Una strana luce nel suo cielo
fu la conferma del presentimento:
ciò che temeva capitò per davvero
corse giù in strada senza perdere tempo.
Cercò in tutta fretta un badile, un forcone,
la sua casacca di grigia ciniglia;
un braccio di legno a sbarrare il portone
chiuse alla spalle tutta la sua famiglia.
Le camionette erano già arrivate:
Neri squadroni di morte e fucili,
un muro d'uomini a braccia incrociate,
bambini nascosti sotto i fienili.
Mani inermi, sangue, ferite,
pianti strozzati di giovani eroi;
mille rimpianti di giovani vite:
troppi rimorsi in ognuno di noi.
Una casacca di grigia ciniglia
persa nel sangue di una notte di aprile,
raccolta da un bambino di qualche famiglia,
indossata da un bimbo che imbraccia un fucile.
Retaggio antico d'orgoglio e rivolta,
figlio di un popolo che vuole una terra;
parte di un muro che tace ed ascolta
di fronte ai cannoni che tuonano a guerra.
Quanta tristezza in un telegiornale,
quanto coraggio seduto in poltrona:
tu per fuggir puoi cambiare canale,
c'è un bimbo che spara e nessuno consola.
Quanta tristezza in un telegiornale,
quanto coraggio seduto in poltrona:
tu per fuggir puoi cambiare canale,
c'è un bimbo che spara e nessuno consola.
fu la conferma del presentimento:
ciò che temeva capitò per davvero
corse giù in strada senza perdere tempo.
Cercò in tutta fretta un badile, un forcone,
la sua casacca di grigia ciniglia;
un braccio di legno a sbarrare il portone
chiuse alla spalle tutta la sua famiglia.
Le camionette erano già arrivate:
Neri squadroni di morte e fucili,
un muro d'uomini a braccia incrociate,
bambini nascosti sotto i fienili.
Mani inermi, sangue, ferite,
pianti strozzati di giovani eroi;
mille rimpianti di giovani vite:
troppi rimorsi in ognuno di noi.
Una casacca di grigia ciniglia
persa nel sangue di una notte di aprile,
raccolta da un bambino di qualche famiglia,
indossata da un bimbo che imbraccia un fucile.
Retaggio antico d'orgoglio e rivolta,
figlio di un popolo che vuole una terra;
parte di un muro che tace ed ascolta
di fronte ai cannoni che tuonano a guerra.
Quanta tristezza in un telegiornale,
quanto coraggio seduto in poltrona:
tu per fuggir puoi cambiare canale,
c'è un bimbo che spara e nessuno consola.
Quanta tristezza in un telegiornale,
quanto coraggio seduto in poltrona:
tu per fuggir puoi cambiare canale,
c'è un bimbo che spara e nessuno consola.
Contributed by adriana - 2005/6/9 - 19:07
Language: French
Version française – LA BALLADE DES RÉVOLTES – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne - La ballata delle rivolte – Resto Mancha – 2005
Texte et musique de Germano Bonaveri
Chanson italienne - La ballata delle rivolte – Resto Mancha – 2005
Texte et musique de Germano Bonaveri
Quand Lada s'échappa de la guerre, à Sarajevo, c'était une enfant. Lada est ma soeur, elle l'est devenue. Lada a de toute façon été chanceuse; pendant que nous regardons la télévision et nous horrifions pour la férocité de l'homme, des enfants meurent en épaulant le fusil, quand ils devraient sourire en s'enlaçant dans une ronde. Il y a à avoir honte du genre humain, parfois.
Je crois bien que Germano Bonaveri a raison... Il y a de quoi avoir honte de ce genre de gens...
Rappelle-toi ce que disait Jacques Brel :
Il le disait dans une chanson intitulée L'HOMME DE LA MANCHE , ce qui devrait bien se dire en italien : L'Uomo della Mancha.... Je dis cela en référence au nom du groupe... "Resto Mancha" et aussi, à Don Quichotte qui semble bien aimer Bonaveri lui aussi..
En effet, dit Lucien l'âne, il y a de quoi désespérer de ce genre d'humains... Encore un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches, les aspirants riches et leurs séides font aux pauvres de tous les pays, de tous les temps, pour s'approprier leur sueur, pour tirer profit de leur faiblesse, pour leur prendre leur vie... Vois-tu, Marco Valdo M.I., mon ami, les riches sont les vampires du monde. Il n'y aura de paix que lorsqu'ils auront disparus de la surface de la planète et d'ailleurs... Alors voilà, tissons le linceul de ce vieux monde massacreur, tortueux, au cœur sale et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco valdo M.I. et Lucien Lane
Je crois bien que Germano Bonaveri a raison... Il y a de quoi avoir honte de ce genre de gens...
Rappelle-toi ce que disait Jacques Brel :
« Pauvre monde, insupportable monde
C'en est trop, tu es tombé trop bas
Tu es trop gris, tu es trop laid ;
Abominable monde. »
C'en est trop, tu es tombé trop bas
Tu es trop gris, tu es trop laid ;
Abominable monde. »
Il le disait dans une chanson intitulée L'HOMME DE LA MANCHE , ce qui devrait bien se dire en italien : L'Uomo della Mancha.... Je dis cela en référence au nom du groupe... "Resto Mancha" et aussi, à Don Quichotte qui semble bien aimer Bonaveri lui aussi..
En effet, dit Lucien l'âne, il y a de quoi désespérer de ce genre d'humains... Encore un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches, les aspirants riches et leurs séides font aux pauvres de tous les pays, de tous les temps, pour s'approprier leur sueur, pour tirer profit de leur faiblesse, pour leur prendre leur vie... Vois-tu, Marco Valdo M.I., mon ami, les riches sont les vampires du monde. Il n'y aura de paix que lorsqu'ils auront disparus de la surface de la planète et d'ailleurs... Alors voilà, tissons le linceul de ce vieux monde massacreur, tortueux, au cœur sale et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco valdo M.I. et Lucien Lane
LA BALLADE DES RÉVOLTES
Une lumière étrange dans son ciel
Confirma le pressentiment:
Ce qu'il craignait arriva pour de vrai
Il descendit à la rue sans perdre temps.
Il chercha en toute hâte une pelle, une fourche,
Sa casaque en chenille grise ;
Un bout de bois pour barrer la porte
Il ferma derrière toute sa famille.
Les camionnettes étaient déjà arrivées :
Des escadrons de mort et des fusils,
Un mur d'hommes aux brassards gammés,
Des enfants cachés dans les granges.
Mains désarmées, sang, blessures
Pleurs étranglés des jeunes héros ;
Mille regrets de vies jeunes :
Trop de remords en chacun de nous.
Une casaque en chenille grise
Perdue dans le sang d'une nuit d'avril,
Recueillie par un enfant d'on ne sait quelle famille,
Endossée par un enfant qui porte un fusil.
Héritage ancien d'orgueil et de révolte,
Fils d'un peuple qu'il veut une terre;
Partie d'un mur qui se tait et écoute
Face aux canons qui tonnent à la guerre.
Une casaque en chenille grise
Perdue dans le sang d'une nuit d'avril,
Recueillie par un enfant d'on ne sait quelle famille,
Endossée par un enfant qui épaule un fusil.
Quelle tristesse dans un journal télévisé,
Quel courage assis dans un fauteuil:
Pour fuir, tu peux changer de canal,
Il y a un enfant qui tire que personne ne console.
Quelle tristesse dans un journal télévisé,
Quel courage assis dans un fauteuil:
Pour fuir, tu peux changer de canal,
Il y a un enfant qui tire que personne ne console.
Une lumière étrange dans son ciel
Confirma le pressentiment:
Ce qu'il craignait arriva pour de vrai
Il descendit à la rue sans perdre temps.
Il chercha en toute hâte une pelle, une fourche,
Sa casaque en chenille grise ;
Un bout de bois pour barrer la porte
Il ferma derrière toute sa famille.
Les camionnettes étaient déjà arrivées :
Des escadrons de mort et des fusils,
Un mur d'hommes aux brassards gammés,
Des enfants cachés dans les granges.
Mains désarmées, sang, blessures
Pleurs étranglés des jeunes héros ;
Mille regrets de vies jeunes :
Trop de remords en chacun de nous.
Une casaque en chenille grise
Perdue dans le sang d'une nuit d'avril,
Recueillie par un enfant d'on ne sait quelle famille,
Endossée par un enfant qui porte un fusil.
Héritage ancien d'orgueil et de révolte,
Fils d'un peuple qu'il veut une terre;
Partie d'un mur qui se tait et écoute
Face aux canons qui tonnent à la guerre.
Une casaque en chenille grise
Perdue dans le sang d'une nuit d'avril,
Recueillie par un enfant d'on ne sait quelle famille,
Endossée par un enfant qui épaule un fusil.
Quelle tristesse dans un journal télévisé,
Quel courage assis dans un fauteuil:
Pour fuir, tu peux changer de canal,
Il y a un enfant qui tire que personne ne console.
Quelle tristesse dans un journal télévisé,
Quel courage assis dans un fauteuil:
Pour fuir, tu peux changer de canal,
Il y a un enfant qui tire que personne ne console.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2012/2/6 - 12:22
si !!! la prima volta che su qsetuo sito pubblicano una canzone degna di meritarsi il titolo ” canzone” !!!! So close no matter how far Couldnt be much more from the heart Forever trusting who we are And nothing else mattersaltro che quei tamarri della mia scuola che li odiano , i metallica spaccano !!!!!!!!!!! w i metallica , li ascolto sempre , nonostante siano trash metal , riescono a rilassarmi ( per un metallaro è naturale ) !!! METALLICA PER TUTTA LA VITA !!!! \m/
gonakGJls - 2012/2/4 - 16:52
Prima di scrivere 'ste cose... rilassati con un po' di trash metal!
CCG/AWS Staff - 2012/2/5 - 00:57
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Quando Lada scappò dalla guerra, a Sarajevo, era una bimba. Lada è mia sorella, lo è diventata. Lada è stata comunque fortunata: mentre guardiamo la televisione e inorridiamo per la ferocia dell'uomo, bambini muoiono imbracciando il fucile, quando dovrebbero sorridere abbracciandosi in un girotondo. C'è da avere vergogna del genere umano, a volte.