Andare, camminare, lavorare – ALLER, MARCHER, TRAVAILLER, tel est Lucien l’âne mon ami, le destin des gens d’à présent. Depuis un certain temps déjà et pas seulement des hommes, mais des femmes aussi – souvent encore, selon les endroits, aussi des enfants et des vieux. Est-ce heureux ? Je n’en sais rien. En vérité, je pense vraiment que ce ne l’est pas.
Pourquoi donc, Marco Valdo M.I., me dis-tu tout ça ?
Je dis tout ça, car Andare, camminare, lavorare – ALLER, MARCHER, TRAVAILLER, c’est le titre de la chanson dont je viens d’achever la version française ; et je te le dis, j’y ai mis du temps.
Oh, dit Lucien l’âne, c’est toujours comme ça avec la poésie. Cela dit, je pense que tu aurais pu intituler ta version française : Métro, boulot, dodo. Une antienne de ces années-là qui me semble vouloir... (continua)
Aller, marcher, travailler, (continua)
inviata da Marco Valdo M.I. 3/8/2019 - 21:33
...mi chiedo da dove sia saltata fuori la frase finale francese: ALLEZ TRAVAILLER À PIED!
« Andare, camminare, lavorare » : À pied ?
D’où viennent les phrases ?
Jacques Prévert, poète français du siècle dernier avait écrit un poème, une chanson avec pour la chanter, une musique de Joseph Kosma – En sortant de l’école, que chanta Yves Montand, mais aussi Les Frères Jacques, Cora Vaucaire et tant d’autres. J’en avais fait une parodie intitulée Tout autour de la Terre, qui reprenait mot pour mot Prévert :
« Alors on est revenu à pied,
À pied tout autour de la terre,
À pied tout autour de la mer,
Tout autour du soleil,
De la lune et des étoiles,
À pied, à cheval, en voiture
Et en bateau à voiles. »
À pied, justement. Voilà, d’où vient ce « À pied ».
Mais aussi on va à pied dans une autre chanson, de Charles Trenet celle-là, qui s’intitulait : « Voyage au Canada », dont le refrain était :
« Nous irons à Toronto en auto,
Nous irons à Montréal à cheval,
Nous traverserons... (continua)
Poesia di TŌGE Sankichi tradotta in inglese da Karen Thornber.
TŌGE Sankichi, nato nel 1917 fu un poeta giapponese, attivista, sopravvissuto alla bomba. La sua raccolta “Poems of the Atomic Bomb” fu pubblicata nel 1951, due anni prima della sua morte.
AUGUST 6
Can we forget that flash?
suddenly 30,000 in the streets disappeared
in the crushed depths of darkness
the shrieks of 50,000 died out
when the swirling yellow smoke thinned
buildings split, bridges collapsed
packed trains rested singed
and a shoreless accumulation of rubble and embers - Hiroshima
before long, a line of naked bodies walking in groups, crying
with skin hanging down like rags
hands on chests
stamping on crumbled brain matter
burnt clothing covering hips
corpses lie on the parade ground like stone images of Jizo, dispersed in all
directions
on the banks of the river, lying one on top... (continua)
Sulla "leggera", credo vada citata anche la versione di Caterina Bueno, che l'aveva studiata sulle montagne Pistoiesi e dell'Amiata. (la trovate anche su questo stesso sito, https://www.antiwarsongs.org/canzone.p... )
Dice Caterina che con questa parola si definivano gli stagionali, i disoccupati, i migranti. Però è una parola che ha un senso dispregiativo, è anche uno che passa il tempo a bere all'osteria, al limite uno che vive di espedienti, di accatonaggio. La strofa che è cantata è già paradossale di per sé "alla leggera, che poco gliene importa, la prende la sporta, e via la se ne va", la sporta, perché alla leggera basta una sporta per viaggiare
Più semplicemente, così si chiamava la scombinata compagnia di lavoratori che d'inverno, per sbarcare il lunario, scendeva dalle inospitali montagne per cervare lavoro in pianura, senz'altra risorsa che le braccia per lavorare e una sporta... (continua)
Regarde, Lucien l’âne mon ami, Riccardo propose une traduction française de cette chanson de Sinbad le Marin juste au moment où je terminais ma version française de cette même chanson.
Et lors ?, demande Lucien l’âne.
Alors ? Rien. Je m’en vais, répond Marco Valdo M.I., proposer la mienne, que j’ai faite en manière de clin d’œil à Gian Piero Testa par-dessus l’orbe de la Sphère-Monde et ainsi, il y en aura deux pour une comme aurait conclu Erich Kästner, du moins en français ; en allemand, le titre original est « Das doppelte Lottchen », une jolie histoire de jumelles... (continua)
SINBAD LE MARIN (continua)
inviata da Marco Valdo M.I. 2/8/2019 - 20:52
@ Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chers Marco et Lucien ("u sciccareddu" ,comme on appellerait dans mon pays un joli âne ),
c’est un vrai plaisir de vous lire et apprendre par des dialogues à la manière de Socrate (ou plutôt de Platon). Mais ce ne serait qu’une première perception car plus je lis vos dialogues plus je m' aperçois de l’autre côté remarquable : un procédé d’analyse qui rappelle à quelques égards la méthode de déconstruction de Darrida et un certain « esprit de finesse ».
En souhaitant vos traductions des textes de chansons que j’irai proposer et surtout vos dialogues qui sont un ouvrage sur l’ouvrage,
Deux mots à propos de Sinbad.
Je me vois mal répondre à tant de compliment ; j’ai enfin un lecteur. Il est vrai que je le soupçonnais depuis longtemps, puisque ce lecteur était aussi le traducteur de certains de mes textes.
Donc, mille mercis.
Au fait, j’ai passé le cap des 3000 contributions aux CCG ; quel bazar !
Cependant, cette histoire de dialogue maïeutique m’oblige à procéder à une réflexion sur la chanson, mais aussi sur la Guerre de Cent Mille Ans – vale a dire, la guerre et la paix, le devenir ; c’est proprement une démarche de pensée, une pensée qui autrement resterait éteinte ou enfouie.
Ce qui est curieux, c’est que ce « dialogue » ne peut être oral (impossible, l’autre n’écoute pas et ne répond pas) et ne se fait que par l’entremise des doigts – et différemment selon qu’on utilise le crayon, la plume, le bic, le clavier, etc. C’est absurde, mais j’utilise... (continua)
La cosa che mi entusiasma spesso, nei contraddittori su internet, è la ferma pretesa della controparte di essere presa sul serio.
Ecco: diciamo che non si può avere tutto, nella vita!