han fatto uno sciopero quei quattro ignoranti
volevano avere i salari aumentati
gridavano, pensi, di essere sfruttati
e quando è arrivata la polizia
quei quattro straccioni han gridato più forte
di sangue han sporcato il cortile e le porte
chissà quanto tempo ci vorrà per pulire."
Compagni dai campi e dalle officine
prendete la falce portate il martello
scendete giù in piazza picchiate con quello
scendete giù in piazza affossate il sistema.
Voi gente per bene che pace cercate
la pace per far quello che voi volete
ma se questo è il prezzo vogliamo la guerra
vogliamo vedervi finir sotto terra
ma se questo è il prezzo l'abbiamo pagato
nessuno più al mondo deve essere sfruttato.
"Sapesse Contessa che cosa m'ha detto
un caro parente dell'occupazione
che quella gentaglia rinchiusa là dentro
di libero amore facea professione.
Del resto mia cara di che si stupisce
anche l'operaio vuole il figlio dottore
e pensi che ambiente che può venir fuori
non c'è più morale, Contessa."
Se il vento fischiava ora fischia più forte
le idee di rivolta non sono mai morte
se c'è chi lo afferma non state a sentire
è uno che vuole soltanto tradire
se c'è chi lo afferma sputategli addosso
la bandiera rossa gettato ha in un fosso.
Voi gente per bene che pace cercate
la pace per far quello che voi volete
ma se questo è il prezzo vogliamo la guerra
vogliamo vedervi finir sotto terra
ma se questo è il prezzo l'abbiamo pagato
nessuno più al mondo deve essere sfruttato.
Ma se questo è il prezzo l'abbiamo pagato
nessuno più al mondo deve essere sfruttato.
Contributed by CCG/AWS Staff - 2005/3/20 - 13:02
Chanson italienne – Contessa – Paolo Pietrangeli – 1966
COMTESSE avait été insérée dans le volume 2 des CCG primitives au numéro 157.
[…] Même si des chansons comme Nina (1966) de Gualtiero Bertelli ou comme Cara moglie di Ivan Della Mea furent pas mal chantées, le véritable hymne de 1968 (en Italie) fut COMTESSE de Paolo Pietrangeli, un étudiant communiste, lecteur de "Classe Operaia" (« Classe Ouvrière ») et de "Operai e capitale" (« Ouvriers et capital »), qui l'écrivit en mai 1966 durant l'occupation de l'Université de Rome qui faisait suite à l'assassinat de l'étudiant Paolo Rossi par les fascistes, survenue le 27 avril de cette année-là. Il l'écrivit en une nuit, partant de conversations qu'une certaine vieille bourgeoisie tenait à propos de cette occupation et de prétendues orgies sexuelles et de la chronique d'une petite grève survenue dans une petite usine de Rome, où le patron, un certain Aldo, avait appelé la police contre ses ouvriers qui faisaient le piquet. »
Oh, oh !, dit Lucien l'âne, une chanson où il est question d'une comtesse et d'une fable, d'une grève et de la répression policière et patronale, voilà qui donne à penser. Vu de mon point de vue d'âne, quand on est exploité, on a toujours raison de se révolter, on a toujours raison d'entamer la lutte car ce n'est que légitime défense... Réponse parfaite à une agression, car l'exploitation, même reconnue et légitimée par la loi, est une agression caractérisée de celui qui exploite contre ceux qui sont exploités. Il est d'ailleurs curieux de constater que la police se range toujours du côté des exploiteurs, jamais de celui des exploités. En fait, c'est tout simplement la répétition d'un épisode – jusqu'à présent sans cesse recommencé – de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres afin de pouvoir continuer leur exploitation, leurs exactions, d'étendre leur domination, de renforcer leurs pouvoirs, de multiplier leurs privilèges. Dès lors, cette chanson, comme toutes les chansons, du moment qu'elle mène la guerre contre la guerre, dès lors qu'elle rapporte en le dénonçant un épisode de guerre (ici, celle de Cent Mille Ans, la mère de toutes les guerres), qu'elle désigne les fauteurs de guerre – ici les patrons, les riches, les policiers..., qu'elle désigne ceux qui se défendent contre cette agression permanente qu'est l'exploitation (le droit d'exploiter...), elle montre le chemin de la paix.
En somme si je te suis bien, mon ami Lucien l'âne au si beau poil, pour mettre fin à la Guerre de Cent Mille Ans, pour mettre fin à la guerre des guerres et de ce fait, à toutes les guerres – présentes et à venir, il faudrait (condition essentielle, nécessaire, indispensable et sans doute, suffisante) mettre fin à l'exploitation, au droit d'exploitation et à tout ce qui s'ensuit.
Très exactement, dit Lucien l'âne. La chanson le dit bien : "Mais si tel en est le prix, nous l'avons payé :
Plus personne au monde ne doit être exploité."
Voilà pour le sens des choses. Quant à la chanson, tu as vu dans l'introduction qu'elle fut en quelque sorte la rengaine de 1968... Année où la bourgeoisie eut peur des étudiants, où d'un coup et pour une des dernières fois, la pensée déboula dans les rues, où un air de liberté flotta en Europe, où la graine de la révolte fut semée aux quatre coins du monde... Et ne t'en fais pas, elle pousse, elle pousse et elle repousse, car le peuple de mai ne meurt jamais.
Je sais, je sais cela, dit Lucien l'âne, moi qui ai traversé le monde tant de fois dans tous les sens, moi qui ai vu tant de révoltes depuis Spartacus, qui ai connu les jacqueries, qui ai vu les hommes du pape poursuivre Valdo et les siens dans les montagnes, la révolution paysanne de Münzer, les grandes heures libératrices de la révolution française, les grandes révoltes ouvrières en Angleterre, les révoltes des Indiens d'Amérique, les révoltes des peuples de l'Inde, les révolutions qui secouèrent l'Europe durant plus d'un siècle en Pologne, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Tchécoslovaquie, en Russie, les guerres de libération des peuples d'Amérique et d'Afrique... Donc, moi qui ai vu tout ça et mille autres circonstances encore, je peux te dire que cette révolte de 1968, qui fut la dernière grande révolte en Europe, a semé bien plus qu'elle n'a récolté et que tout cela est en attente de germination... Souviens-toi : Germinal est le mois où éclosent les bourgeons et sortent les boutons des fleurs les plus belles. 1968 fut une révolte poétique qui sema la pensée au travers du temps... Rien ni personne ne pourra l'annihiler. À chaque printemps, elle resurgit dans l'esprit et dans le cœur des gens que le système en place, avec ses lois, ses entreprises et ses polices, opprime.
En somme, tu m'expliques que 1968 fut une année de rêve, une révolte de rêve et comme les rêves, elle a produit des ondes longues dont le ressac se fera sentir dans les cœurs et les têtes des gens (jeunes ou vieux, peu importe) au travers des temps et des temps... Qu'elle a mis l'espoir au milieu de la civilisation la plus terne et la plus stupide qu'on ait connue, tournée comme elle l'est vers l'apparence et l'objet, avec les deux clowns Berlu et Sarko, dans leur désopilant feuilleton télévisé, qui de jour en jour enfonce l'Europe dans la médiocratie. Ce que refusait précisément 1968, c'est le monde de la Comtesse, la fable de la Comtesse – Arbeit macht Frei (quelle ineptie : Le travail rend libre... ) et compagnie. 1968 a mis dans l'air et dans les cœurs, le refus de l'avoir et de l'apparence, le refus du libéralisme et de son totalitarisme, le refus de la domination... in nomine domini, le refus du pouvoir médiatisé... par les médias ou par l'Eglise. 1968, c'est en effet, Ni Dieu, ni Maître.
Si dans les brumes des matins de mai en 1968, les uns chantaient Contessa, d'autres s'éveillaient en entendant « il est cinq heures... », il nous faut aujourd'hui reprendre comme chaque jour, comme le faisaient les Canuts de Lyon, notre grand œuvre qui est de tisser le linceul de ce vieux monde libéral, inacceptable et cacochyme.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
« Quelle affaire Comtesse ! Dans l'entreprise d'Aldo
Ils ont fait grève ces quatre ignorants
Ils voulaient une augmentation de leurs salaires
Ils criaient, tu penses, qu'ils étaient exploités
Et quand la police est arrivée
Ces quatre cloches ont crié plus fort encore
Ils ont maculé de sang le portail et la cour
Qui sait combien de temps, il faudra pour nettoyer tout ça »
Camarades des camps et des ateliers
Prenez la faux et apportez le marteau
Descendez dans al rue frappez avec lui
Descendez dans la rue, détruisez le système.
Vous gens de biens qui cherchez la paix
La paix pour faire ce que vous voulez
Mais si tel est le prix, nous nous voulons la guerre
Nous voulons vous voir finir sous terre
Mais si tel en est le prix, nous l'avons payé :
Plus personne au monde ne doit être exploité.
« Savez-vous, Comtesse, ce que m'a dit
Un cher parent de l'occupation
Que cette racaille renfermée là-bas dedans
Fait profession d'amour libre.
Du reste, ma chère, de quoi s'étonne-t-on
Même l'ouvrier veut un fils docteur
Et pensez à ce qui peut en sortir
Il n'y a plus de morale, Comtesse. »
Si le vent sifflait, aujourd'hui, il siffle plus fort
Les idées de révolte ne sont jamais mortes
S'il y en a un qui qui l'affirme, ne l'écoutez pas
C'est un qui veut seulement trahir
S'il y en a un qui l'affirme, crachez-lui dessus
Il a jeté son drapeau rouge au fossé.
Vous gens de biens qui cherchez la paix
La paix pour faire ce que vous voulez
Mais si tel est le prix, nous nous voulons la guerre
Nous voulons vous voir finir sous terre
Mais si tel en est le prix, nous l'avons payé :
Plus personne au monde ne doit être exploité.
Mais si tel en est le prix, nous l'avons payé :
Plus personne au monde ne doit être exploité.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2010/11/19 - 16:32
Propongo oggi la mia versione (08.04.2014 ore 00:30) per i miei piccoli della 504 ! - ;) Un saluto a tutti.
Mais tu t'rends compte, ma chère Comtesse, à l'usine d'Aldo
cette poignée d'ignorants a osé faire grève
ils voulaient des augmentations de salaire
ils gueulaient, penses-tu, qu'on les exploitait
et quand la police est enfin arrivée
cette bande de va-nu-pieds s'est mise à crier de plus belle
ils ont souillé de leur sang la cour et les portails
combien de temps va-t-il falloir pour nettoyer tout ça
Camarades des champs et des usines
empoignez une faucille, levez un marteau
descendez dans la rue et frappez avec celui-ci
descendez dans la rue et détruisez ce système
Vous les gens comme il faut, quel genre de paix cherchez-vous
ce genre de paix qui vous sert à faire tout ce que voulez
mais si c'est le prix à payer, nous voulons la guerre
nous voulons vous voir ensevelis sous terre
mais si c'est le prix à payer, nous l'avons déjà fait
plus personne au monde ne doit être exploité
"Si vous saviez, ma chère Comtesse, ce que m'a dit
l'un de mes chers parents de cette occupation des usines
que ces sales bêtes enfermées là-bas
se targuent de pratiquer l'amour libre
Du reste, ma chère, il n'y a vraiment plus de quoi s'étonner
même les ouvriers veulent que leurs enfants deviennent médecins
imaginez-vous bien, où tout cela va nous mener
il n'y a plus aucune morale, ma chère Comtesse"
Si le vent sifflait, à présent il siffle encore plus fort
car les idées de révolte ne sont jamais mortes
s'il y a quelqu'un qui l'affirme, ne l'écoutez pas
car il ne s'agit là que d'un sale traître
s'il y a quelqu'un qui l'affirme, crachez-lui à la gueule
car il a jeté le drapeau rouge dans le ravin
Vous les gens comme il faut, quel genre de paix cherchez-vous
ce genre de paix qui vous sert à faire tout ce que voulez
mais si c'est le prix à payer, nous voulons la guerre
nous voulons vous voir crevés sous terre
mais si c'est le prix à payer, nous l'avons déjà fait
plus personne au monde ne doit être exploité
Contributed by Daniel(e) BELLUCCI - propongo oggi la mia versione (08.04.2014 ore 00:30) per i miei piccoli della 504 ! - ;) Un saluto a tutti. - 2014/4/8 - 00:31
IdgieTGoode (L. Trans.)
"What a mess, Countess! At Aldo's factory
Those four ignorants started a strike
They wanted their wages raised
They said, can you believe? That they were being exploited
And when the police came
Those four bums screamed ever louder
They dirtied the courtyards and the doors in their blood
Wonder how long it will take to clean up"
Comrades, from the fields and the factories
Take the scythe, bring the hammer
Go down to the square and beat them with it
Go down to the square, quash the system
You good people, what peace are you looking for? [1]
The peace to do whatever you want
But if this is the price we want war
We want to see you end up buried underground
But if this is the price then we've paid for it
No one else in the world must be exploited
"If only you knew, Countess! What a dear relative told me about the occupation
That that scum locked up in there
Made a profession of free love
Then again, my dear, what are you surprised for?
Even the factory worker wants his son to be a doctor
And think of what environment can come of that!
There are no more morals, Countess"
If the wind had been howling now it's howling even stronger [2]
The ideas of revolt have never died
If someone says so don't listen to them
It's someone who just wants to turncoat
If someone says so spit in their faces
It's someone who threw the red flag in a ditch
You good people, what peace are you looking for?
The peace to do whatever you want
But if this is the price we want war
We want to see you end up buried underground
But if this is the price then we've paid for it
No one else in the world must be exploited
[2] This is a reference to Katyusha's Italian lyrics, most likely. They start with "The wind howls, the blizzard rages
The shoes are broken, yet we must go on"
Contributed by Riccardo Venturi - 2019/6/19 - 10:32
" What's, Countess, in the factory of Aldo
have made a strike those four ignorant
asking to have their wages increased
screaming, do you think, to be exploited
and when the police arrived there
those four beggars have shouted louder
by blood have soiled the courtyard and doors
who knows how long it will take to clean up "
Comrades from the fields and workshops
catch the sickle and bring the hammer
go down to the streets and beat with that
go down to the streets and scuttle the system
You, good people who are looking for peace
peace to do what you want
but if this is the price we want war
we want to see you end up underground
but if this is the price we paid it
no one in the world should be exploited
" If you know, Countess, what told me
a dear relative about squatting
that the bad guys barricaded in there
professed free love
Besides, my dear, no surprise
if even the worker would his son become a doctor
and then try to think what might happen
there is no more moral, Countess "
If the wind whistled
now blows stronger
ideas of revolt are never dead
if there is one who says that
you are not to feel him
is one that just wants to betray
if someone says so
spit in his face
why the red flag he thrown into a ditch
You, good people who are looking for peace
peace to do what you want
but if this is the price we want war
we want to see you end underground
but if this is the price we paid it
no one in the world should be exploited
But if this is the price we paid it
no one in the world should be exploited
Contributed by Stacciarini Valentino - 2014/5/18 - 12:49
Riccardo Venturi, 19-06-2019 15:15
“Was ist passiert, Frau Gräfin, in Aldos Industrie,
ein paar Dummköpfe haben gestreikt,
sie stritten für höhere Löhne,
sie schrien gar, sie würden ausgenützt.
Und als die Polizei dann kam,
haben die Verrückten noch lauter geschrien,
haben die Höfe und die Tore mit Blut beschmiert,
bis das alles wieder weggeputzt ist, kann dauern.”
Genossen von den Feldern und den Fabriken
nehmt die Sichel, bringt den Hammer
geht auf die Straße, schlagt mit dem,
geht auf die Straße, begrabt das System.
Ihr anständige Leute, was für einen Frieden sucht ihr?
Den Frieden um alles zu tun, was ihr wollt.
Ist doch das der Preis, so wollen wir Krieg,
wir wollen euch tot und begraben sehen.
Ist doch das der Preis, haben wir ihn schon bezahlt,
niemand in der Welt muss mehr ausgebeutet werden.
“Wissen Sie, Frau Gräfin? Ein lieber Verwandter
hat mir alles über die Fabrikbesetzung erzählt!
Die Schurken, die sich da drinnen eingeschlossen hatten,
behaupteten, sie seien für die freie Liebe!
Sie können, Frau Gräfin, sich eigentlich nicht wündern...
Sogar der Fabrikarbeiter möchte, dass sein Sohn Doktor würde,
denken Sie daran, was daraus entstehen würde...
Es gibt keine Moral mehr, Frau Gräfin.”
Wehte einmal der Wind, nun weht er noch stärker,
die Ideen der Revolte sind nie gestorben!
Wenn jemand es sagt, hört auf ihn nicht,
es ist nur jemand, der verraten will.
Wenn jemand es sagt, spuckt auf ihn,
die rote Fahne hat er in den Müll geworfen.
Ihr anständige Leute, was für einen Frieden sucht ihr?
Den Frieden um alles zu tun, was ihr wollt.
Ist doch das der Preis, so wollen wir Krieg,
wir wollen euch tot und begraben sehen.
Ist doch das der Preis, haben wir ihn schon bezahlt,
niemand in der Welt muss mehr ausgebeutet werden.
Ist doch das der Preis, haben wir ihn schon bezahlt,
niemand in der Welt muss mehr ausgebeutet werden!
han fatto uno sciopero quei quattro ignoranti
volevano avere i salari aumentati
gridavano, pensi, di essere sfruttati
e quando è arrivata la polizia
quei quattro straccioni han gridato più forte
di sangue han sporcato il cortile e le porte
chissà quanto tempo ci vorrà per pulire."
Compagni dai campi e dalle officine
prendete la falce portate il martello
scendiamo giù in piazza picchiamo con quello
scendiamo giù in piazza affossiamo il sistema.
Voi gente per bene che pace cercate
la pace per far quello che voi volete
ma se questo è il prezzo vogliamo la guerra
vogliamo vedervi finir sotto terra
ma se questo è il prezzo l'abbiamo pagato
nessuno più al mondo deve essere sfruttato.
"Sapesse Contessa che cosa m'ha detto
un caro parente dell'occupazione
che quella gentaglia rinchiusa lì dentro
di libero amore facea professione.
Del resto mia cara di che si stupisce
anche l'operaio vuole il figlio dottore
e pensi che ambiente che può venir fuori
non c'è più morale, Contessa."
Se il vento fischiava ora fischia più forte
le idee di rivolta non sono mai morte
se c'è chi lo afferma non state a sentire
è uno che vuole soltanto tradire
se c'è chi lo afferma sputategli addosso
la bandiera rossa gettato ha in un fosso.
Voi gente per bene che pace cercate
la pace per far quello che voi volete
ma se questo è il prezzo vogliamo la guerra
vogliamo vedervi finir sotto terra
ma se questo è il prezzo l'abbiamo pagato
nessuno più al mondo deve essere sfruttato.
Ma se questo è il prezzo l'abbiamo pagato
nessuno più al mondo deve essere sfruttato.
"Contessa" era da tempo nel repertorio dei Modena City Ramblers (dall'album "Riportando tutto a casa" del 1994), con le strofe adagiate su una melodia tradizionale irlandese (la stessa utilizzata dai Pogues in "The Old Main Drag") e il ritornello acceleratissimo per potere pogare, ma al concertone del Primo Maggio 2006 i nuovi MCR, orfani dello storico cantante Cisco Bellotti, hanno cantato una versione inedita con il testo modificato al fine di correggere un messaggio troppo violento (video).
L'operazione è abbastanza ridicola, sia per l'oggettiva banalità buonista del nuovo testo, sia per le motivazioni portate dal gruppo: «Ci siamo resi conto che non possiamo dare per scontato che chi ci ascolta, e spesso si tratta di ragazzi molto giovani, sappia cogliere in maniera giusta il messaggio che arriva da certe canzoni». Un gesto di paternalismo da oratorio di periferia che offende sia il glorioso inno di tante lotte, sia l'intelligenza dei giovani, commenta giustamente one more blog.
Aggiungo io che il secondo passo dovrebbe essere cambiare alcuni versi troppo violenti de "La locomotiva", un'altra canzone nel repertorio del gruppo. Posso proporre: "e sembra dire ai contadini curvi / le schiene illuminate dal fanale / fratello non temere che corro al mio dovere / speriamo che nessun si faccia male..." (o anche "nel caso preavvertite l'ospedale"...).
Riportiamo la risposta di Paolo Pietrangeli, da "Liberazione" del 6 maggio 2006. Una risposta che mi sento di sottoscrivere per intero. Lo dico pur essendo stato tra quelli che al momento del primo inserimento nelle CCG "primitive" s'erano detti poco convinti che "Contessa" potesse essere considerata una "canzone contro la guerra"... sicuramente però è una fondamentale canzone di lotta e di ribellione che ha tutto da perdere in questa operazione di edulcorazione "nonviolenta" (tra mille virgolette, la nonviolenza è una cosa ben più seria).
(Lorenzo Masetti)
di Paolo Pietrangeli
da Liberazione del 6 maggio 2006
Una mattina di tanti anni fa. Un corpo inerte sotto le scale della facoltà di Lettere all’università di Roma. Una voce che rimbalza, che si spande e poi attraversa rapidamente tutta la città, come accade sempre per le brutte notizie: i fascisti hanno ammazzato uno studente.
Era il 1966: lo studente si chiamava Paolo Rossi, l’avevano spinto giù dal muretto con cui si conclude la scalinata dal piazzale della Minerva all’ingresso della facoltà. Fu l’ultima di una serie di provocazioni, di intimidazioni, di aggressioni, di pestaggi che le squadre neofasciste facevano da anni dentro La Sapienza.
Si occupò l’università. Per la prima volta.
I funerali di Paolo furono una silenziosa, grandissima manifestazione antifascista. Nel corteo funebre capitai accanto a mio padre che non mi aspettavo di trovare lì.
Ebbi la fortuna di scrivere Contessa; i casi fortuiti furono davvero molti: il caso che mi si scatenasse un’appuntito senso di colpa per non poter partecipare a quell’occupazione, un po’ per pigrizia e un po’ perché i miei genitori pretendevano che si cenasse e si dormisse a casa; occupavo solo di giorno fino alle otto di sera e che occupazione era? Ma la notte potevo suonare cercare di inventare per poi, il giorno dopo, far sentire agli altri compagni quello che avevo scritto. Il caso di essere uno studente universitario in quegli anni.
Il caso di essere diventato comunista solo quattro anni prima a 17 anni.
Il caso di aver scritto il ritornello di Contessa in dodecasillabi, metro perfetto per essere cantato camminando.
In mezzo a tanti gesti di solidarietà di chi mandava ogni genere di conforto arrivarono anche appetitosi supplì farciti di spilli che mandarono all’ospedale due tra i più ingordi di noi. Un quotidiano dalla breve storia, La Luna, titolò a nove colonne Figli di Puttana.
I fascisti scomparsi dall’università ci coccolavano da lontano.
1968. Un anno e mezzo più tardi. Manifestazione di studenti a Pisa. Mentre sono insieme con gli altri in mezzo al corteo parte il coro: Compagni dai campi e dalle officine… che mi prende per la nuca, mi solleva e mi depone gentilmente al lato della strada, con in faccia scolpito di ebete beatitudine a guardare, io in silenzio, tutti quei ragazzi che sfilavano e cantavano Contessa.
1969. Manifestazione per la strage di piazza Fontana. Il cielo è grigio e nessuno può ancora credere a quello che è successo; gente che piange, che marcia stringendosi in silenzio. Poi, come un tuono, lo stesso coro e non sono solo gli studenti a cantarlo.
Comincio a pensare che quella canzone non è più mia, ma di tutti quelli che la cantano. E la cantano in centinaia di manifestazioni, in decine di anni, attraverso generazioni che pretendono di ribellarsi ai soprusi, alle ingiustizie, alle stragi. Ribellarsi ho detto e non fare un accordo, una mediazione, un ragionamento politico, un compromesso, una distinzione, una pedagogia, un comizio, un volantino, un programma. Ribellarsi.
Tra i tanti che la cantano c’è anche un gruppo musicale, i Modena City Ramblers. Mi chiamano a sentirli in un locale romano, vado li ascolto e li ringrazio. Siamo negli anni 90.
Aprile 2006. I MCR mi scrivono per chiedermi di poter cambiare il testo di quella canzone. Mi parlano della responsabilità dell’intellettuale, dell’artista che si esibisce di fronte a platee giovanili, della confusione che si potrebbe generare in quei cervelli di fronte a versi come: «…ma se questo è il prezzo vogliamo la guerra, vogliamo vedervi finir sotto terra…» eccetera. Rispondo di non essere d’accordo, ma di voler restare fedele alla mia idea che quella è una canzone senza copyright, quindi facessero come credono. Mi mandano il testo.
Rispondo che non mi piace e mi piace ancor meno la spiegazione sui cambiamenti; detesto la pedagogia dell’artista mi pare presuntuoso di per sé e diminutivo per la capacità critica del pubblico; mi pare che giovanile sia sinonimo di attento e non di sprovveduto. Se mi fa senso il revisionismo storico, mi fa ridere quello canzonettistico. Li avverto anche del rischio che possano non essere d’accordo gli altri legittimi proprietari, quelli che l’hanno cantata in quarant’anni.
Primo Maggio 2006. Verso le sei del pomeriggio i Modena City Ramblers si esibiscono sul palco dei sindacati a San Giovanni e che ti cantano? Contessa. Anzi la nuova Contessa, anzi la Contessa dei Modena City Ramblers (stavo per scrivere la Contessina).
Ho sempre dato retta al criterio dell’urgenza del racconto nello scrivere canzoni e a niente altro. Se la politica fa parte di me, come è, per questo e solo per questo ho scritto canzoni politiche, con l’unico criterio che mi piacessero e non che servissero a questo a quello, se fossero adatte a questo o a quel momento, a questo o a quel partito, a questo o a quel pubblico. Insomma il discrimine è estetico e i nuovi versi dei MCR sono brutti.
Mi sarebbe piaciuto festeggiare i quarant’anni di Contessa in un altro modo.
E infine, ma che bisogno c’è di cantare qualcosa con cui non si è d’accordo?
Leggi anche la replica dei MCR
Riportiamo qui le parole del ritornello modificate dai Modena.
prendete la falce e portate il martello
scendete giù in piazza per manifestare
soltanto uniti possiamo lottare
Voi gente per bene che pace cercate
la pace per fare quello che voi volete
ma se questo è il prezzo siam pronti a gridare
che noi questo mondo vogliamo cambiare
ma se questo è il prezzo l'abbiamo pagato
nessuno più al mondo dev'essere sfruttato
Liberazione, 7 maggio 2006
Riteniamo del tutto rispettabili le ragioni e le considerazioni espresse da Paolo Pietrangeli - a proposito della nostra riscrittura della sua canzone “Contessa” - nell’articolo pubblicato sabato su “Liberazione”, in quanto autore della canzone e in quanto testimone diretto di quegli anni in cui la canzone venne composta. Naturalmente noi non siamo d’accordo e brevemente esporremo il nostro pensiero.
Vorremmo però specificare, per chi non ci conosce bene, che nel nostro primo disco datato 1994, Riportando tutto a casa (che oggi veleggia verso le duecentomila copie vendute) compare proprio “Contessa”, con testo originale ma melodia delle strofe cambiata. Già allora ci fu chi storse il naso, ritenendo sacrilega la nostra rilettura melodica, peraltro consistente nell’aver sostituito alla musica originale quella di un brano del gruppo punk folk irlandese dei Pogues. In quegli anni ’90 noi abbiamo sempre eseguito dal vivo, per più di cinquecento concerti, la canzone in questione, “rilanciandola” presso il nostro pubblico come simbolo di lotta e di militanza civile e politica. Accanto a “Bella Ciao”, “Contessa” tornò anche ad essere un classico di tante manifestazioni studentesche e di piazza. Permetteteci l’immodestia (chi ci conosce sa che non siamo adusi al sopravvalutarci): la versione suonata in quelle occasioni spesso era, e ancora oggi è, la nostra. Non perché siamo i più bravi, bensì perché ogni generazione ha la sua musica e i suoi musicisti di riferimento.
E il nostro orgoglio sta proprio nel sapere di aver contribuito a consolidare “Contessa” quale inno intergenerazionale. La consacrazione in tal senso avvenne in occasione del nostro debutto al Concertone romano. Era il 1996 e, col suo testo originale, “Contessa” fece ballare e cantare seicentomila persone in Piazza San Giovanni, venendo ripresa dalla televisione e dai telegiornali di quei giorni.
Sono passati da allora dieci anni. E di “cose” in Italia ne sono accadute. Alcune ci hanno particolarmente colpito: prima il violento riaffacciarsi sulla scena delle Brigate Rosse, poi - una “cosa” bellissima - con Seattle, la nascita del movimento anti-liberista, quello che è stato semplicisticamente definito “no-global”, e - una “cosa” bruttissima - gli scontri di Genova, l’orrore di Bolzaneto e l’implosione e la dispersione di quel grande e variegato patrimonio di idee e rivendicazioni. Eseguimmo per l’ultima volta “Contessa” nel luglio del 2001, la sera dopo l’assassinio di Carlo Giuliani. Cominciammo a sentirci a disagio nel cantare alcune parole di quella canzone, che rimandavano ad un mondo di scontri violenti che, a nostro parere, troppi avevano interesse a ricreare proprio per infrangere sul nascere le speranze di cambiamento che venivano dal Movimento. Ma “Contessa” non è più solo una canzone d’autore, bensì è divenuta canzone folk, popolare, come lo stesso Pietrangeli indirettamente ha riconosciuto nel momento in cui, da noi interpellato (pur esprimendoci imbarazzo e disappunto dinanzi ai cambiamenti prospettatigli) ci ha detto di fare «quel che volevamo, in quanto la canzone non ha copyright». Da sempre le canzoni popolari sono oggetto di “revisione”, nel senso più positivo del termine. Chi le canta spesso le adatta ai tempi e alle circostanze, ne dà sostanzialmente una sua “interpretazione”, talvolta stravolgendone anche il senso (si pensi alle diverse versioni di “Bella Ciao” o, rimanendo in tema di brani tradizionali da noi interpretati, “Figli dell’officina”).
Non più tardi di un mese fa, l’ormai ex presidente del Consiglio Silvio Berlusconi nel suo tentativo di screditare l’avversario politico ha in televisione paventato che «la sinistra, in particolare la sua area massimalista, vuole rendere uguali il figlio dell’operaio e il figlio del professionista», quasi questo fosse un progetto eversivo e rivoluzionario anziché un valore, più che un obiettivo, che è insito nello stesso dna costituzionale dell’Italia Repubblicana. In quel momento abbiamo capito che c’era più che mai bisogno di riportare l’inno nelle piazze. Con le parole in cui noi ci identifichiamo nel 2006. L’abbiamo fatto in Piazza San Giovanni a Roma, dinanzi a un milione di persone. Ne siamo orgogliosi, perché crediamo che nulla di ciò che lo spirito di “Contessa” incarna sia stato perduto sostituendo quei pochi versi “violenti”. I compagni dai campi e dalle officine per noi oggi sono i precari e i sottopagati. E la falce e il martello devono sempre scendere in piazza, come simbolo di ideali e lotta per l’uguaglianza e la difesa dei diritti dei lavoratori. Noi siamo convinti che l’unica risposta possibile per cambiare il sistema è il manifestare uniti e portare i nostri rappresentanti in Parlamento. Dieci anni fa chi ci seguiva aveva la nostra età, ed era automatico contestualizzare opportunamente il testo della canzone. Oggi per noi, e ce lo dimostrano le migliaia di ragazzi che ci seguono - che spesso hanno una conoscenza piuttosto “mediata” della storia d’Italia - è importante evitare fraintendimenti e strumentalizzazioni.
L’aver ricantato “Contessa” riadattata può piacere o non piacere, e anche irritare… Noi ci riconosciamo pienamente, e siamo convinti che il suo messaggio non ne esca edulcorato, bensì attualizzato e integro. Abbiamo osato. Crediamo sia anche questo il ruolo del musicista, non solo salire sul palco davanti a un pubblico e andare sul sicuro proponendo l’hit del momento e evitando di esporsi.
DonQuijote82 - 2009/6/29 - 15:24
Enrico - 2007/6/15 - 02:45
ciao a tutti
(matteo88)
Voi gente per bene che pace cercate
la pace per far quello che voi volete
ma se questo è il prezzo vogliamo la guerra
vogliamo vedervi finir sotto terra
Non credo ci sia possibilità di fraintendere. Siamo alla fine degi anni sessanta, la pace di cui si parla - ed è una pace di cui spesso si sente parlare anche oggi - non è la pace del silenzio delle armi, è la pace sociale del silenzio delle persone sfruttate.
È a quella pace che si oppone la guerra sociale, il contrasto ad un appiattimento, ad un buonismo diffuso. Certo, il tono è forte, violento, ma come violento e forte era il tono dello scontro sociale di quegli anni.
Just my two cents.
Fabio
Fabio - 2007/8/7 - 11:20
Mary - 2007/9/23 - 16:11
Complimenti..:))))
Nelle foto: dopo lunghe ricerche siamo riusciti a individuare i veri attrezzi del mestiere della nostra amichetta Rosa (o chi per lei/lui), di cui si serve prima e dopo la stesura dei suoi commenti non approvati. [CCG/AWS Staff]
Rosa - 2007/12/19 - 20:04
Motivo numero 1. Non abbiamo pubblicato il tuo commento perché, tutto sommato, teniamo molto alla qualità degli interventi di questo sito. Orbene, il tuo è terribilmente stupido e banale. Una serie impressionante di luoghi comuni, ma non sarebbe neppure questo il punto. E' esattamente l'enunciazione di quello che non siamo qui dentro, e che non vogliamo essere. Magari, però, hai sbagliato sito: credevi di essere su quello di Libero. Guarda, vogliamo -seppure tappandoci gli occhi- fornire un servizio: clicca qui e avrai quello che desideri, senza neppure la fatica di cercarlo. E' quella la tua gente, qui non c'è nessuno né niente che ti possa corrispondere. Sprecheresti soltanto il tuo tempo.
Motivo numero 2. Non abbiamo pubblicato il tuo commento perché non prestiamo più nessuno spazio a inutili provocazioni fatte -invariabilmente da una solita categoria di persone- tese a suscitare la cosiddetta "flame". Scòrdatelo, ciccia bella (o ciccio bello). Non ci piace passare per "censori", cosa che non siamo, ma ad un certo punto è meglio essere considerati come tali che fornire spazio a persone (o entità) che se ne approfittano a sproposito. Meglio essere considerati "antidemocratici", piuttosto che diventare una specie di palestra per certa gente; e ti possiamo garantire che, qui dentro, there's no tripe for the cats, come dicono a Osford (angolo Chèmbrigg').
Ah, dimenticavamo. Ovviamente, poiché siamo censori e antidemocratici, potrai mandare tutti i controcommenti che ti pare, le risatine, le faccine e un franco e 20. Tanto non li vedrai mai pubblicati.
CCG/AWS Staff - 2007/12/19 - 20:45
Per me sei stato e sempre sarai un grande e la tua CONTESSA è inattaccabile e deve rimanere così nel tempo.
Ciao un abbraccio
massimo - 2008/1/5 - 16:27
Paolo Coppini - 2008/2/10 - 09:35
I Modena hanno spiegato bene il loro pensiero con la nuova canzone che dice "l'utopia è rimasta ma la gente è cambiata, la risposta ora è più complicata".
ciao a tutti
(matteo88)
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Sostanzialmente concordo. Non so dire se dal punto di vista artistico e culturale sia stata una scelta felice. Ma d'altra parte già la musica era completamente diversa.
Chi è della mia generazione ha conosciuto Contessa grazie a loro.
Il fatto è che i Modena hanno avuto coraggio, quindi non condivido le critiche di buonismo.
Questo non posso che apprezzarlo. Le loro canzoni vogliono essere anche educative, perchè no? E' anche questo uno degli scopi dell'arte migliore. Cambiare la società. Se no tanto vale la satira di Zelig, che colpisce un po' di qua un po' di là.
E se vogliono avere un qualche effetto su questa società devono parlare a questa società. E' tremendamente coraggioso quello che fanno, ma lo fanno perchè credono sia la cosa giusta. Non penso sia facile cambiare il messaggio, ma secono me questo è progressismo, nella storia della sinistra c'è il progresso, non la conservazione. Il messaggio comunista è che il mondo si può cambiare in meglio: loro ci provano.
Le alternative sono vivere fuori dal mondo e stampare volantini incomprensibili ai veri operai e precari, in un linguaggio puro ma comprensibile solo a chi ha un paio di lauree. Oppure difendere la canzone e ridursi a scrivere i programmi per Maria De Filippi. Stiamo a criticare i Modena, che portano messaggi di reale impegno civile -anche se, sacrificando un po' l'immagine, più adatto a questi tempi- quando ci troviamo i purissimi della lotta vera negli studi del piduista Costanzo, o a braccetto con Bagnasco e Ruini nelle redazioni del Padrone?
La storia cambia. C'è Contessa, c'è Quarant'anni, c'è Giro di vite. Oggi ci sono gli operai che votano Berlusconi. Cosa devi dire ai loro figli 14enni, che l'unica alternativa è spaccare la testa allo zio con la partita Iva? La storia non si perde, la canzone originale - e anche quella rifatta dai Mcr- sopravvivono, per la storia, anche se in qualche concerto mandano un messaggio più attuale.
gvngvn - 2008/2/10 - 12:09
Coppini di Romanina Blues
Paolo Coppini - 2008/3/1 - 19:47
Un saluto a tutti
Zingo - 2008/5/1 - 22:11
Perchè non si fa lo stesso discorso con chi ha trasformato un canto di mondine in un canto partigiano? Perchè non avrebbe senso, come non ne ha fare il processo ai Modena per Contessa.
La musica popolare è così, non è statica, è dinamica, cambia nel tempo e nello spazio. La musica popolare è di chi la canta, la suona e la balla, non di chi la scrive, e questo Pietrangeli l'ha capito da subito, come egli stesso testimonia.
I Modena sono espressione di questa realtà, di questo dinamismo, di queste continue contaminazioni.
E non vedo perchè avrebbero dovuto scrivere una canzone *diversa* (eppure ne hanno scritte tante): Contessa è nella storia della lotta comunista, tentare di abbandonarla sarebbe come disconoscere le proprie radici... ma i tempi cambiano, cambiano i contesti, le necessità personali e sociali... cambiare due versi a Contessa significa farla tornare a vivere fra chi sventola le bandiere della pace e non vuole urlare "voglio vederti finir sotto terra" a nessuno.
In altri termini, i valori sono gli stessi, ma sono cambiate le modalità della lotta (anche se la triste verità è che spesso la lotta è stata proprio abbandonata, ma questo è un altro capitolo).
P.S. A chi ha proposto paragoni con altre canzoni, come la Locomotiva: la canzone di Guccini descrive un gesto, non lo giudica. Contessa è un canto in prima persona, è un canto di lotta, quando la si canta in realtà la si afferma, la si urla, e quindi la si deve condividere.
Omar - 2008/7/24 - 18:46
Non si possono minimamente paragonare delle canzoni d'autore a dei canti popolari, che si trasformano e si evolvono in mezzo alla gente e, almeno fino a qualche tempo fa (e comunque nel caso di "Bella Ciao", che citi precisamente), grazie alla tradizione orale ed alla coscienza collettiva.
La modifica di "Contessa" da parte dei MCR non ha assolutamente nulla di questo tipo di sviluppo, né può averlo. Si tratta originariamente di una canzone con un autore ben preciso che ha espresso delle sue idee. Quel che hanno fatto i MCR è modificare arbitrariamente quella canzone per farle rispecchiare delle loro idee, con un'operazione cosciente e, sospetto, soprattutto con il proposito di farle dire delle cose più "accettabili" in questo periodo.
Si tratta quindi di un intervento assolutamente arbitrario e che non può essere ricondotto minimamente ad una trasformazione di stampo popolare, come può essere avvenuto nel caso del canto delle mondine trasformatosi in canto partigiano. Non si conosce e non si può conoscere "chi" ha effettuato tale trasformazione, che è il risultato di una stratificazione di tradizioni. Non si può fare nessuno "stesso discorso" perché, semplicemente, non esiste nessuna possibilità logica di farlo.
Da questa tua premessa errata promana tutto il resto del tuo ragionamento. Che la "musica popolare è così, non è statica, è dinamica, cambia nel tempo e nello spazio" è senz'altro vero, ma non si può adattare al caso di "Contessa", e nonostante le parole e le testimonianze di Pietrangeli. Nonostante quel che dice, Pietrangeli sa benissimo che la sua canzone, in bocca al popolo, non ha mai cambiato la sua impostazione di fondo. Tutti hanno continuato a cantarla così com'è; e, ad ogni modo, se proprio si volesse ipotizzare una sua autentica trasformazione in canto popolare, bisognerebbe attendere decenni. E' senz'altro accaduto che canzoni con autori ben precisi abbiano subito questo processo (come, ad esempio, le ballate scozzesi di Robert Burns), ma ci sono volute decine e decine di anni, a volte persino secoli.
Non basta che la gente si appropri di una canzone perché tale canzone possa essere definita popolare. Seguendo questo ragionamento, anche, che so io, "Azzurro" di Celentano o "Volare" di Modugno potrebbero essere definite "canzoni popolari". Prova però a cambiarne qualche strofa e vediamo che succede. Ti dico invece io cosa hanno fatto i MCR: hanno preso "Contessa" e ne hanno fatto, sia pure limitatamente ad una strofa, una vera e propria parodia, nel senso letterale del termine ("canto collaterale", in greco). La "Contessa" cantata dai MCR è una loro canzone, in quanto in un punto focale rispecchia il loro pensiero, non quello di Pietrangeli.
Non vi è nessuna "contaminazione"; vi è invece l'adattamento del tutto arbitrario ad una differente realtà, ma un adattamento eseguito "ad hoc", e che non ha avuto nessuno sviluppo autonomo.
Se "Contessa" è nella storia della lotta comunista, vi è in quanto tale, col suo testo, con le sue istanze. Se viene abbandonata, significa che tali istanze non sono più percepite come reali, e allora la si abbandoni "tout court" e si canti altro (o meglio, la abbandoni e canti altro chi desidera farlo). Dal mio punto di vista, preferirei che tornassero a vivere proprio le istanze che l'hanno prodotta, senza nessun bisogno di "adattamenti" che, te lo devo dire, hanno per me un insopportabile retrogusto di legalitarismo. Ma queste, naturalmente, sono opinioni mie. Sventolare le bandiere della pace senza avere una coscienza di lotta significa poco, significa soltanto...sventolare. "Contessa" è nata in un tempo in cui si sventolava poco e si agiva molto; adesso si sventola molto e si agisce zero.
Sono d'accordo con la chiusa del tuo intervento, ma bisogna avere il coraggio di dire, in modo molto semplice, che la "Contessa" di Pietrangeli e quella dei MCR sono due canzoni differenti. Quasi verrebbe da dire: due mondi differenti.
Saluti, [RV]
Riccardo Venturi - 2008/7/25 - 01:49
Lorenzo Masetti - 2008/7/25 - 12:31
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No, credo di averla ben presente, ed era su questo che basavo il mio commento... semplicemente ho un'opinione diversa.
E' vero che quando sono nato Contessa era già un brano "storico", come lo erano tanti altri splendidi brani cantautorali.
Ma è anche vero che solo pochissimi brani di questo tipo diventano poi "popolari" (mi vengono in mente solo "Contessa" e "Brigante se more" di Bennato/D'Angiò).
De Andrè, Guccini e Gaber per esempio, hanno scritto brani straordinari, anche molto impegnati, che però non hanno assunto connotati così particolari come Contessa.
La differenza a mio avviso sta nel fatto che il processo di trasformazione e veicolazione di un "canto popolare" oggi avviene alla luce del sole, con la mediazione di un tessuto comunicativo invasivo che non lascia nulla alla lenta "digestione" propria della tradizione orale.
In ogni caso, è evidente che abbiamo una prospettiva molto diversa sull'argomento, e quindi è difficile trovare un punto di convergenza.
Sono però completamente d'accordo sul fatto che abbiamo perso il senso vero della lotta e dell'azione, ma dal mio punto di vista questo c'entra poco con le modifiche (in qualunque modo si giudichino) che i Modena hanno apportato a Contessa.
D'altra parte, come si diceva, la non violenza non passa semplicemente per una bandiera colorata o per un testo edulcorato, quanto per un sistema di valori nel quale il confine fra politico e personale si assottiglia fino a sparire... ed è forse proprio questa la lobotomia alla quale ci siamo piegati dopo tanti anni di lotta.
In ogni caso, grazie per la bella discussione :)
Omar - 2008/7/25 - 15:02
federica - 2008/8/24 - 16:35
Questo, caro autore ti dovrebbe rendere più flessibile, se tu per te stesso lo hai fatto, per motivi che non mi interessano, ti sei adattato ai tempi che viviamo, perchè gli altri non potrebbero?
Adoro la contessa e l'autore dei 40 anni fa ma adoro le canzoni di MCR di oggi, non certo i prodotti di oggi di Pietrangeli, non potrei mai, avendo già scelto la mia strada.
anna
anna - 2008/12/30 - 11:52
Va da sé che tutto è soggettivo, così come la versione "modificata" può piacere o non piacere; del resto, di "versioni modificate" di altre canzoni se ne contano a decine. Credo che a Pietrangeli sia stata rivolta spesso l'obiezione di "lavorare per i padroni", ma uno potrebbe obiettare che tutti quanti lavoriamo per dei padroni; per farti il primo esempio che mi viene a mente, il cantautore anarchico Alessio Lega almeno fino a qualche tempo fa lavorava per Sky TV. Certo, come impiegato e non certo come regista dello "show" di un piduista piazzamogli come Costanzo. In definitiva è un discorso ampio: si può (almeno desiderare di) lottare contro il padrone e poi lavorare per lui? Credo che sia, purtroppo, giocoforza almeno fin quando esisterà il lavoro. Pietrangeli ha un mestiere, così come lo hai tu, così come lo ho -più o meno- anche io; mestiere che esercita, peraltro, con maggiore discrezione di tanti altri e senza aver rinnegato affatto quel che è stato. Sarebbe dovuto diventare come un Liguori o come un Ferrara (ferito a Valle Giulia), per essere "coerente"? Preferisco di gran lunga la sua incoerenza. Saluti cari.
Riccardo Venturi - 2008/12/30 - 12:14
Io lo sono ancora, forse unica in Italia, per questo censurata da tutti.
Unica donna con megafono a ripercorrere in piena autonomia il diritto di contestare lo strapotere, la cattiva politica.
Unica donna a piazzarsi davanti Palazzo Chigi, Roma; (sono stata ricevuta, probabilmente per farmi tacere). Palazzo delle Aquile, Prefettura, Ars, Regione Siciliana; Palermo.
Un sit-in di 30 giorni.
Mi ribello sì, contro lo Stato (che ho denunciato), contro l'impossibilità d'ascolto, di fronte a situazioni gravissime (sono stata picchiata da 4 persone, un anno fa, CRIMINALITA' DI PALERMO e MINACCIATA DI MORTE INSIEME AI MIEI FIGLI e distrutta fino all'inverosimile) e tutto perchè vivo in assenza di Stato.
Cercavo i Politici chiedevo aiuto, la terra del sud è in mano ai lupi. Ma nessuno mai mi ha risposto. Loro sì, i criminali mi hanno risposto, mentre io ignara seguivo la mia bara. Mi stavano uccidendo, mentre credevo fosse finalmente lavoro.
Ne ho fatto una battaglia tutta donna che racconta il sud ed ha tanto da dire in fatto di donne in uno stato fallocratico, vengo da 8 mesi di Inghilterra, l'italia è il deserto dei tartari a confronto.
Dunque mi riprendo la lotta, anche sola.
A tutti piace commentare, lamentarsi, ma a nessuno piace più lottare.
Io non mi arrenderò.
Pia Migliorino - 2009/6/28 - 11:17
(Azzurra)
Gian Piero Testa - 2010/11/18 - 20:46
Riccardo Venturi - 2010/11/19 - 01:57
Gian Piero Testa - 2010/11/19 - 10:15
Riccardo Venturi - 2010/11/21 - 01:51
Azzurra - 2010/12/2 - 21:18
Mi piace il fatto che Pietrangeli parli di assenza del copyright, mi piacciono le due versioni.
Se qualcuno ne facesse una terza mi piacerebbe anche quella.
La varietà non fa mai male, la sterile contrapposizione sì.
Molte cose sembrano un controsenso:
a me piace la pace e mi piace la rivoluzione e se proprio devo esagerare mi piace una rivoluzione pacifica.
La guerra mai. Le guerre le fanno i potenti.
Ho 52 anni e mi piace ascoltare la versione di Pietrangeli, le mie amiche 26 e gradiscono ascoltare quella dei Modena.
Che male c'è?
Sergio Fabio Massimo
Sergio - 2010/12/10 - 03:22
L'artista che senta la responsabilità di quello che canta, visto che ormai appartiene ad alcune generazioni dopo, non ha niente di così atroce o così "revisionista".
Ancora a (quasi) 30 anni vado ai concerti dei MCR e un po' mi infastidisce vedere i 14enni che pogano su Ebano... insomma anche essere di "sinistra" o addirittura "comunisti" può essere un modo come un altro per appartenere ad un branco e non accendere il cervello. Qualcuno dei membri dei MCR, mi pare Francesco Moneti, il violinista/chitarrista raccontava che più di qualcuno avvicinatosi a fine concerto abbia chiesto "bella Bella Ciao, quando l'avete composta?" Se la consapevolezza del pubblico con cui hai a che fare è questa, ben venga la "Contessina". Ed ecco la loro risposta a Pietrangeli (che sia proprio lui la "dolce rivoluzionaria" della canzone, e "la sua arma più forte è comprarti" proprio lui che è autore per Amici su Canale5 ?)
[2006]
Album: Dopo il lungo inverno
Lei voleva la rivoluzione, l'aspettava e diceva di no
alle mie riflessioni ed ai vari argomenti,
ai distinguo ad ai tanti però
Lei credeva in un puro ideale,
nel riscatto di tutte le masse
al compromesso borghese e alla pace sociale
opponeva la lotta di classe
Alza il pugno, alza il pugno
mia dolce rivoluzionaria
Alza il pugno, alza il pugno
non rinnego la mia vecchia strada
L'utopia è rimasta la gente è cambiata,
la risposta ora è più complicata!
Continuava a parlare d'azione
di rivolta e di proletariato
come se in questi trent'anni di storia
il mondo non fosse cambiato
Lei sognava la ribellione contro l'impero del capitale
e scuoteva la testa quando le dicevo
che servono nuove parole,
che ora servono nuove parole!
Alza il pugno, alza il pugno
mia dolce rivoluzionaria
Alza il pugno, alza il pugno
non rinnego la mia vecchia strada
L'utopia è rimasta la gente è cambiata,
la risposta ora è più complicata!
Ho cercato di farle capire
ma testarda non vuole ascoltare
"pensare globale agire locale"
non è uno slogan ma una sfida vitale
Oggi Contessa ha cambiato sistema,
si muove fra i conti cifrati
ha lobby potenti ed amici importanti
e la sua arma più forte è comprarti,
la sua arma più forte è comprarti!
Alza il pugno, alza il pugno
mia dolce rivoluzionaria
Alza il pugno, alza il pugno
non rinnego la mia vecchia strada
L'utopia è rimasta la gente è cambiata,
la risposta ora è più complicata!
Contributed by DonQuijote82 - 2011/8/26 - 19:33
Lorenzo - 2011/8/26 - 23:05
DonQuijote82 - 2011/8/27 - 09:20
Rodolfo - 2011/9/5 - 20:38
CCG/AWS Staff - 2011/9/5 - 21:38
Rodolfo - 2011/9/8 - 13:31
>Siamo tutti cosi sicuri che le cose siano poi cosi tanto cambiate dai tempi in qui pietreangeli scrisse contessa?
Io penso alle bombe umanitaire sganciate sui poli di mezzo mondo.. penso alle messe in mora dei diritti democratici come fu genova.. e mi rispondo di no
ritengo che la pretesa della borghesia del capitale sia la stessa di allora.. la pacificazione sociale a senso unico
la vera differenza con allora è che oggi.. non c'è una sinistra. ne forse un sindacato disposti ad alzar la voce. in difesa di quel popolo di precari di partite iva e di "privilegiati" dipendenti che se per caso si azzardano ad alzar la voce conoscono in fretta lamano dura del potere.. la stessa di 40 anni fà.
roberto robby4113@fastwebnet.it - 2012/1/23 - 01:05
P.S.
Gran bel sito, complimenti, tempo fa avevo promesso un contributo e non mancherò...
Violinaro - 2012/9/24 - 23:59
Grazie per le tue parole e aspettiamo il contributo!
CCG/AWS Staff - 2012/9/25 - 11:19
Che bella schifezza che colpo ribaldo
han fatto di notte quei due lestofanti
che stanno al potere abbarbicati
scambiandosi insulti bevendo frascati.
Ma appena è iniziata la pulizia
han smesso di mettersi le dita negli occhi
si son detti qui è meglio piegare i ginocchi
salviamo l'un l'altro il nostro sedere.
La gente dei campi e delle officine
ha preso il forcone ha preso il randello
e scende giù in piazza a picchiare con quello
e scende giù in piazza e senza D'Alema.
La gente per bene ci prende a pedate
ci vuole spedire anche dietro le grate
ma se questo è il rischio smettiamo la guerra
non vogliamo finire col culo per terra
ma se questo è il rischio cuciamo lo sdrucio
spartiamoci i seggi facciamo l'inciucio.
Gian Piero Testa - 2013/4/18 - 12:59
Savino - 2014/7/28 - 23:09
Istituto Ernesto De Martino, Sesto Fiorentino, 16 giugno 2019
Concerto collettivo a dieci anni dalla scomparsa di Ivan Della Mea, e a un mese da quella di Paolo Ciarchi
Accompagnamento di Alessio Lega, Rocco Marchi e Guido Baldoni.
Coro del pubblico (circa 200 persone, tra le quali il sottoscritto).
Video: INSCO
Riccardo Venturi - 2019/6/19 - 10:18
Per lui e per quelli come lui, valgono le parole di Gianni De Martino, fondatore di Mondo Beat...
“E nel periodo del cosiddetto ‘riflusso’ – come si disse con metafora mestruale azzeccata per una generazione già definita come ‘proletariato biologico’ – ho potuto osservare che i più furbi, gettato il colletto alla Mao alle ortiche, occuparono poi i migliori posti nelle Università, nelle televisioni e nelle amministrazioni pubbliche e private, e si comprarono la Bmw e la cocaina tipica dei ‘tossici integrati’ degli anni Ottanta, in attesa di collegarsi via Internet e gettarsi a capofitto nella superstrada dell’informazione, nel sogno di una supposta o suggerita comunicazione globale o liberazione tramite costose protesi elettroniche. Questo mentre i più stupidi fra quelli che volevano dare l’assalto al cielo finivano in cura dai guru per una buona terapia a prezzi popolari; e i più poveri finivano in cessi insanguinati, con l’ago nella pancia, in qualche angolo della metropoli rischiarato d’irrealtà. Non so se quella sessantottina sia la peggiore generazione di egoisti, di pentiti e di opportunisti e psicopompi che l’Italia abbia mai conosciuto. So però che volevano mandare al potere l’immaginazione, la loro immaginazione. E che molti han dovuto vedere le proprie buone intenzioni rovesciarsi in cattivi effetti. Che li consoli un po’ di buona letteratura. Kafka, per esempio: ‘Non ci fa tanto male ricordare le nostre malefatte passate, quanto rivedere i cattivi effetti delle azioni che credevamo buone’. […] E’ qui, a Milano trent’anni dopo, che inciampo ancora nel corpo del mio essere sociale, lo rivolto con la punta del piede e lo trovo splendidamente decomposto. Al punto giusto per ritornare verso le portinerie delle case dalle finestre munite di solide inferriate e lampeggianti segnali pronti a dare ancora l’allarme; e i videocitofoni e gli orologi e le telecamere agli angoli di certe strade del centro con le banche vigilate notte e giorno; e poi le scale e gli uffici delle amministrazioni e delle Ussl disinfettate all’alba, tutti i santi giorni, con impiegate in preda a sogni agitati ‘un attimino’ e burocrati, leghisti di mezza età o ex-compagni di un tempo sopravvissuti a tutti i cambiamenti, anche a Tangentopoli, seduti su poltroncine in pelle, anche umana, girevoli, che ti offrono un sigaro con un sorriso brillante come un getto di napalm…”, GIANNI DE MARTINO, I CAPELLONI, CASTELVECCHI, ROMA 1997.
sergio falcone - 2019/6/19 - 17:26
sergio falcone - 2021/11/25 - 00:44
Tranquillo Antonè, c'è entrato in banca, banca Mediolanum.
(Andrea Battantier, Italien Néandertalien)
Andrea Battantier - 2022/12/5 - 18:28
Il concerto è stato veramente emozionante, con una scaletta strepitosa (quasi tutti i brani tranne tre o quattro scritti prima del 1995...) con Cisco in gran forma, molto meglio di altre volte che ho avuto l'occasione di vederlo, e ottimi arrangiamenti. Certo un tuffo nel passato, ma una giusta celebrazione di un disco che - almeno nella nostra nicchia - è una vera e propria pietra miliare. Mi sono comprato anche il vinile rosso in edizione limitata.
Lorenzo - 2024/3/9 - 18:40
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Testo e musica / Lyrics and music / Paroles et musique / Sanat ja sävel: Paolo Pietrangeli
Seconda voce / Accompanying voice / Voix d'accompagnement / Toinen kohta: Giovanna Marini
"Contessa" era stata inserita nel II volume delle primitive "CCG" al numero 157.
[...]Se anche canzoni come Nina (1966) di Gualtiero Bertelli o come Cara moglie di Ivan Della Mea furono assai cantate, vero inno del '68 fu però Contessa di Paolo Pietrangeli, uno studente comunista lettore di "Classe Operaia" e di "Operai e capitale", che la scrive nel maggio 1966 durante l'occupazione dell'Università di Roma seguita all'uccisione dello studente Paolo Rossi da parte dei fascisti, avvenuta il 27 aprile. E la scrive in una notte, prendendo spunto dalle conversazioni che una certa vecchia borghesia faceva a proposito di quell'occupazione e di pretese orge sessuali e dalla cronaca di un piccolo sciopero avutosi a Roma in una fabbrichetta, dove il padrone, certo Aldo, aveva chiamato la polizia contro i suoi operai che facevano picchettaggio."