Mi rifiuto di morire e non smetto di guardare
e anche se non so che fare fermo non posso restare
hanno costruito stati, e religioni a sotterrare
la poca rabbia diluita, han creato il bene e il male
e rinchiudono animali in laboratori di morte
ed innalzan nuove chiese a vietarti di esser forte
ti desiderano debole sottomesso al loro credo
e se commetti un solo sbaglio non potrai tornare indietro
politicanti bastardi, preti e facce da giornale
costruiscon nuove mode per impedirti di pensare
ed intanto il tempo passa e la tua è solo utopia
vorresti cambiare il mondo per un'ora di anarchia.
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
E li senti dietro e addosso i loro sguardi inebetiti
che affollano le chiese, e che arricchiscono i partiti
vorresti dimenticarli per un'ora di anarchia
ma loro a riderti addosso che la tua è solo utopia
e massacrano animali in nome di una falsa scienza
loro credono ai giornali e non possono farne senza
puoi distruggere questo mondo ci sarà dell'altro altrove
ma ti dicono utopia e le tue idee non sono nuove
ed allora senza forze provi a rialzarti ancora
a provare l'anarchia anche solo per un'ora
e scavalchi stati e fedi e poi rompi gli steccati
dove siamo tutti chiusi come anestetizzati.
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
e anche se non so che fare fermo non posso restare
hanno costruito stati, e religioni a sotterrare
la poca rabbia diluita, han creato il bene e il male
e rinchiudono animali in laboratori di morte
ed innalzan nuove chiese a vietarti di esser forte
ti desiderano debole sottomesso al loro credo
e se commetti un solo sbaglio non potrai tornare indietro
politicanti bastardi, preti e facce da giornale
costruiscon nuove mode per impedirti di pensare
ed intanto il tempo passa e la tua è solo utopia
vorresti cambiare il mondo per un'ora di anarchia.
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
E li senti dietro e addosso i loro sguardi inebetiti
che affollano le chiese, e che arricchiscono i partiti
vorresti dimenticarli per un'ora di anarchia
ma loro a riderti addosso che la tua è solo utopia
e massacrano animali in nome di una falsa scienza
loro credono ai giornali e non possono farne senza
puoi distruggere questo mondo ci sarà dell'altro altrove
ma ti dicono utopia e le tue idee non sono nuove
ed allora senza forze provi a rialzarti ancora
a provare l'anarchia anche solo per un'ora
e scavalchi stati e fedi e poi rompi gli steccati
dove siamo tutti chiusi come anestetizzati.
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
Non essere quello che vogliono loro!
envoyé par Luigi Bros - 19/7/2009 - 18:24
Langue: français
Version française – ANARCHIE – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Anarchia – Sindrome del dolore – 2008
Chanson italienne – Anarchia – Sindrome del dolore – 2008
Pourquoi Sindrome del dolore (Syndrome de la douleur) ?
De nombreuses fois, nous nous sommes vu renvoyé cette question et il nous semble que le moment est venu, une fois pour toutes, d'éclaircir le pourquoi de ce nom.
Nous n'exaltons ni la douleur, ni la souffrance, bien au contraire, mais nous savons pertinemment que cette société faite de joie vide et feinte, a son antagoniste dans le seul état humain qu'on ne peut normaliser : la douleur.
Pour cette raison, nous sommes contre tout ce travestissement de la douleur voulu par les mass-media ; et non contre son éradication.
Contre un système dépersonnalisant, normalisant, totalitaire, il ne nous reste qu'à révéler l'existence de la douleur pour le démasquer.
Reconnaître la douleur pour la combattre et l'anéantir, pas pour l'anesthésier, pour devenir des êtres pensants au-delà du rôle de citoyens modèles que quelqu'un a décrété pour nous. Nous ne voulons pas du substitut du bonheur que le pouvoir a décidé de nous donner. Nous ne voulons rien. Nous sommes le rire qui vous ensevelira.
Ouvrez les yeux, le pouvoir est partout. Reconnaissez la douleur. Démasquez-le, faites votre chemin dans l'obscurité, attaquez-le.
Sindrome del dolore
*
Ah quand même, dit Lucien l'âne en se réjouissant d'un mouvement allègre de sa crinière plus noire que les gaillettes du terril. Une chanson qui dénonce l'asservissement de l'être aux manigances du pouvoir, une chanson qui chante l'anarchie. Elle rappelle celle de Léo Ferré, intitulée « L'Âge d'Or »...
En effet, Lucien l'âne mon ami à poils si noirs qu'ils défient la nuit des temps. Mais elle rappelle aussi celle que tu as écrite et dédiée à notre ami Ventu... où il est question des roses de l'anarchie... Car il est question dans cette chanson-ci et d'anarchie et d'utopie. Et crois-moi, mon ami Lucien l'âne, il est grand temps d'y venir à l'utopie. Nous périssons ici du trop de sérieux, du trop de componction. Dans ce monde aux senteurs réactionnaires, aux ambitions conservatrices, aux exigences rétrogrades, où l'on tente constamment de nous faire prendre les vieilles vessies libérales pour des lanternes modernes, où somme toute, on avance comme les écrevisses... à reculons, à reculons, on meurt d'asphyxie morale, on suffoque des méphitiques parfums de la pourriture qu'ils appellent civilisation.
Un instant, dit ucien l'âne en souriant de son énorme sourire en forme de piano... Juste une petite remarque à propos d'un vers de cette canzone... le vers dit : « Ils disent que l'utopie et nos idées ne sont pas nouvelles. »... L'utopie et nos idées sont en effet anciennes... Mais il vaut mieux des idées anciennes que pas d'idées du tout ou encore, il est préférable d'avoir des idées anciennes que des idées fausses... ou des conceptions désespérantes. « Noi, non siamo cristiani, siamo somari », « Nous, nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme »...
La civilisation, c'est bien elle qui nous rend la vie insupportable... Heureusement qu'il y a la l'utopie... Oh non, pas celle de ce vieil anglais pour cela sympathique et pour d'autres raisons canonisé et sanctifié à Rome comme à Moscou. Mais une utopie d'aujourd'hui qui pourtant lui est semblable en bien des points... Sans argent, sans richesse aucune, mais grande terre de liberté, sans politiciens, sans prêtres...
C'est exactement ça, dit Lucien l'âne en frémissant de toute son échine. Il y a d'un côté leur « civilisation » avec ses politiciens, ses églises, ses prêtres, ses pouvoirs, ses États, ses armées, ses polices..., ce monde mortifère et de l'autre, nous les êtres vivants et notre joie de vivre. « On vit, on mange et puis l'on meurt... Vous ne trouvez pas que c'est charmant et que ça suffit à notre bonheur... ». C'est une canzone qui raconte à sa manière l'affrontement entre la vie et la richesse, la Guerre de cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour mieux les exploiter, pour en tirer profit sur profit, pour accroître leur pouvoir, pour étendre leurs privilèges... et qu'il nous faut jour après jour, inlassablement, tels les canuts, tisser le linceul de ce monde-là, de ce vieux monde perclus, stupide, riche et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
De nombreuses fois, nous nous sommes vu renvoyé cette question et il nous semble que le moment est venu, une fois pour toutes, d'éclaircir le pourquoi de ce nom.
Nous n'exaltons ni la douleur, ni la souffrance, bien au contraire, mais nous savons pertinemment que cette société faite de joie vide et feinte, a son antagoniste dans le seul état humain qu'on ne peut normaliser : la douleur.
Pour cette raison, nous sommes contre tout ce travestissement de la douleur voulu par les mass-media ; et non contre son éradication.
Contre un système dépersonnalisant, normalisant, totalitaire, il ne nous reste qu'à révéler l'existence de la douleur pour le démasquer.
Reconnaître la douleur pour la combattre et l'anéantir, pas pour l'anesthésier, pour devenir des êtres pensants au-delà du rôle de citoyens modèles que quelqu'un a décrété pour nous. Nous ne voulons pas du substitut du bonheur que le pouvoir a décidé de nous donner. Nous ne voulons rien. Nous sommes le rire qui vous ensevelira.
Ouvrez les yeux, le pouvoir est partout. Reconnaissez la douleur. Démasquez-le, faites votre chemin dans l'obscurité, attaquez-le.
Sindrome del dolore
*
Ah quand même, dit Lucien l'âne en se réjouissant d'un mouvement allègre de sa crinière plus noire que les gaillettes du terril. Une chanson qui dénonce l'asservissement de l'être aux manigances du pouvoir, une chanson qui chante l'anarchie. Elle rappelle celle de Léo Ferré, intitulée « L'Âge d'Or »...
En effet, Lucien l'âne mon ami à poils si noirs qu'ils défient la nuit des temps. Mais elle rappelle aussi celle que tu as écrite et dédiée à notre ami Ventu... où il est question des roses de l'anarchie... Car il est question dans cette chanson-ci et d'anarchie et d'utopie. Et crois-moi, mon ami Lucien l'âne, il est grand temps d'y venir à l'utopie. Nous périssons ici du trop de sérieux, du trop de componction. Dans ce monde aux senteurs réactionnaires, aux ambitions conservatrices, aux exigences rétrogrades, où l'on tente constamment de nous faire prendre les vieilles vessies libérales pour des lanternes modernes, où somme toute, on avance comme les écrevisses... à reculons, à reculons, on meurt d'asphyxie morale, on suffoque des méphitiques parfums de la pourriture qu'ils appellent civilisation.
Un instant, dit ucien l'âne en souriant de son énorme sourire en forme de piano... Juste une petite remarque à propos d'un vers de cette canzone... le vers dit : « Ils disent que l'utopie et nos idées ne sont pas nouvelles. »... L'utopie et nos idées sont en effet anciennes... Mais il vaut mieux des idées anciennes que pas d'idées du tout ou encore, il est préférable d'avoir des idées anciennes que des idées fausses... ou des conceptions désespérantes. « Noi, non siamo cristiani, siamo somari », « Nous, nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme »...
La civilisation, c'est bien elle qui nous rend la vie insupportable... Heureusement qu'il y a la l'utopie... Oh non, pas celle de ce vieil anglais pour cela sympathique et pour d'autres raisons canonisé et sanctifié à Rome comme à Moscou. Mais une utopie d'aujourd'hui qui pourtant lui est semblable en bien des points... Sans argent, sans richesse aucune, mais grande terre de liberté, sans politiciens, sans prêtres...
C'est exactement ça, dit Lucien l'âne en frémissant de toute son échine. Il y a d'un côté leur « civilisation » avec ses politiciens, ses églises, ses prêtres, ses pouvoirs, ses États, ses armées, ses polices..., ce monde mortifère et de l'autre, nous les êtres vivants et notre joie de vivre. « On vit, on mange et puis l'on meurt... Vous ne trouvez pas que c'est charmant et que ça suffit à notre bonheur... ». C'est une canzone qui raconte à sa manière l'affrontement entre la vie et la richesse, la Guerre de cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour mieux les exploiter, pour en tirer profit sur profit, pour accroître leur pouvoir, pour étendre leurs privilèges... et qu'il nous faut jour après jour, inlassablement, tels les canuts, tisser le linceul de ce monde-là, de ce vieux monde perclus, stupide, riche et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
ANARCHIE
Je me refuse à mourir et je ne cesse de regarder
Et même si je ne sais que faire, je ne puis m'arrêter.
Ils ont construit des États et des religions pour ensevelir
Le peu de rage diluée, ils ont créé le bien et le mal
Ils enferment des animaux dans des laboratoires de mort
Et ils élèvent de nouvelles églises pour nous empêcher d'être forts
Ils nous désirent faibles et soumis à leur credo
Et si on commet une seule erreur, nous ne pouvons retourner en arrière
Politiciens bâtards, prêtres et faces de journaux
Construisent de nouvelles modes pour nous empêcher de penser
Et pendant ce temps, le temps passe et il nous reste l'utopie
On voudrait échanger ce monde contre une heure d'anarchie
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Nous sentons derrière dans notre dos les regards hébétés
Qui peuplent leurs églises et enrichissent leurs partis
On voudrait les oublier pour une heure d'anarchie
Mais eux rient de nous dans notre dos et il nous reste l'utopie.
Ils massacrent les animaux au nom d'une fausse science
Ils croient les journaux et ne peuvent faire sans
On peut détruire ce monde, on en aura un autre ailleurs
Ils disent que l'utopie et nos idées ne sont pas nouvelles.
Et alors sans force, nous nous efforçons de nous relever encore
Pour éprouver l'anarchie une heure, une heure seulement
On enjambe États et Fois et nous brisons les palissades
Qui nous tiennent tous enfermés et anesthésiés.
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Je me refuse à mourir et je ne cesse de regarder
Et même si je ne sais que faire, je ne puis m'arrêter.
Ils ont construit des États et des religions pour ensevelir
Le peu de rage diluée, ils ont créé le bien et le mal
Ils enferment des animaux dans des laboratoires de mort
Et ils élèvent de nouvelles églises pour nous empêcher d'être forts
Ils nous désirent faibles et soumis à leur credo
Et si on commet une seule erreur, nous ne pouvons retourner en arrière
Politiciens bâtards, prêtres et faces de journaux
Construisent de nouvelles modes pour nous empêcher de penser
Et pendant ce temps, le temps passe et il nous reste l'utopie
On voudrait échanger ce monde contre une heure d'anarchie
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Nous sentons derrière dans notre dos les regards hébétés
Qui peuplent leurs églises et enrichissent leurs partis
On voudrait les oublier pour une heure d'anarchie
Mais eux rient de nous dans notre dos et il nous reste l'utopie.
Ils massacrent les animaux au nom d'une fausse science
Ils croient les journaux et ne peuvent faire sans
On peut détruire ce monde, on en aura un autre ailleurs
Ils disent que l'utopie et nos idées ne sont pas nouvelles.
Et alors sans force, nous nous efforçons de nous relever encore
Pour éprouver l'anarchie une heure, une heure seulement
On enjambe États et Fois et nous brisons les palissades
Qui nous tiennent tous enfermés et anesthésiés.
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
Ne pas être ce qu'ils veulent !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 19/12/2011 - 21:20
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Testi e musica di Sindrome del dolore
Lyrics and music by Sindrome del dolore
Album: "Maschere"
Molte volte ci siamo visti rivolgere questa domanda, e ci sembra sia arrivato il momento, una volta per tutte, di chiarire il perchè di questo nome.
Non esaltiamo il dolore e la sofferenza, tutt'altro, ma sappiamo bene che questa società fatta di gioie vuote e finte, ha il suo antagonista nell'unico stato umano che non si può omologare: il dolore.
Per questo, noi siamo contro il camuffamento del dolore voluto dai mass-media, e non contro la sua estirpazione.
Contro un sistema spersonalizzante, omologante, totalitario, non ci resta che sbandierare l'esistenza del dolore per smascherarlo.
Riconoscere il dolore per combatterlo e annientarlo, non per anestetizzarlo, per divenire esseri pensanti al di fuori del ruolo di cittadini modello che qualcuno ha deciso per noi. Non vogliamo un surrogato della felicità che il potere ha deciso di donarci. Non vogliamo niente. Siamo la risata che vi seppellirà.
Apri gli occhi, il potere è dappertutto. Riconosci il dolore. Smascheralo, fatti strada nel buio, aggrediscilo.
Sindrome del dolore