À Georges Brassens
Que devrais-je savoir de nos morts, de nos guerres
Moi, qui n’étais pas née lorsque c’est arrivé
J’ai bien dans la mémoire quelques nuits où ma mère
Dans le bruit des sirènes m’emmenait promener...
Par des souterrains noirs où les grandes personnes
Parlaient de choses graves, oui, de choses arrivées
Et c’était mystérieux, moi... j’étais polissonne
Je ne voulais jamais dormir, mais écouter
Et je ne savais pas
Ce que c’était la peur
Et je ne savais pas
Ce que c’était la mort
Rien n’a troublé le cours de ma jeunesse douce
Amis et ennemis ne m’étaient qu’étrangers
Et les tombes déjà se recouvraient de mousse
Lorsque j’ai bien compris ce qui s’était passé
On ne peut pas toujours être non engagé
Quand c’est par la violence que la folie attaque
Je crois qu’il faut se battre pour défendre une idée
Mais une idée n’est rien si ce n’est par ses actes
Et moi je n’ai pas su
Ce que c’était la peur
Et moi je n’ai pas su
Ce que c’était la mort
Alors, si je suis là à chanter des chansons
C’est que d’autres ont eu peur, c’est que d’autres sont morts
Qui n’avaient pas choisi les Tommies, les Teutons
Mais voulaient être libres au-delà de leur sort
Parce que la guerre existe, qu’on ne peut la nier
Et qu’il faudra encore, encore, encore combattre
Avec une guitare ou avec une idée
Avant de l’obliger à sortir du théâtre
Et nous faire oublier
Ce que c’est que la peur
Et nous faire oublier
Ce que c’est que la mort.
Que devrais-je savoir de nos morts, de nos guerres
Moi, qui n’étais pas née lorsque c’est arrivé
J’ai bien dans la mémoire quelques nuits où ma mère
Dans le bruit des sirènes m’emmenait promener...
Par des souterrains noirs où les grandes personnes
Parlaient de choses graves, oui, de choses arrivées
Et c’était mystérieux, moi... j’étais polissonne
Je ne voulais jamais dormir, mais écouter
Et je ne savais pas
Ce que c’était la peur
Et je ne savais pas
Ce que c’était la mort
Rien n’a troublé le cours de ma jeunesse douce
Amis et ennemis ne m’étaient qu’étrangers
Et les tombes déjà se recouvraient de mousse
Lorsque j’ai bien compris ce qui s’était passé
On ne peut pas toujours être non engagé
Quand c’est par la violence que la folie attaque
Je crois qu’il faut se battre pour défendre une idée
Mais une idée n’est rien si ce n’est par ses actes
Et moi je n’ai pas su
Ce que c’était la peur
Et moi je n’ai pas su
Ce que c’était la mort
Alors, si je suis là à chanter des chansons
C’est que d’autres ont eu peur, c’est que d’autres sont morts
Qui n’avaient pas choisi les Tommies, les Teutons
Mais voulaient être libres au-delà de leur sort
Parce que la guerre existe, qu’on ne peut la nier
Et qu’il faudra encore, encore, encore combattre
Avec une guitare ou avec une idée
Avant de l’obliger à sortir du théâtre
Et nous faire oublier
Ce que c’est que la peur
Et nous faire oublier
Ce que c’est que la mort.
envoyé par Riccardo Venturi - 14/11/2004 - 05:10
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Dedicata a Georges Brassens, è una risposta (a mio parere assai opportuna) à "Les deux oncles", la canzone pacifista sì, ma anche qualunquista assai, del "tonton Georges".