Langue   

Le village

Salvatore Adamo
Langue: français


Salvatore Adamo

Peut vous intéresser aussi...

Salvatore Adamo: Pauvre Liberté
(GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG)
Salvatore Adamo: Prague...ou Ailleurs à l'ombre des drapeaux
(GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG)
En ton nom
(Salvatore Adamo)


Il y avait un village tranquille
Et dans ses rues des enfants qui jouaient
Dans les bistrots les vieillards volubiles
Se souvenaient de tout et racontaient

Il y avait la paisible pagaille
Des gens venus de tous les horizons
Même s'ils vivaient parfois... vaille que vaille
Ils partageaient le vin et les chansons

On chantait pour les semailles
On chantait pour la moisson
On fêtait les épousailles
L'amour avait sa saison
N'était-ce qu'une illusion?

Un jour, les hommes au gré de leur superbe
Ont avoué d'étranges nostalgies
Chacun son Dieu, son roi, chacun son verbe
Chacun son sang, son rang, sa mère-patrie

Et le village fut un champ de bataille
Et la folie dirigeait ses armées
On le saigna... retourna ses entrailles
Et dans ses rues les enfants sont tombés

On oublia les semailles
On oublia la moisson
Oubliées les épousailles
La haine avait sa saison
La mort a toujours raison

Dans le village les maisons sont désertes
Des chiens errants attendent les absents
Ils sont ailleurs... où l'herbe est bien moins verte
Ou nulle part... sont-ils au moins vivants?

J'éteins la télévision

envoyé par Davide Costa - 4/3/2005 - 02:38



Langue: italien

Versione italiana di Riccardo Venturi
23 giugno 2005
IL VILLAGGIO

C’era una volta un villaggio tranquillo
e, nelle sue strade, bambini che giocavano
nelle osterie, i vecchietti loquaci
si ricordavan di tutto e raccontavano

C’era il tranquillo casino
di gente venuta da ogni orizzonte
anche se vivevano a volte…alla bell’e meglio
condividevano il vino e le canzoni

Si cantava per la semina
si cantava per il raccolto
si festeggiavano le nozze
l’amore aveva la sua stagione.
Non era che un’illusione?

Un giorno gli uomini, seguendo la loro superbia
hanno espresso delle strane nostalgie,
ognuno il suo Dio, il suo re, ognuno il suo verbo
ognuno il suo sangue, il suo grado, la sua madrepatria

E il villaggio divenne un campo di battaglia
e la follia guidava le sue armate
l’hanno dissanguato, gli han rivoltato le viscere
e nelle sue strade i bambini sono caduti.

Si dimenticò la semina
si dimenticò il raccolto
dimenticate le nozze
l’odio aveva la sua stagione
la morte ha sempre ragione

Nel villaggio le case sono deserte,
dei cani randagi attendono gli assenti
sono altrove…dove l’erba è meno verde,
o da nessuna parte…almeno saranno vivi?

Spengo la televisione.

23/6/2005 - 11:55




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org