
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[2010]
Testo e musica di Lello Vitello
Lyrics and music by Lello Vitello
Ispirata da "Effetto Domino" di Riccardo Venturi
Inspired by "Effetto Domino" by Riccardo Venturi
"Non fatevi ingannare dal titolo apparentemente faceto: questa canzone parla nientemeno che della fine del mondo!
Tanto per ricordare l'esilità della nostra esistenza, e che possiamo sparire all'istante solo per una pisciata, l'ispirazione per questa storia viene da un'avventura vissuta in prima persona dal mio amico fraterno Riccardo Venturi.
Quando me la raccontò, ne elaborammo una drammatizzazione estrema, che lui trascrisse nel post "Effetto Domino" , mentre io promisi di tirarci fuori una canzone. Eccola qua, mi sono permesso di inserirci due citazioni, facilmente riconoscibili, di persone che scrivevano molto meglio di me." (Lello Vitello, dal suo sito ufficiale)
Aggiunta di R.V.: I fatti narrati nella canzone si sono effettivamente svolti, almeno fino alla parte "catastrofica", in una strada fiorentina nella notte fra il 7 e l'8 gennaio 2010: il post "Effetto Domino" che ho scritto sul mio blog li descrive fedelmente fino all'inizio della "parte di fantasia" esplicitamente dichiarata. L'intervento presso il domicilio della Pierina e della sua ineffabile badante è durato esattamente 4 ore, dalle 2.35 alle 6.30 circa del mattino; l'esclamazione "In quell'appartamento sono tutti morti!" è stata pronunciata all'unisono da numerosi vicini. La cosiddetta "parte di fantasia", presente sia nel post che nella canzone di Lello Vitello, nasconde però una profondissima verità: alcune guerre sono scoppiate per motivi ancor più futili di una pisciata. Se non ci credete, leggetevi ad esempio la storia della Guerra del Calcio combattuta nel luglio del 1969 fra Honduras e El Salvador. Quasi seimila morti per una partita di pallone. Della serie: quando la realtà, e di gran lunga, supera la fantasia.