E il tempo rimane fermo con me dietro alle sbarre
le ore si fanno lunghe si confondono con gli anni
l’attesa sfinisce e uccide ma io volo oltre il confine
dove non c’e’ tristezza la solitudine e’ una ricchezza
dove il cuore lacrima rosso la poverta’ diventa un lusso
io volo oltre il confine io volo oltre il confine
ma ci dicono che è l’ora
della sveglia all’Asinara
e fu in quell’ora d’aria dove uguali siamo tutti
che avvenne il grande incontro con due piccoli passerotti
li portammo dritti in cella a un domicilio un po forzato
per farne nuovi uomini con le piume e un volo alato
per nido una coperta
sui nostri letti a castello
e il soggiorno penitenziario
per un attimo fu piu’ bello
ma ci dicono che è l’ora
della sveglia all’Asinara
cominciarono a svolazzare un mattino quegli uccellini
poi tornarono nei loro nidi con l’arrivo dei secondini
e attraverso quelle sbarre conquistarono il loro volo
su nel cielo con il cuore un po piu’ umano e un po piu’ solo
su nel cielo con i falchi che non conoscono il perdono
per Battista e per Filippo fini’ presto il grande volo
ed io dopo dodici anni
con l’ergastolo sul collo
qui tra il ferro ed il cemento
piango quando li ricordo
ma ci dicono che è l’ora
della sveglia all’Asinara
le ore si fanno lunghe si confondono con gli anni
l’attesa sfinisce e uccide ma io volo oltre il confine
dove non c’e’ tristezza la solitudine e’ una ricchezza
dove il cuore lacrima rosso la poverta’ diventa un lusso
io volo oltre il confine io volo oltre il confine
ma ci dicono che è l’ora
della sveglia all’Asinara
e fu in quell’ora d’aria dove uguali siamo tutti
che avvenne il grande incontro con due piccoli passerotti
li portammo dritti in cella a un domicilio un po forzato
per farne nuovi uomini con le piume e un volo alato
per nido una coperta
sui nostri letti a castello
e il soggiorno penitenziario
per un attimo fu piu’ bello
ma ci dicono che è l’ora
della sveglia all’Asinara
cominciarono a svolazzare un mattino quegli uccellini
poi tornarono nei loro nidi con l’arrivo dei secondini
e attraverso quelle sbarre conquistarono il loro volo
su nel cielo con il cuore un po piu’ umano e un po piu’ solo
su nel cielo con i falchi che non conoscono il perdono
per Battista e per Filippo fini’ presto il grande volo
ed io dopo dodici anni
con l’ergastolo sul collo
qui tra il ferro ed il cemento
piango quando li ricordo
ma ci dicono che è l’ora
della sveglia all’Asinara
envoyé par adriana - 16/1/2010 - 14:25
Langue: français
Version française – À L'ASINARA – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – All’Asinara – Massimo Liberatore – 2007
Tiens, Lucien...., voilà un ami des ânes mais peut-être l'as-tu déjà croisé ? Il porte un beau nom et sa chanson sur l'Asinara est véritablement très belle et poétique en diable.
Holà, Marco Valdo M.I. mon ami, l'Asinara... Comment veux-tu que je ne la connaisse pas cette île des ânes blancs... Et puis rien que son nom en fait une île d'ânes, une « asinière », un refuge pour les ânes... Un très bel endroit au large de la Sardaigne, qui est elle-même un pays des ânes. Dommage que pendant longtemps, ils l'aient réduite à une prison... réduire l'île des ânes blancs à une galère, quelle honte ! Et voilà-t-il pas qu'ils recommencent...
Mais avec çà, Lucien mon ami l'âne noir comme diamant d'Afrique, j'aimerais bien savoir qui sont ces deux « petits passereaux » dont parle la chanson...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – All’Asinara – Massimo Liberatore – 2007
Tiens, Lucien...., voilà un ami des ânes mais peut-être l'as-tu déjà croisé ? Il porte un beau nom et sa chanson sur l'Asinara est véritablement très belle et poétique en diable.
Holà, Marco Valdo M.I. mon ami, l'Asinara... Comment veux-tu que je ne la connaisse pas cette île des ânes blancs... Et puis rien que son nom en fait une île d'ânes, une « asinière », un refuge pour les ânes... Un très bel endroit au large de la Sardaigne, qui est elle-même un pays des ânes. Dommage que pendant longtemps, ils l'aient réduite à une prison... réduire l'île des ânes blancs à une galère, quelle honte ! Et voilà-t-il pas qu'ils recommencent...
Mais avec çà, Lucien mon ami l'âne noir comme diamant d'Afrique, j'aimerais bien savoir qui sont ces deux « petits passereaux » dont parle la chanson...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
À L'ASINARA
Et le temps est à l'arrêt avec moi derrière les barreaux
Les heures se font longues se confondent avec les ans
L'attente épuise et tue, mais moi je vole outre là
Où il n' y a pas de tristesse, la solitude est une richesse
Où le cœur pleure rouge, la pauvreté devient un luxe
Moi je vole outre là, moi je vole outre là
Mais ils nous disent que c'est l'heure
De l'éveil à l'Asinara
Et ce fut à cette heure de sortie où tous ici sont égaux
Qu'advint la grande rencontre avec deux petits passereaux
Nous les emmenâmes en cellule à un domicile un peu forcé
Pour en faire de nouveaux hommes avec des plumes et un vol ailé
Une couverture pour nid
Sur le haut de nos lits
Et notre séjour pénitentiaire
Pendant un instant embellit
Mais ils nous disent que c'est l'heure
De l'éveil à l'Asinara
Ils commencèrent à voleter un matin ces oisillons
Puis ils rentrèrent dans leurs nids à l'arrivée des matons
Et au travers des barreaux, ils acquirent leur vol
haut dans le ciel avec le cœur un peu plus humain et un peu plus seul
Dans ce ciel aux faucons qui ne connaissent pas le pardon
Pour Battista et pour Filippo, finit bientôt leur grand envol
Et moi après douze années
Avec le bagne sur le dos
Ici entre l'acier et le béton
Je pleure quand je me les remémore
Mais ils nous disent que c'est l'heure
De l'éveil à l'Asinara
Et le temps est à l'arrêt avec moi derrière les barreaux
Les heures se font longues se confondent avec les ans
L'attente épuise et tue, mais moi je vole outre là
Où il n' y a pas de tristesse, la solitude est une richesse
Où le cœur pleure rouge, la pauvreté devient un luxe
Moi je vole outre là, moi je vole outre là
Mais ils nous disent que c'est l'heure
De l'éveil à l'Asinara
Et ce fut à cette heure de sortie où tous ici sont égaux
Qu'advint la grande rencontre avec deux petits passereaux
Nous les emmenâmes en cellule à un domicile un peu forcé
Pour en faire de nouveaux hommes avec des plumes et un vol ailé
Une couverture pour nid
Sur le haut de nos lits
Et notre séjour pénitentiaire
Pendant un instant embellit
Mais ils nous disent que c'est l'heure
De l'éveil à l'Asinara
Ils commencèrent à voleter un matin ces oisillons
Puis ils rentrèrent dans leurs nids à l'arrivée des matons
Et au travers des barreaux, ils acquirent leur vol
haut dans le ciel avec le cœur un peu plus humain et un peu plus seul
Dans ce ciel aux faucons qui ne connaissent pas le pardon
Pour Battista et pour Filippo, finit bientôt leur grand envol
Et moi après douze années
Avec le bagne sur le dos
Ici entre l'acier et le béton
Je pleure quand je me les remémore
Mais ils nous disent que c'est l'heure
De l'éveil à l'Asinara
envoyé par Marco Valdo M.I. - 18/1/2010 - 12:56
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