Un vecchio e un bambino si preser per mano
e andarono insieme incontro alla sera.
La polvere rossa si alzava lontano
e il sole brillava di luce non vera.
L'immensa pianura sembrava arrivare
fin dove l'occhio di un uomo poteva guardare
e tutto d'intorno non c'era nessuno
solo il tetro contorno di torri di fumo.
I due camminavano, il giorno cadeva,
il vecchio parlava e piano piangeva.
Con l'anima assente, con gli occhi bagnati
seguiva il ricordo di miti passati.
I vecchi subiscono le ingiurie degli anni
non sanno distinguere il vero dai sogni
i vecchi non sanno, nel loro pensiero,
distinguer nei sogni il falso dal vero.
E il vecchio diceva, guardando lontano:
"immagina questo, coperto di grano,
immagina i frutti, immagina i fiori
e pensa alle voci e pensa ai colori.
E in questa pianura fin dove si perde
crescevano gli alberi e tutto era verde
cadeva la pioggia, segnavano i soli
il ritmo dell'uomo e delle stagioni".
Il bimbo ristette, lo sguardo era triste
e gli occhi guardavano cose mai viste.
E poi disse al vecchio con voce sognante
"Mi piaccion le fiabe, raccontane altre".
e andarono insieme incontro alla sera.
La polvere rossa si alzava lontano
e il sole brillava di luce non vera.
L'immensa pianura sembrava arrivare
fin dove l'occhio di un uomo poteva guardare
e tutto d'intorno non c'era nessuno
solo il tetro contorno di torri di fumo.
I due camminavano, il giorno cadeva,
il vecchio parlava e piano piangeva.
Con l'anima assente, con gli occhi bagnati
seguiva il ricordo di miti passati.
I vecchi subiscono le ingiurie degli anni
non sanno distinguere il vero dai sogni
i vecchi non sanno, nel loro pensiero,
distinguer nei sogni il falso dal vero.
E il vecchio diceva, guardando lontano:
"immagina questo, coperto di grano,
immagina i frutti, immagina i fiori
e pensa alle voci e pensa ai colori.
E in questa pianura fin dove si perde
crescevano gli alberi e tutto era verde
cadeva la pioggia, segnavano i soli
il ritmo dell'uomo e delle stagioni".
Il bimbo ristette, lo sguardo era triste
e gli occhi guardavano cose mai viste.
E poi disse al vecchio con voce sognante
"Mi piaccion le fiabe, raccontane altre".
Langue: français
Versione francese di Riccardo Venturi
La versione francese è piuttosto una reinterpretazione.
La versione francese è piuttosto una reinterpretazione.
LE VIEUX ET L'ENFANT
Un vieux et un enfant allaient vers le soir,
tous les deux ensemble, la main dans la main
Et, loin, se levait de la rouge poussière,
Le soleil brillait d'une fausse lumière.
La plaine infinie s'étendait sans bornes
à la limite du regard, dans le soir si morne
il n'y avait personne, pas une âme vivante,
le paysage, ce n'était que des tours fumantes.
Les deux marchaient, le soleil se couchait,
le vieux parlait et, doucement, pleurait.
Il était ailleurs, et ses yeux mouillés
flânaient dans les rêves de son temps passé.
Les vieux ont subi les outrages du temps,
ils mêlent les rêves à la verité,
ils ne savent plus dire ce qu'il y a de vrai
ou de faux dans leurs rêves ou dans leurs pensées.
Le vieux dit à l'enfant, le regard inquiet:
"Imagine, tout ça était couvert de blé.
Imagine les fruits, imagine les fleurs
et pense aux voix, et pense aux couleurs.
Et sur cette plaine qui dans le ciel se perd
les arbres fleurissaient et tout était vert,
la pluie tombait, l'homme et les saisons
le rythme du soleil suivaient à l'unisson.
L'enfant s'arrêta d'un air morfondu,
ses yeux regardaient des choses jamais vues.
Puis, d'une voix tendre, il dit à l'ancêtre
"J'aime bien les fables, conte-m'en une autre".
Un vieux et un enfant allaient vers le soir,
tous les deux ensemble, la main dans la main
Et, loin, se levait de la rouge poussière,
Le soleil brillait d'une fausse lumière.
La plaine infinie s'étendait sans bornes
à la limite du regard, dans le soir si morne
il n'y avait personne, pas une âme vivante,
le paysage, ce n'était que des tours fumantes.
Les deux marchaient, le soleil se couchait,
le vieux parlait et, doucement, pleurait.
Il était ailleurs, et ses yeux mouillés
flânaient dans les rêves de son temps passé.
Les vieux ont subi les outrages du temps,
ils mêlent les rêves à la verité,
ils ne savent plus dire ce qu'il y a de vrai
ou de faux dans leurs rêves ou dans leurs pensées.
Le vieux dit à l'enfant, le regard inquiet:
"Imagine, tout ça était couvert de blé.
Imagine les fruits, imagine les fleurs
et pense aux voix, et pense aux couleurs.
Et sur cette plaine qui dans le ciel se perd
les arbres fleurissaient et tout était vert,
la pluie tombait, l'homme et les saisons
le rythme du soleil suivaient à l'unisson.
L'enfant s'arrêta d'un air morfondu,
ses yeux regardaient des choses jamais vues.
Puis, d'une voix tendre, il dit à l'ancêtre
"J'aime bien les fables, conte-m'en une autre".
Langue: français
Version française – LE VIEUX ET L’ENFANT – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – Il vecchio e il bambino – Francesco Guccini – 1972
« Le vieux et l’enfant a le goût d’une histoire de science-fiction mais n’a rien à voir avec le smog, la pollution et les nuisances, malgré les tentatives louables de beaucoup de l’interpréter. Elle remonte à l’époque de Noi non ci saremo e de L'atomica cinese. Le vieux et l’enfant parlent de l’holocauste nucléaire. »
Cotto – Un altro giorno è andato – Giunti – pg 81-82
Chanson italienne – Il vecchio e il bambino – Francesco Guccini – 1972
« Le vieux et l’enfant a le goût d’une histoire de science-fiction mais n’a rien à voir avec le smog, la pollution et les nuisances, malgré les tentatives louables de beaucoup de l’interpréter. Elle remonte à l’époque de Noi non ci saremo e de L'atomica cinese. Le vieux et l’enfant parlent de l’holocauste nucléaire. »
Cotto – Un altro giorno è andato – Giunti – pg 81-82
Dialogue Maïeutique
L’autre jour, dit Marco Valdo M.I., c’était peut-être même hier, j’avais proposé une version française d’une chanson d’Ahmed il Lavavetri qui s’intitulait, si tu t’en souviens, « Il vecchio e il bambino [Fiaba primitivista] LA FABLE DU VIEUX ET DE L’ENFANT – Conte primitiviste. »
Oui, évidemment que je m’en souviens, dit Lucien l’âne. C’est une chanson dont j’avais pensé – par devers moi – qu’elle devait, d’une façon ou d’une autre, être rattachée à1984, le roman de George Orwell, alias Eric Blair, roman dont elle semblait vouloir célébrer le centenaire.
Ta mémoire d’âne, reprend Marco Valdo M.I., ne me paraît pas affectée par les virus ambiants et c’est une bonne chose. Donc, de cette chanson d’Ahmed, je t’avais informé qu’il s’agissait d’une parodie c’est-à-dire une sorte de paraphrase, de variante d’une chanson de Francesco Guccini (1972), intitulée Il vecchio e il bambino et j’avais promis d’en faire une version française, que je devais forcément titrer : LE VIEUX ET L’ENFANT. La voici. À vrai dire, à les regarder comme ça, elles sont presque similaires, presque des jumelles ; en tout cas, des cousines proches. Cependant, il ne faut pas s’arrêter à ce coup d’œil. L’aînée, celle de Guccini, brosse le tableau d’un paysage détruit par une bombe (ou plusieurs) atomique, une sorte de désert nucléaire où plus rien ne pousse et où on distingue en fond les tours en ruines d’une grande ville. On ne sait d’ailleurs rien du moment e l’histoire où elle se situe. L’autre, la puînée, s’inscrit en 2084 dans une société effondrée – celle qu’anticipent les collapsologues. Elle ne dit pas vraiment pourquoi on en est là, mais on peut penser qu’il s’agit plutôt du résultat de l’élévation de la température ambiante et des effets délétères qu’elle va nécessairement engendrer et face auxquels, on est fort démunis. Tout cela, semble-t-il, a débouché sur un retour à une société désertique, un monde d’éleveurs de chèvres, une sorte de Larzac du Sud, tout de pierrailles, de thym, de menthe et de chardons ou d’univers tiré des Città del mondo d’Elio Vittorini, mais inversé.
Vittorini, dit Lucien l’âne, Les villes du monde, pourquoi pas et sans doute, le mouvement s’est inversé. Et en confidence, il me vient à l’esprit que c’est encore le mieux qui puisse en résulter, car face à la progression des déserts et à la montée des eaux, face aux températures insupportables, face à des conditions de vie générales intenables, l’humaine nation est sans autre solution que d’admettre le phénomène, de reculer et de s’adapter à la situation, telle la Grande Armée, à cette retraite de Russie.
C’est effectivement, dit Marco Valdo M.I., l’impression que je tirais moi aussi de la Fable primitiviste. Pour synthétiser la chose, si tant est qu’il faille le faire et que ça puisse intéresser, l’une – l’aînée, la fille de Guccini – est ravagée par la guerre – l’impossible guerre atomique et l’autre – la puînée, l’enfant d’Ahmed– est ravagée par un effondrement social, industriel et économique, par une réelle et profonde rupture de civilisation.
Tout ceci est certainement passionnant, Marco Valdo M.I. mon ami, et il se pourrait – si je te laissais faire – que tu en fasses tout un livre, mais ce n’est pas ici le bon endroit. Je te propose de laisser la réflexion courir, car il faut en finir. Alors, tissons le linceul de ce vieux monde malade de lui-même, égrotant, mortifère et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L’autre jour, dit Marco Valdo M.I., c’était peut-être même hier, j’avais proposé une version française d’une chanson d’Ahmed il Lavavetri qui s’intitulait, si tu t’en souviens, « Il vecchio e il bambino [Fiaba primitivista] LA FABLE DU VIEUX ET DE L’ENFANT – Conte primitiviste. »
Oui, évidemment que je m’en souviens, dit Lucien l’âne. C’est une chanson dont j’avais pensé – par devers moi – qu’elle devait, d’une façon ou d’une autre, être rattachée à1984, le roman de George Orwell, alias Eric Blair, roman dont elle semblait vouloir célébrer le centenaire.
Ta mémoire d’âne, reprend Marco Valdo M.I., ne me paraît pas affectée par les virus ambiants et c’est une bonne chose. Donc, de cette chanson d’Ahmed, je t’avais informé qu’il s’agissait d’une parodie c’est-à-dire une sorte de paraphrase, de variante d’une chanson de Francesco Guccini (1972), intitulée Il vecchio e il bambino et j’avais promis d’en faire une version française, que je devais forcément titrer : LE VIEUX ET L’ENFANT. La voici. À vrai dire, à les regarder comme ça, elles sont presque similaires, presque des jumelles ; en tout cas, des cousines proches. Cependant, il ne faut pas s’arrêter à ce coup d’œil. L’aînée, celle de Guccini, brosse le tableau d’un paysage détruit par une bombe (ou plusieurs) atomique, une sorte de désert nucléaire où plus rien ne pousse et où on distingue en fond les tours en ruines d’une grande ville. On ne sait d’ailleurs rien du moment e l’histoire où elle se situe. L’autre, la puînée, s’inscrit en 2084 dans une société effondrée – celle qu’anticipent les collapsologues. Elle ne dit pas vraiment pourquoi on en est là, mais on peut penser qu’il s’agit plutôt du résultat de l’élévation de la température ambiante et des effets délétères qu’elle va nécessairement engendrer et face auxquels, on est fort démunis. Tout cela, semble-t-il, a débouché sur un retour à une société désertique, un monde d’éleveurs de chèvres, une sorte de Larzac du Sud, tout de pierrailles, de thym, de menthe et de chardons ou d’univers tiré des Città del mondo d’Elio Vittorini, mais inversé.
Vittorini, dit Lucien l’âne, Les villes du monde, pourquoi pas et sans doute, le mouvement s’est inversé. Et en confidence, il me vient à l’esprit que c’est encore le mieux qui puisse en résulter, car face à la progression des déserts et à la montée des eaux, face aux températures insupportables, face à des conditions de vie générales intenables, l’humaine nation est sans autre solution que d’admettre le phénomène, de reculer et de s’adapter à la situation, telle la Grande Armée, à cette retraite de Russie.
C’est effectivement, dit Marco Valdo M.I., l’impression que je tirais moi aussi de la Fable primitiviste. Pour synthétiser la chose, si tant est qu’il faille le faire et que ça puisse intéresser, l’une – l’aînée, la fille de Guccini – est ravagée par la guerre – l’impossible guerre atomique et l’autre – la puînée, l’enfant d’Ahmed– est ravagée par un effondrement social, industriel et économique, par une réelle et profonde rupture de civilisation.
Tout ceci est certainement passionnant, Marco Valdo M.I. mon ami, et il se pourrait – si je te laissais faire – que tu en fasses tout un livre, mais ce n’est pas ici le bon endroit. Je te propose de laisser la réflexion courir, car il faut en finir. Alors, tissons le linceul de ce vieux monde malade de lui-même, égrotant, mortifère et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE VIEUX ET L’ENFANT
Un vieux et un enfant se tenaient la main
et allaient ensemble à la rencontre du soir.
La poussière rouge s’élevait au loin
Et le soleil brillait d’une lumière fausse.
La plaine semblait aller immense
Jusqu’où l’œil d’un homme pouvait voir,
Il n’y avait personne tout alentour,
Juste le contour morne des tours.
Les deux marchaient, le jour tombait,
Le vieux parlait et doucement pleurait.
L’âme absente, les yeux mouillés,
Il poursuivait le souvenir des mythes passés.
Les vieux subissent les injures des années,
Ils ne peuvent distinguer le réel des songes.
Les vieux ne savent pas, dans leur pensée,
Distinguer le faux du vrai dans leurs rêves.
Le vieux disait, en regardant au loin :
« Imagine ceci, couvert de grains,
Imagine les fruits, imagine les fleurs,
Pense aux voix et pense aux couleurs.
Dans cette plaine, aussi loin qu’elle se perd,
Les arbres poussaient et tout était vert ;
La pluie tombait, les soleils faisaient don
Du rythme à l’homme et aux saisons ».
Le gamin riait, son regard était triste…
Ses yeux regardaient des choses jamais vues.
Puis, il dit au vieux d’une voix en rêve perdue :
« J’aime les contes de fées, racontez-en d’autres. »
Un vieux et un enfant se tenaient la main
et allaient ensemble à la rencontre du soir.
La poussière rouge s’élevait au loin
Et le soleil brillait d’une lumière fausse.
La plaine semblait aller immense
Jusqu’où l’œil d’un homme pouvait voir,
Il n’y avait personne tout alentour,
Juste le contour morne des tours.
Les deux marchaient, le jour tombait,
Le vieux parlait et doucement pleurait.
L’âme absente, les yeux mouillés,
Il poursuivait le souvenir des mythes passés.
Les vieux subissent les injures des années,
Ils ne peuvent distinguer le réel des songes.
Les vieux ne savent pas, dans leur pensée,
Distinguer le faux du vrai dans leurs rêves.
Le vieux disait, en regardant au loin :
« Imagine ceci, couvert de grains,
Imagine les fruits, imagine les fleurs,
Pense aux voix et pense aux couleurs.
Dans cette plaine, aussi loin qu’elle se perd,
Les arbres poussaient et tout était vert ;
La pluie tombait, les soleils faisaient don
Du rythme à l’homme et aux saisons ».
Le gamin riait, son regard était triste…
Ses yeux regardaient des choses jamais vues.
Puis, il dit au vieux d’une voix en rêve perdue :
« J’aime les contes de fées, racontez-en d’autres. »
envoyé par Marco Valdo M.I. - 8/5/2020 - 12:52
Langue: espéranto
Versione in esperanto di Renato Corsetti
MALJUNULO KAJ INFANO
Jen iris du homoj maljuna kaj juna
promene renkonte al horo vespera
Pulvora kurteno ruĝigis la fonon
dum brilis la suno per lumo malvera
la vasta ebeno senfine ebenis
ĝis homa okulo sukcesis alveni
malestis homspuroj la tutan ĉirkaŭon
nur sombraj konturoj de turoj el fumo
La du plupromenis la tago forsvenis
kaj la maljunulo plorante parolis
kun fora animo malsekaj okuloj
postvagis memorojn pri tagoj pasintaj
maljunuloj suferas ruinojn pro aĝo
ne povas distingi realon de revoj
maljunuloj ne scias en sia memoro
distingi en revoj malveron de vero.
Kaj li diris plue pri tiu ebeno:
"Imagu ĉi tion kovrata per greno
imag la fruktojn imagu la florojn
kaj ĝuu la voĉojn la buntajn kolorojn
ĉi tie ĝis vido en foro sin perdis
kreskadis la arboj kaj ĉio brilverdis
kaj falis la pluvo kaj markis la sunoj
la ritmon por homoj kaj por la sezono"j.
Ekhaltis la knabo kun stranga mieno
ĉar antaŭ li estis tutnova mirsceno
kaj la maljunulon li petis rev-voĉe:
"Mi ŝatas fabelojn, nun pliajn rakontu".
Jen iris du homoj maljuna kaj juna
promene renkonte al horo vespera
Pulvora kurteno ruĝigis la fonon
dum brilis la suno per lumo malvera
la vasta ebeno senfine ebenis
ĝis homa okulo sukcesis alveni
malestis homspuroj la tutan ĉirkaŭon
nur sombraj konturoj de turoj el fumo
La du plupromenis la tago forsvenis
kaj la maljunulo plorante parolis
kun fora animo malsekaj okuloj
postvagis memorojn pri tagoj pasintaj
maljunuloj suferas ruinojn pro aĝo
ne povas distingi realon de revoj
maljunuloj ne scias en sia memoro
distingi en revoj malveron de vero.
Kaj li diris plue pri tiu ebeno:
"Imagu ĉi tion kovrata per greno
imag la fruktojn imagu la florojn
kaj ĝuu la voĉojn la buntajn kolorojn
ĉi tie ĝis vido en foro sin perdis
kreskadis la arboj kaj ĉio brilverdis
kaj falis la pluvo kaj markis la sunoj
la ritmon por homoj kaj por la sezono"j.
Ekhaltis la knabo kun stranga mieno
ĉar antaŭ li estis tutnova mirsceno
kaj la maljunulon li petis rev-voĉe:
"Mi ŝatas fabelojn, nun pliajn rakontu".
envoyé par Riccardo Venturi
Langue: italien (Lombardo Brianzolo)
Versione nella parlata di Casatenovo Brianza (LC) di Lele de Casanöv
UL VÈCC E UL BAGAÉN
Un vècc e un bagaén s’hinn ciapaa per la man
Gh’hinn naa incùntra insèma a la sìra.
La pùlvera rùsa la se valzàva de luntàn
Ul sû el lüsìva de lüs mia véra.
La pianüra grànda grandìscia la paréva rüvà
Fìna in d’e che l’oeucc d’un òm el pudéva vardà
E tött atùrnu gh’eva nisön
Dumè ‘l fósch cuntùrnu de tórr de fömm.
I düü e caminàven, ul dé el dàva gió,
ul vècc el parlàva e adàsi el piangéva.
Cùnt l’anima perdüda, cùnt i oeucc masaraa
El ghe nàva adree al regòrdi de miti pasaa.
E vècc e supórten i desprési di ann
Hinn mia bóm de discerné la veritaa del sògn
i vècc hinn mia bóm, in del sò pensér,
de discerné in di sògn ul fàls del vér.
E ul vècc el diséva, in del vardà luntàn:
“ figüress quèst ché, impiendii de furmènt,
figüress la früta, figüress i fiûr
e pènsigh ai vûs e pènsigh ai culûr.
E in de ‘sta pianüra fìna in d’e la se pèrd
creséven i piànt e l’eva tött vèrd
piuvéva gió l’aqua, e segnàven i sû
ul ritmu de l’òm e di stagióm”.
Ul bagaén l’è restaa lé, ul müs l’eva trést*
E i oeucc e verdàven ròbb mai vést.
E poeu el gh’ha dii al vècc cùnt la vûs che sugnàva
“me piàsen i stòri, cünten sö di ólter”.
Un vècc e un bagaén s’hinn ciapaa per la man
Gh’hinn naa incùntra insèma a la sìra.
La pùlvera rùsa la se valzàva de luntàn
Ul sû el lüsìva de lüs mia véra.
La pianüra grànda grandìscia la paréva rüvà
Fìna in d’e che l’oeucc d’un òm el pudéva vardà
E tött atùrnu gh’eva nisön
Dumè ‘l fósch cuntùrnu de tórr de fömm.
I düü e caminàven, ul dé el dàva gió,
ul vècc el parlàva e adàsi el piangéva.
Cùnt l’anima perdüda, cùnt i oeucc masaraa
El ghe nàva adree al regòrdi de miti pasaa.
E vècc e supórten i desprési di ann
Hinn mia bóm de discerné la veritaa del sògn
i vècc hinn mia bóm, in del sò pensér,
de discerné in di sògn ul fàls del vér.
E ul vècc el diséva, in del vardà luntàn:
“ figüress quèst ché, impiendii de furmènt,
figüress la früta, figüress i fiûr
e pènsigh ai vûs e pènsigh ai culûr.
E in de ‘sta pianüra fìna in d’e la se pèrd
creséven i piànt e l’eva tött vèrd
piuvéva gió l’aqua, e segnàven i sû
ul ritmu de l’òm e di stagióm”.
Ul bagaén l’è restaa lé, ul müs l’eva trést*
E i oeucc e verdàven ròbb mai vést.
E poeu el gh’ha dii al vècc cùnt la vûs che sugnàva
“me piàsen i stòri, cünten sö di ólter”.
* trést è un italianismo che ho usato per la rima,
normalmente si direbbe: magunènt
normalmente si direbbe: magunènt
envoyé par Lele de Casanöv - 30/12/2004 - 20:25
Langue: roumain
Versione romena di Corina Petroff
Sostituisce quella di Riccardo Venturi con modifiche e migliorie. Grazie a Corina per il suo prezioso contributo! [RV]
Sostituisce quella di Riccardo Venturi con modifiche e migliorie. Grazie a Corina per il suo prezioso contributo! [RV]
Salve!
E' stato Riccardo Venturi a tradurre in romeno in testo della canzone 'Il vecchio e il bambino' di Francesco Guccini? Faccio questa domanda perche' non so dove andra' a finire questo messaggio...
Vorrei suggerirgli alcune modifiche per la traduzione. Mi piacerebbe, se considerera' opportuno, ricevere da parte sua un commento in margine alle mie proposte.
Corina
c.petroff@sns.it o corina@claramail.com
Ovviamente il commento non può che essere positivo ed accolgo "in toto" le modifiche apportate da Corina. In realtà, di fronte ad una traduzione con soluzioni indubbiamente migliori, e perdipiù eseguita da una madrelingua, altro non sarebbe possibile fare. [RV]
E' stato Riccardo Venturi a tradurre in romeno in testo della canzone 'Il vecchio e il bambino' di Francesco Guccini? Faccio questa domanda perche' non so dove andra' a finire questo messaggio...
Vorrei suggerirgli alcune modifiche per la traduzione. Mi piacerebbe, se considerera' opportuno, ricevere da parte sua un commento in margine alle mie proposte.
Corina
c.petroff@sns.it o corina@claramail.com
Ovviamente il commento non può che essere positivo ed accolgo "in toto" le modifiche apportate da Corina. In realtà, di fronte ad una traduzione con soluzioni indubbiamente migliori, e perdipiù eseguita da una madrelingua, altro non sarebbe possibile fare. [RV]
BĂTRÂNUL ŞI COPILUL
Un bătrân şi un copil se luară de mână
şi merseră împreună în întâmpinarea serii.
Praful roşu se ridica în depărtare
şi soarele strălucea cu o lumină neadevărată.
Câmpia imensă părea că se întinde
până unde ochiul omenesc putea să privească
şi cât vezi cu ochii nu era nimeni,
numai tenebrosul contur al turnurilor de fum.
Cei doi mergeau, ziua apunea,
bătrânul vorbea şi plângea încet.
Cu sufletul absent şi cu ochii umezi
urmărea amintirea miturilor trecute.
Bătrânii se supun trecerii anilor,
nu ştiu să deosebească adevărul de visuri,
bătrânii nu ştiu, în mintea lor,
Să deosebească în vis ce e fals de adevăr.
Bătrânul spunea privind în depărtare:
« Închipuie-ţi totul acoperit cu grâu,
închipuie-ţi fructele şi-nchipui-ţi florile,
gândeşte-te la glasuri şi gindeşte-te la culori.>>
Şi pe câmpia aceasta până-n depărtare
creşteau copaci şi totul înverzea
ploaia cădea, sorii scandau
ritmul omului şi al anotimpurilor.
Copilul se opri, privirea-i era tristă,
iar ochii lui priveau lucruri nemaivăzute
Mai apoi îi zise bătrânului cu un glas visător
"Îmi plac basmele, mai spune-mi şi altele."
Un bătrân şi un copil se luară de mână
şi merseră împreună în întâmpinarea serii.
Praful roşu se ridica în depărtare
şi soarele strălucea cu o lumină neadevărată.
Câmpia imensă părea că se întinde
până unde ochiul omenesc putea să privească
şi cât vezi cu ochii nu era nimeni,
numai tenebrosul contur al turnurilor de fum.
Cei doi mergeau, ziua apunea,
bătrânul vorbea şi plângea încet.
Cu sufletul absent şi cu ochii umezi
urmărea amintirea miturilor trecute.
Bătrânii se supun trecerii anilor,
nu ştiu să deosebească adevărul de visuri,
bătrânii nu ştiu, în mintea lor,
Să deosebească în vis ce e fals de adevăr.
Bătrânul spunea privind în depărtare:
« Închipuie-ţi totul acoperit cu grâu,
închipuie-ţi fructele şi-nchipui-ţi florile,
gândeşte-te la glasuri şi gindeşte-te la culori.>>
Şi pe câmpia aceasta până-n depărtare
creşteau copaci şi totul înverzea
ploaia cădea, sorii scandau
ritmul omului şi al anotimpurilor.
Copilul se opri, privirea-i era tristă,
iar ochii lui priveau lucruri nemaivăzute
Mai apoi îi zise bătrânului cu un glas visător
"Îmi plac basmele, mai spune-mi şi altele."
Langue: hongrois
Versione ungherese di Riccardo Venturi
8 dicembre 2006
8 dicembre 2006
AZ ÖREG ÉS A GYERMEK
Egy öreg s egy gyermek kézen fogták
egymást, s az este elé együtt mentek.
A távolban támadt a vöröses por
s világított a nap nem igazi fénnyel.
Úgy velük, a határtalan alföld terült el
meddig egy ember szeme nézhetett,
és nem volt ott senki köröskörül
kivéve füsttornyok komor profilja.
A pár járt a nap alkonyatákor,
az öreg beszélt és halkan sírt
távollevő lelkével és könnyes szemével
követett múlt hitregék emlékét.
Az öregek az idő vasfogát szenvedik,
nem választják külön az igazat az álomtól,
gondolatukban nem választják külön
az álmukban az igazat a hamistól.
S az öreg mondott el a távolba nézve :
« Képzelj csak el, azt búza borította,
s képzeld el a gyümölcsököt és a virágokat,
képzeld el a hangokat és a színeket.
Ezen az alföldön, és meddig elterül,
fejlődtak a fák és minden zöld volt,
esett az eső és a nap verte
az emberek s az évszakak ütemét. »
A gyermek állt bánatos tekintettel
nézve szemével hihetetlen dolgokat.
Aztán az öregnek azt mondta álmodó hanggal :
« Szeretem a meséket, mesélj el még mást. »
Egy öreg s egy gyermek kézen fogták
egymást, s az este elé együtt mentek.
A távolban támadt a vöröses por
s világított a nap nem igazi fénnyel.
Úgy velük, a határtalan alföld terült el
meddig egy ember szeme nézhetett,
és nem volt ott senki köröskörül
kivéve füsttornyok komor profilja.
A pár járt a nap alkonyatákor,
az öreg beszélt és halkan sírt
távollevő lelkével és könnyes szemével
követett múlt hitregék emlékét.
Az öregek az idő vasfogát szenvedik,
nem választják külön az igazat az álomtól,
gondolatukban nem választják külön
az álmukban az igazat a hamistól.
S az öreg mondott el a távolba nézve :
« Képzelj csak el, azt búza borította,
s képzeld el a gyümölcsököt és a virágokat,
képzeld el a hangokat és a színeket.
Ezen az alföldön, és meddig elterül,
fejlődtak a fák és minden zöld volt,
esett az eső és a nap verte
az emberek s az évszakak ütemét. »
A gyermek állt bánatos tekintettel
nézve szemével hihetetlen dolgokat.
Aztán az öregnek azt mondta álmodó hanggal :
« Szeretem a meséket, mesélj el még mást. »
Langue: kelartien
La versione in Kelartico (poteva mancare?) di R.V.
Per soddisfare una promessa fatta a Daniela "k.d." di it.fan.musica.guccini, che saluto!
Per soddisfare una promessa fatta a Daniela "k.d." di it.fan.musica.guccini, che saluto!
TO SYEN YA TO NĀNYET
‘No syen ya ‘no nānyet săn kapvār părkānde
ya veār enŏde inkoātro to hēzbro.
To tezyī moukavos adhēgne yanlānde
ya to heil eklukne săn leuk nătēbro.
To lyŭn genămāess fenne ladŭlestāi
petrīg to āk nă gūm to gribne niezestāi
ya ŏllanhercente năvere năigeno
casak to profīl mierăk nă durnāi nă smēno.
Tobāie marsyne, to leuk adsumbărne,
to syen bucindălne ya ŭngiet landărne.
Săn alŭmu năsĕont, săn t’ākāi geseial
urmorne to mendăn na mŭtāi getreial.
To syenāi hŭbgīyă gitenāi păr t’ivāi,
nădudnă ekdāistāi to gaz ek to sānāi,
to syenāi nădudnă in isăn foglāz
ekdāistāi in sānāi to vaus ek to gaz.
Ya to syen dāyne nieztūruse adlānde :
« Togĭni ŏllanamăn geteikăn săn cānde,
togĭni to karvāin, togĭni to blamāin
ya fogli to vākāin ya fogli to barvāin.
Ya’n nām lyŭn petrīg to āk indesiede
kurusnă to fagāi y’ŏll vere ehsyede,
esyne to esyont, morăgnă to heilāi
to rŭtmăn nă to gūm ya nă to timpāi.
To nānyet ārstodā săn to niezo hārk,
to ākāi nieznă ad dŏlcāi gesyusdārk.
Ya duyā la to syen săn to vāk sāntūrus,
« Kabānāin gurvăm, ōlāin sē dāistūrus. »
‘No syen ya ‘no nānyet săn kapvār părkānde
ya veār enŏde inkoātro to hēzbro.
To tezyī moukavos adhēgne yanlānde
ya to heil eklukne săn leuk nătēbro.
To lyŭn genămāess fenne ladŭlestāi
petrīg to āk nă gūm to gribne niezestāi
ya ŏllanhercente năvere năigeno
casak to profīl mierăk nă durnāi nă smēno.
Tobāie marsyne, to leuk adsumbărne,
to syen bucindălne ya ŭngiet landărne.
Săn alŭmu năsĕont, săn t’ākāi geseial
urmorne to mendăn na mŭtāi getreial.
To syenāi hŭbgīyă gitenāi păr t’ivāi,
nădudnă ekdāistāi to gaz ek to sānāi,
to syenāi nădudnă in isăn foglāz
ekdāistāi in sānāi to vaus ek to gaz.
Ya to syen dāyne nieztūruse adlānde :
« Togĭni ŏllanamăn geteikăn săn cānde,
togĭni to karvāin, togĭni to blamāin
ya fogli to vākāin ya fogli to barvāin.
Ya’n nām lyŭn petrīg to āk indesiede
kurusnă to fagāi y’ŏll vere ehsyede,
esyne to esyont, morăgnă to heilāi
to rŭtmăn nă to gūm ya nă to timpāi.
To nānyet ārstodā săn to niezo hārk,
to ākāi nieznă ad dŏlcāi gesyusdārk.
Ya duyā la to syen săn to vāk sāntūrus,
« Kabānāin gurvăm, ōlāin sē dāistūrus. »
Langue: anglais
Versione inglese di Daniele Nicolucci
grazie a Sarah Martinez per alcune correzioni
Questa è la mia traduzione in inglese di "Il vecchio e il bambino" di Guccini. Non è perfetta, ma una poesia del genere è praticamente impossibile da tradurre letteralmente conservandone il pathos...
Daniele Nicolucci (Jollino)
grazie a Sarah Martinez per alcune correzioni
Questa è la mia traduzione in inglese di "Il vecchio e il bambino" di Guccini. Non è perfetta, ma una poesia del genere è praticamente impossibile da tradurre letteralmente conservandone il pathos...
Daniele Nicolucci (Jollino)
THE OLD MAN AND THE CHILD
An old man and a child took each other's hand
and went together towards the evening,
the red dust lifted in the distance
and the sun shone unreal light
The immense plain seemed to reach
up to where a man's eye could look at
and all around there was no one,
only the gloomy outline of towers of smoke
The two walked, the day fell,
the old man spoke and softly cried;
with a vacant soul, with wet eyes
he followed the memory of past myths
Old people suffer the ravages of the years,
they cannot distinguish the true from the dreams;
old people cannot, in their thoughts,
distinguish in dreams the false from the true
The old man said, looking afar:
"Imagine this covered by wheat,
imagine the fruits and imagine the flowers,
and think of the voices and think of the colours
And on this plain, up to where it gets lost,
trees grew and everything was green;
the rain fell, the suns marked
the rhythm of man and of seasons"
The child stopped, his gaze was sad,
and his eyes looked at things never seen;
and then told the old man, with dreamy voice:
"I like fairy tales, tell me more"
An old man and a child took each other's hand
and went together towards the evening,
the red dust lifted in the distance
and the sun shone unreal light
The immense plain seemed to reach
up to where a man's eye could look at
and all around there was no one,
only the gloomy outline of towers of smoke
The two walked, the day fell,
the old man spoke and softly cried;
with a vacant soul, with wet eyes
he followed the memory of past myths
Old people suffer the ravages of the years,
they cannot distinguish the true from the dreams;
old people cannot, in their thoughts,
distinguish in dreams the false from the true
The old man said, looking afar:
"Imagine this covered by wheat,
imagine the fruits and imagine the flowers,
and think of the voices and think of the colours
And on this plain, up to where it gets lost,
trees grew and everything was green;
the rain fell, the suns marked
the rhythm of man and of seasons"
The child stopped, his gaze was sad,
and his eyes looked at things never seen;
and then told the old man, with dreamy voice:
"I like fairy tales, tell me more"
envoyé par Daniele Nicolucci - 24/4/2007 - 15:26
Langue: allemand
Versione tedesca di Bemberto
DER ALTE UND DAS KIND
Ein alter Mann und ein Kind nahmen sich an die Hand
Und gingen gemeinsam dem Abend entgegen;
In der Ferne hob sich roter Staub
Und die Sonne schien in einem unechten Licht...
Die unendliche Ebene schien soweit zu reichen
Wie das Menschenauge sehen konnte
Und ringsherum war niemand
Nur die düstere Umrandung von Säulen aus Rauch
Die zwei liefen, der Tag neigte sich dem Ende zu
Der Alte Mann sprach und weinte leise:
Mit abwesender Seele, mit nassen Augen
Folgte er der Erinnerung vergangener Mythen...
Die Alten erleiden die Schmähung der Jahre
Können nicht unterscheiden zwischen Wahrheit und Traum
Die Alten können nicht, in ihren Gedanken,
in ihren Träumen, das Falsche vom Wahren unterscheiden...
und der Alte sagte, während er seinen Blick schweifen liess
"stell dir vor - all das war mit Weizen bedeckt
stell dir Früchte und stell dir Blumen vor
denk an all die Stimmen und die Farben.
und in dieser Ebene, bis dorthin, wo sie sich verliert,
wuchsen Bäume und alles war grün,
es fiel Regen, und die Sonne zeichnete
den Rhythmus des Menschen und der Jahreszeiten..."
Das Kind hielt inne, sein Blick war traurig
Und die Augen sahen niemals gesehene Dinge
Und es sagte dem Alten mit träumerischer Stimme:
"Ich liebe Geschichten, erzähl noch mehr!"
Ein alter Mann und ein Kind nahmen sich an die Hand
Und gingen gemeinsam dem Abend entgegen;
In der Ferne hob sich roter Staub
Und die Sonne schien in einem unechten Licht...
Die unendliche Ebene schien soweit zu reichen
Wie das Menschenauge sehen konnte
Und ringsherum war niemand
Nur die düstere Umrandung von Säulen aus Rauch
Die zwei liefen, der Tag neigte sich dem Ende zu
Der Alte Mann sprach und weinte leise:
Mit abwesender Seele, mit nassen Augen
Folgte er der Erinnerung vergangener Mythen...
Die Alten erleiden die Schmähung der Jahre
Können nicht unterscheiden zwischen Wahrheit und Traum
Die Alten können nicht, in ihren Gedanken,
in ihren Träumen, das Falsche vom Wahren unterscheiden...
und der Alte sagte, während er seinen Blick schweifen liess
"stell dir vor - all das war mit Weizen bedeckt
stell dir Früchte und stell dir Blumen vor
denk an all die Stimmen und die Farben.
und in dieser Ebene, bis dorthin, wo sie sich verliert,
wuchsen Bäume und alles war grün,
es fiel Regen, und die Sonne zeichnete
den Rhythmus des Menschen und der Jahreszeiten..."
Das Kind hielt inne, sein Blick war traurig
Und die Augen sahen niemals gesehene Dinge
Und es sagte dem Alten mit träumerischer Stimme:
"Ich liebe Geschichten, erzähl noch mehr!"
envoyé par Bemberto - 20/11/2013 - 18:28
Langue: russe
Versione russa da http://it.lyrsense.com/
СТАРИК И РЕБЕНОК
Старик и ребенок взялись за руки
И зашагали вместе навстречу закату.
Там вдали поднималось к небу
облако красной пыли,
Все вокруг сверкало неестественным блеском.
Бескрайняя равнина казалось простирается
Дальше, чем способен заглянуть человек,
А вокруг не было ни души,
Только мрачный контур башен из дыма….
Двое шагали, наступали сумерки.
Старик говорил и тихо плакал.
Казалось он пуст, остались только
красные от слез глаза,
В которых отражались его воспоминания.
Годы издеваются над пожилыми,
Лишая их возможности отличить
мечты от реальности,
Старики не умеют различать правду и вымысел
И увлекаются в своих мечтах.
Старик говорил, смотря вдаль
"Представь, сынок, пшеничное поле,
Представь фрукты, представь цветы…
Представь прекрасные звуки и цвета.
Эта долина, до самого горизонта,
Утопала в цветах и зелени,
Шел дождь, вставало солнце,
И человек жил в гармонии с природой.''
Ребенок опешил, взгляд его стал грустным,
Созерцая то, что он никогда не видел
и что ему не суждено увидеть…
Потом произнес мечтательно,
обращаясь к старику
"Мне нравятся сказки, расскажи ещё.”
Старик и ребенок взялись за руки
И зашагали вместе навстречу закату.
Там вдали поднималось к небу
облако красной пыли,
Все вокруг сверкало неестественным блеском.
Бескрайняя равнина казалось простирается
Дальше, чем способен заглянуть человек,
А вокруг не было ни души,
Только мрачный контур башен из дыма….
Двое шагали, наступали сумерки.
Старик говорил и тихо плакал.
Казалось он пуст, остались только
красные от слез глаза,
В которых отражались его воспоминания.
Годы издеваются над пожилыми,
Лишая их возможности отличить
мечты от реальности,
Старики не умеют различать правду и вымысел
И увлекаются в своих мечтах.
Старик говорил, смотря вдаль
"Представь, сынок, пшеничное поле,
Представь фрукты, представь цветы…
Представь прекрасные звуки и цвета.
Эта долина, до самого горизонта,
Утопала в цветах и зелени,
Шел дождь, вставало солнце,
И человек жил в гармонии с природой.''
Ребенок опешил, взгляд его стал грустным,
Созерцая то, что он никогда не видел
и что ему не суждено увидеть…
Потом произнес мечтательно,
обращаясь к старику
"Мне нравятся сказки, расскажи ещё.”
envoyé par DonQuijote82 - 31/8/2011 - 13:51
Non si può ingabbiare l'energia e la luce di questa canzone.
questa musica suscita un infinita quantità di immagini stupende ed entra direttamente nel tuo "io".. in una sola parola:estasi..
questa musica suscita un infinita quantità di immagini stupende ed entra direttamente nel tuo "io".. in una sola parola:estasi..
marco cosentino - 7/12/2004 - 16:24
questa canzone è davvero stupenda perchè ti fa immaginare delle cose che al giorno d'oggi sono davvero impensabili.
patrick bettelini - 10/1/2005 - 14:21
Streghe, maghi, incantesimi... qualche volta materializzati... forse nei sogni. Come le capanne di aghi di pino.
Lizzie - 24/3/2007 - 00:42
la versione di Guccini resta l'unica che da pathos e brividi sulla pelle per le altre, pollice verso : al rogo !
http://altogetherchieti.blogspot.com/
(enio)
http://altogetherchieti.blogspot.com/
(enio)
Ma ti riferisci alle traduzioni o alle interpretazioni della canzone da parte di altri artisti?
Certo, concordo che la versione dei Nomadi non è all'altezza di quella di Guccini (non mi vengono in mente altre versioni, se non forse una di Teresa de Sio) comunque invocare addirittura un rogo mi sembra esagerato, non trovi?
(Lorenzo)
Certo, concordo che la versione dei Nomadi non è all'altezza di quella di Guccini (non mi vengono in mente altre versioni, se non forse una di Teresa de Sio) comunque invocare addirittura un rogo mi sembra esagerato, non trovi?
(Lorenzo)
Io lessi, da qualche parte,che questa canzone gli venne ispirata da un racconto di Jack London, il titolo del racconto è "Il morbo scarlatto".
L'ho cercato a lungo finché l'ho trovato e vi assicuro che la canzone lo interpreta alla perfezione.
L'ho cercato a lungo finché l'ho trovato e vi assicuro che la canzone lo interpreta alla perfezione.
gigabriel - 20/8/2010 - 11:37
2012
I luf cantano Guccini
"Il vecchio e il bambino" è uno dei maggiori classici gucciniani, un brano che si ascolta una volta e si fa fatica a scollarsi, pubblicato in "Radici", album del 1972, e scritta probabilmente qualche anno prima "Il vecchio e il bambino" risente positivamente del clima di riscoperta della fantascienza che animava gli anni '60. La fantascienza che traeva le sue origini in Robert Scheckley, Philip K. Dick, Richard Matheson o, guardando più indietro Ray Bradbury e Isaac Asimov. Quel bacino di fantasia stellare che fornirà i migliori semi per l'indimenticabile serie telvisiva "Ai confini della realtà". Guccini è culture di fantascienza e anche sceneggiatore delle "Storie dallo spazio profondo" disegnate da Bonvi e con lui concepite. Inoltre alle spalle c'è anche Bob Dylan e il suo canto sulla "dura pioggia che cadrà", inteso come fallout nucleare. Con tutti questi stimoli in testa (e probabilmente altri ancora) Francesco Guccini ha la visione millenaristica di questa canzone che, mutatis mutandis, ricorda moltissimo la situazione di raccontata da Cormac McCharty in "The road".
Se fate mente locale vi accorgerete anche che lo stesso Guccini già aveva parlato di argomenti simili in "Noi non ci saremo" ("Vedremo soltanto una sfera di fuoco /più grande del sole, più vasta del mondo") e in "L'atomica cinese" ("Si è levata dai deserti in Mongolia occidentale / una nuvola di morte, una nuvola spettrale"). I Luf propongono una strana versione che non posso dire mi convinca del tutto. Ma il cambio di clima sonoro porta anche a un cambio di scenario ideale. Le fisarmoniche e i violini trasformano il quadro apocalittico in una sorta di moderna fiaba ambientalista, dove un gitano anziano spiega al nipote le trasformazioni della natura. Potrebbe anche essere semplicemente guerra e svolgersi nei Balcani. Siamo comunque in un vistoso altrove musicale rispetto a quello immaginato (e realizzato da Guccini). La musica è più veloce, la batteria picchia (troppo) e la voce racconta senza enfasi. Una storia piana, non apocalittica, diversa. Un altro film con colori meno lividi. Finiamo con le solite locomotive di apprezzamento: la versione di Guccini è da 5 locomotive con tendenza verso il sei e quella dei Luf da 3 . Poi si apra il dibattito.
la versione dei Luf
I luf cantano Guccini
"Il vecchio e il bambino" è uno dei maggiori classici gucciniani, un brano che si ascolta una volta e si fa fatica a scollarsi, pubblicato in "Radici", album del 1972, e scritta probabilmente qualche anno prima "Il vecchio e il bambino" risente positivamente del clima di riscoperta della fantascienza che animava gli anni '60. La fantascienza che traeva le sue origini in Robert Scheckley, Philip K. Dick, Richard Matheson o, guardando più indietro Ray Bradbury e Isaac Asimov. Quel bacino di fantasia stellare che fornirà i migliori semi per l'indimenticabile serie telvisiva "Ai confini della realtà". Guccini è culture di fantascienza e anche sceneggiatore delle "Storie dallo spazio profondo" disegnate da Bonvi e con lui concepite. Inoltre alle spalle c'è anche Bob Dylan e il suo canto sulla "dura pioggia che cadrà", inteso come fallout nucleare. Con tutti questi stimoli in testa (e probabilmente altri ancora) Francesco Guccini ha la visione millenaristica di questa canzone che, mutatis mutandis, ricorda moltissimo la situazione di raccontata da Cormac McCharty in "The road".
Se fate mente locale vi accorgerete anche che lo stesso Guccini già aveva parlato di argomenti simili in "Noi non ci saremo" ("Vedremo soltanto una sfera di fuoco /più grande del sole, più vasta del mondo") e in "L'atomica cinese" ("Si è levata dai deserti in Mongolia occidentale / una nuvola di morte, una nuvola spettrale"). I Luf propongono una strana versione che non posso dire mi convinca del tutto. Ma il cambio di clima sonoro porta anche a un cambio di scenario ideale. Le fisarmoniche e i violini trasformano il quadro apocalittico in una sorta di moderna fiaba ambientalista, dove un gitano anziano spiega al nipote le trasformazioni della natura. Potrebbe anche essere semplicemente guerra e svolgersi nei Balcani. Siamo comunque in un vistoso altrove musicale rispetto a quello immaginato (e realizzato da Guccini). La musica è più veloce, la batteria picchia (troppo) e la voce racconta senza enfasi. Una storia piana, non apocalittica, diversa. Un altro film con colori meno lividi. Finiamo con le solite locomotive di apprezzamento: la versione di Guccini è da 5 locomotive con tendenza verso il sei e quella dei Luf da 3 . Poi si apra il dibattito.
la versione dei Luf
donquijote82 - 20/5/2014 - 09:55
Un vecchio e un bambino si preser per mano...
PIACENZA. Alcuni hanno quasi un secolo, altri soltanto tre anni. Sono l'inizio e l'autunno della vita. A Piacenza c'è un asilo dove gli estremi si incontrano e vecchi e bambini "crescono" insieme. Dove la lentezza è un dono. C'è Fiorella che ha 87 anni e Stefano e Carlo che vanno al nido. Lei spinge il deambulatore e loro la precedono. "Guardate - ride Fiorella - ho tanti cavalieri, non sembro una regina?". Poi tutti a sporcarsi di farina e a impastare torte. Divertendosi non poco. Mano nella mano. Perché i più anziani e i più piccoli hanno lo stesso passo, si sa, e basta uno sguardo per essere complici e diventare amici.
Aurora, 36 mesi, taglia pezzetti di mela e Maria, 90 anni, che è mamma, nonna e bisnonna e da giovane faceva la "bottonaia", mescola farina e zucchero, mentre Franco, classe 1933, legge le fiabe a Noemi, e Olga, nata nel 1927, attenta e lucida, racconta di sé: "Io li ascolto i bambini sapete, ci gioco, gli narro le storie della mia infanzia, e loro sono attenti, mi guardano diritti diritti negli occhi. E se mi fermo, mi tirano per il braccio: Nonna Olga, poi che cosa fa il lupo?"".
Si chiama "educazione intergenerazionale", consiste nel far coabitare nella stessa struttura un asilo nido e un centro anziani, i piccolissimi e i grandi vecchi. "E poi creare delle occasioni di incontro, come la cucina, la pittura, la lettura, in cui le età si mescolino, le generazioni si fondano, partendo dalla constatazione che gli anziani e i bambini insieme stanno bene, e imparano gli uni dagli altri" spiega Elena Giagosti, coordinatrice del progetto che l'Unicoop di Piacenza sta sperimentando da alcuni anni. Una grande struttura moderna di vetro e acciaio, finestre luminose sul verde, spazi ampi e colorati che ospitano circa 80 anziani e un nido per 40 bambini dai tre mesi ai tre anni. Luoghi divisi naturalmente, ma con tante aree comuni.
A metà mattina c'è il laboratorio di cucina. Mele golden, lievito e granella di zucchero. Grandi e piccoli tagliano e impastano, sotto lo sguardo vigile delle educatrici. Carlo, tre anni, immerge il dito nel dolce: "Fiorella non ha fatto niente, ho fatto tutto io, sono un cuoco, e i nonni del nido sono buffi", e ride contentissimo della sua battuta. Giacomo Scaramuzza ha 94 anni, è stato giornalista alla "Libertà" ed è tuttora attivissimo. "Quando sono venuto a vivere qui, non sapevo che ci fossero anche i bambini, per me che non ho avuto figli sono stati una scoperta incredibile, io partecipo a tutte le attività, con loro non c'è bisogno di parole, ci si capisce con gli sguardi, c'è uno scambio assolutamente naturale. Troppo spesso oggi le età non si incontrano, come se la vecchiaia fosse qualcosa da nascondere. Così, invece, è un po' come passare il testimone...". Un progetto per adesso unico in Italia ma già attivo in Francia e soprattutto a Seattle, alla "Providence Mount St Vincent", la prima scuola materna inserita in un centro anziani, diventata famosa in tutto il mondo con il documentario "Present Perfect".
Racconta una mamma: "Mia figlia è entusiasta degli anziani del nido. Se li incontriamo fuori li saluta, li riconosce, come fossero amici della sua età". Perché a contatto con i "grandi vecchi" i piccoli imparano a non avere paura di rughe e disabilità, spiega Valentina Suzzani, responsabile pedagogica dell'asilo. "Così il deambulatore diventa un triciclo da spingere, la carrozzina del nonno una macchina sportiva, e se per gli anziani i piccoli sono una ventata di gioia, i bambini attingono alla saggezza e all'ironia di chi ormai non ha più fretta". "Oggi siamo oggetto di tesi di laurea, ma quando abbiamo iniziato non sapevamo nulla né della Francia né di Seattle - dice Elena Giagosti - avevamo però alle spalle decenni di esperienza della Unicoop nella gestione sia di nidi che di anziani. E ogni volta che avveniva "l'incontro" ci rendevamo di quanto fosse prezioso per entrambi. Così abbiamo pensato di far "convivere" sotto uno stesso tetto le varie età della vita. Ed oggi è un successo".
Franco Campolonghi è nato nel 1933, di anni ne ha 84, è il responsabile della biblioteca del nido e qui, al centro anziani, ha anche incontrato una nuova compagna. "I libri e i giornali sono stati sempre la mia più grande passione, da giovane divoravo Hemingway, e poi Piero Chiara, Fruttero e Lucentini. Così sapendo del mio amore per la lettura mi hanno chiesto se volevo occuparmi dei libri per il nido. E per me è stata una festa. Mi sono informato, ho cercato i testi giusti. Ogni giovedì i piccoli salgono qui con le educatrici e noi vecchi leggiamo loro le favole. Ci divertiamo un mondo, e vedessi quanto sono attenti. Se smetti ti tirano per la giacca. E alla fine vogliono sempre ricominciare da capo".
da Repubblica
PIACENZA. Alcuni hanno quasi un secolo, altri soltanto tre anni. Sono l'inizio e l'autunno della vita. A Piacenza c'è un asilo dove gli estremi si incontrano e vecchi e bambini "crescono" insieme. Dove la lentezza è un dono. C'è Fiorella che ha 87 anni e Stefano e Carlo che vanno al nido. Lei spinge il deambulatore e loro la precedono. "Guardate - ride Fiorella - ho tanti cavalieri, non sembro una regina?". Poi tutti a sporcarsi di farina e a impastare torte. Divertendosi non poco. Mano nella mano. Perché i più anziani e i più piccoli hanno lo stesso passo, si sa, e basta uno sguardo per essere complici e diventare amici.
Aurora, 36 mesi, taglia pezzetti di mela e Maria, 90 anni, che è mamma, nonna e bisnonna e da giovane faceva la "bottonaia", mescola farina e zucchero, mentre Franco, classe 1933, legge le fiabe a Noemi, e Olga, nata nel 1927, attenta e lucida, racconta di sé: "Io li ascolto i bambini sapete, ci gioco, gli narro le storie della mia infanzia, e loro sono attenti, mi guardano diritti diritti negli occhi. E se mi fermo, mi tirano per il braccio: Nonna Olga, poi che cosa fa il lupo?"".
Si chiama "educazione intergenerazionale", consiste nel far coabitare nella stessa struttura un asilo nido e un centro anziani, i piccolissimi e i grandi vecchi. "E poi creare delle occasioni di incontro, come la cucina, la pittura, la lettura, in cui le età si mescolino, le generazioni si fondano, partendo dalla constatazione che gli anziani e i bambini insieme stanno bene, e imparano gli uni dagli altri" spiega Elena Giagosti, coordinatrice del progetto che l'Unicoop di Piacenza sta sperimentando da alcuni anni. Una grande struttura moderna di vetro e acciaio, finestre luminose sul verde, spazi ampi e colorati che ospitano circa 80 anziani e un nido per 40 bambini dai tre mesi ai tre anni. Luoghi divisi naturalmente, ma con tante aree comuni.
A metà mattina c'è il laboratorio di cucina. Mele golden, lievito e granella di zucchero. Grandi e piccoli tagliano e impastano, sotto lo sguardo vigile delle educatrici. Carlo, tre anni, immerge il dito nel dolce: "Fiorella non ha fatto niente, ho fatto tutto io, sono un cuoco, e i nonni del nido sono buffi", e ride contentissimo della sua battuta. Giacomo Scaramuzza ha 94 anni, è stato giornalista alla "Libertà" ed è tuttora attivissimo. "Quando sono venuto a vivere qui, non sapevo che ci fossero anche i bambini, per me che non ho avuto figli sono stati una scoperta incredibile, io partecipo a tutte le attività, con loro non c'è bisogno di parole, ci si capisce con gli sguardi, c'è uno scambio assolutamente naturale. Troppo spesso oggi le età non si incontrano, come se la vecchiaia fosse qualcosa da nascondere. Così, invece, è un po' come passare il testimone...". Un progetto per adesso unico in Italia ma già attivo in Francia e soprattutto a Seattle, alla "Providence Mount St Vincent", la prima scuola materna inserita in un centro anziani, diventata famosa in tutto il mondo con il documentario "Present Perfect".
Racconta una mamma: "Mia figlia è entusiasta degli anziani del nido. Se li incontriamo fuori li saluta, li riconosce, come fossero amici della sua età". Perché a contatto con i "grandi vecchi" i piccoli imparano a non avere paura di rughe e disabilità, spiega Valentina Suzzani, responsabile pedagogica dell'asilo. "Così il deambulatore diventa un triciclo da spingere, la carrozzina del nonno una macchina sportiva, e se per gli anziani i piccoli sono una ventata di gioia, i bambini attingono alla saggezza e all'ironia di chi ormai non ha più fretta". "Oggi siamo oggetto di tesi di laurea, ma quando abbiamo iniziato non sapevamo nulla né della Francia né di Seattle - dice Elena Giagosti - avevamo però alle spalle decenni di esperienza della Unicoop nella gestione sia di nidi che di anziani. E ogni volta che avveniva "l'incontro" ci rendevamo di quanto fosse prezioso per entrambi. Così abbiamo pensato di far "convivere" sotto uno stesso tetto le varie età della vita. Ed oggi è un successo".
Franco Campolonghi è nato nel 1933, di anni ne ha 84, è il responsabile della biblioteca del nido e qui, al centro anziani, ha anche incontrato una nuova compagna. "I libri e i giornali sono stati sempre la mia più grande passione, da giovane divoravo Hemingway, e poi Piero Chiara, Fruttero e Lucentini. Così sapendo del mio amore per la lettura mi hanno chiesto se volevo occuparmi dei libri per il nido. E per me è stata una festa. Mi sono informato, ho cercato i testi giusti. Ogni giovedì i piccoli salgono qui con le educatrici e noi vecchi leggiamo loro le favole. Ci divertiamo un mondo, e vedessi quanto sono attenti. Se smetti ti tirano per la giacca. E alla fine vogliono sempre ricominciare da capo".
da Repubblica
daniela -k.d.- - 19/2/2017 - 13:21
Versione degli Zauber dal mini CD a favore
della LAC - Lega per l'Abolizione della Caccia "Camperlaia"(2002)
Camperlaia
della LAC - Lega per l'Abolizione della Caccia "Camperlaia"(2002)
Camperlaia
Dq82 - 10/9/2020 - 12:12
×
[1972]
Testo e musica di Francesco Guccini
Dall'album "Radici"
"Il vecchio e il bambino ha il sapore di una storia di fantascienza ma non ha nulla a che vedere, nonostante i pur lodevoli tentativi di interpretazione di molti, con lo smog, la polluzione e l'inquinamento. Risale invece al periodo di Noi non ci saremo e de L'atomica cinese. Il vecchio e il bambino parla dell'olocausto nucleare."
Cotto- Un altro giorno è andato - Giunti- pg 81-82
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