Mon épicier l'avait gardée dans son comptoir
Le percepteur la conservait dans son tiroir
La fleur si belle de notre espoir
Le pharmacien la dorlotait dans un bocal
L'ex-caporal en parlait à l'ex-général
Car c'était elle, notre idéal.
C'est une fleur de Paris
Du vieux Paris qui sourit
Car c'est la fleur du retour
Du retour des beaux jours
Pendant quatre ans dans nos coeurs
Elle a gardé ses couleurs
Bleu, blanc, rouge, avec l'espoir elle a fleuri,
Fleur de Paris
Le paysan la voyait fleurir dans ses champs
Le vieux curé l'adorait dans un ciel tout blanc
Fleur d'espérance
Fleur de bonheur
Tout ceux qui se sont battus pour nos libertés
Au petit jour devant leurs yeux l'ont vu briller
La fleur de France
Aux trois couleurs.
C'est une fleur de chez nous
Elle a fleuri de partout
Car c'est la fleur du retour
Du retour des beaux jours
Pendant quatre ans dans nos coeurs
Elle a gardé ses couleurs
Bleu, blanc, rouge, elle était vraiment avant tout
Fleur de chez nous.
Le percepteur la conservait dans son tiroir
La fleur si belle de notre espoir
Le pharmacien la dorlotait dans un bocal
L'ex-caporal en parlait à l'ex-général
Car c'était elle, notre idéal.
C'est une fleur de Paris
Du vieux Paris qui sourit
Car c'est la fleur du retour
Du retour des beaux jours
Pendant quatre ans dans nos coeurs
Elle a gardé ses couleurs
Bleu, blanc, rouge, avec l'espoir elle a fleuri,
Fleur de Paris
Le paysan la voyait fleurir dans ses champs
Le vieux curé l'adorait dans un ciel tout blanc
Fleur d'espérance
Fleur de bonheur
Tout ceux qui se sont battus pour nos libertés
Au petit jour devant leurs yeux l'ont vu briller
La fleur de France
Aux trois couleurs.
C'est une fleur de chez nous
Elle a fleuri de partout
Car c'est la fleur du retour
Du retour des beaux jours
Pendant quatre ans dans nos coeurs
Elle a gardé ses couleurs
Bleu, blanc, rouge, elle était vraiment avant tout
Fleur de chez nous.
envoyé par Alessandro - 24/12/2009 - 11:42
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Parole di Maurice Vandair
Musica di Henri Bourtayre
Les premiers vers disent «mon épicier l’avait gardée dans son comptoir, le percepteur la conservait dans son tiroir.» Je crois que c’est une référence aux faux papiers que les Résistants faisaient. Ce qu’ils cachaient peut être aussi le procès verbal des rentrées d’argent. Par exemple, si un percepteur ne reportait pas la vraie quantité qu’on avait produite c’était une forme de résistance.
Le cinquième vers dit : «l’ex-caporal en parlait à l’ex-général». Ce vers parle de Charles de Gaulle et les Forces Françaises Libres ainsi que ceux qui se sont battus contre les Nazis. Le sujet de la chanson est une commémoration de la lutte du peuple français pendant l’Occupation. Les paroles ne parlent pas seulement des gens qui étaient dans la Résistance. Elles décrivent aussi les personnes ordinaires et leurs actions de tous les jours mais importantes. […]
«Le paysan la voyait fleurir dans ses champs
Le vieux curé l’adorait dans un ciel tout blanc»
D’abord, ce qu’un paysan cultivait, il devait le donner au gouvernement de Pétain et à l’Occupant. Quant au ciel pendant la guerre, probablement, ce n'était pas tout blanc. Probablement qu’il y avait des avions de guerre. Les références au « paysan » et au « vieux curé » impliquent que la fleur de Paris est ce que beaucoup de paysans et de curés ont fait pendant la guerre. Souvent, les paysans et les curés cachaient les juifs ou les autres réfugiés. Le paysan et le curé sont aussi une référence au gouvernement de Pétain, pour lequel l’aspect agricole de la France et le catholicisme étaient importants. Cependant, beaucoup des paysans et curés n’étaient pas soumis aux mandats de Pétain. Par contre, ils participaient à la Résistance. Ces connotations des paroles veulent dire que la vraie France gardait ses idéaux de justice et de liberté, et que parce que les gens avaient gardé l’espoir, maintenant ils ont triomphé.
(Da un’analisi della canzone trovata qui)