Excuse-moi si je t'écris cette lettre. Le fait est que je ne te connais pas ; je te vois, souvent, nommé dans les beaux commentaires de Marco Valdo M.I. placé devant les chansons et les traductions qu'il insère dans ce site. Ce serait peut-être un peu car Ivan della Mea avait un frère qui s'appelait Lucien, et qui l'a précédé d'une année dans la mort; et aussi, un peu car ma mère s'appelle Lucienne. C'est un nom, en somme, qui m'est familier; parfois, il suffit du son d'un nom pour décider de dire quelque chose, même à un inconnu. Ou peut-être, nous connaissons-nous ? Ou peut-être même aussi tu es resté éveillé des nuits entières à boire ce cocktail d'amertume et de joie qu'on appelle la vie ? Qui le sait, qui pourra jamais le savoir ?
La chanson qui se trouve ci-dessous, Lucien, est aussi une Lettre. Elle fut écrite il y a désormais des années par Francesco Guccini,... (continua)
à partir de la version italienne de Riccardo Venturi
Kostas Varnalis (1883-1973), Grec de la diaspora (né à Burgas en Bulgarie où il vécut longtemps) est un des plus grands poètes de la Grèce moderne. Mais, bien que très cultivé, ce fut un poète populaire au sens le plus vrai du mot; un qui, comme Kavafis, faisait circuler ses poésies sur des feuillets imprimés à ses frais. (Note de Marco Valdo M.I. : aurait-il connu le site des Canzoni contro la Guerra, il aurait pu faire connaître ses poésies à bien des gens...). C'était aussi un de ces chanteurs qui arrivent à moduler leur langue d'une manière proprement vertigineuse, en se fondant sur les modes traditionnels les plus anciens; ce n'est pas par hasard qu'il traduisit en langue moderne Aristophane et Euripide (en plus de Molière et d'anciens poètes chinois). Ses poésies ont été définies comme « dionysiaques », en raison de leur sens... (continua)
LA BALLADE DEL SOR MEDIOS (continua)
inviata da Marco Valdo M.I. 2/7/2009 - 21:42
Lo dici tu che non aggiunge né toglie niente: aggiunge ad esempio che mi ero sempre chiesto da dove Varnalis avesse preso il nome di "Sor Medios" (Kyr-Medios) per l'asino. Da quel che hai scritto si potrebbe quasi dire che "Kyr-Medios" (io preferisco dire "Medios" piuttosto che "Mendios", anche se forse sarebbe più corretto; ma sono un "greco antinasale", come sai...) stia tout court per "asino", che ne sia un'antonomasia e che, quindi, una traduzione possibile del titolo di questa canzone sia "La ballata dell'Asino"...
Gli asini che restano asini non erano simpatici a Kostas Varnalis. In Grecia, la poesia che dedicò loro, "Οι μοιραίοι" ( cioè "i rassegnati", i "fatalisti"), è spesso citata come espressione dell'altra faccia della "grecità". Theodorakis nel 1964 mise in musica questa poesia di Varnalis per Πολιτεία Β , creando una bellissima, dolente canzone che amava cantare in duetto con la sua cantante prediletta, Maria Fara(n)douri.
Mando il testo della canzone (generalmente non cantato integralmente) e la mia traduzioncella, fatta per stixoi.info.
Οι μοιραίοι
Στίχοι: Κώστας Βάρναλης
Μουσική: Μίκης Θεοδωράκης
Πρώτη εκτέλεση: Γρηγόρης Μπιθικώτσης
Mες την υπόγεια την ταβέρνα,
μες σε καπνούς και σε βρισές
(απάνω στρίγγλιζε η λατέρνα)
όλ' η παρέα πίναμ' εψές·
εψές, σαν όλα τα βραδάκια,
να πάνε κάτου τα φαρμάκια.
Σφιγγόταν ένας πλάι στον άλλο
και κάπου εφτυούσε καταγής.
Ω! πόσο βάσανο μεγάλο
το... (continua)
Bellissima sorpresa ci hai fatto, Pascale!
Grazie a te e a tutta la Compagnie Jolie Môme (anche per il nome che vi siete dati...in ricordo di Léo Ferré). Abbiamo già provveduto a effettuare la correzione sul testo della dedica, che è stata trascritta all'ascolto e che quindi poteva presentare alcuni errori.
Una cortesia: potresti, quando torni a trovarci, parlare più a lungo della lotta delle lavoratrici de L'Épée? Naturalmente ci interessa moltissimo.
Un saluto caro!
Gino Santercole,io incisi questa canzone,con iltesto di Mogol nel 64 circa.Celentano la cantò in seguito sul LP."I MIEI AMERICANI" Vi lascio la mia email:g.santercole@alice.it Saluti a tutti.Gino Santercole
Excuse-moi si je t'écris cette lettre. Le fait est que je ne te connais pas ; je te vois, souvent, nommé dans les beaux commentaires de Marco Valdo M.I. placé devant les chansons et les traductions qu'il insère dans ce site. Ce serait peut-être un peu car Ivan della Mea avait un frère qui s'appelait Lucien, et qui l'a précédé d'une année dans la mort; et aussi, un peu car ma mère s'appelle Lucienne. C'est un nom, en somme, qui m'est familier; parfois, il suffit du son d'un nom pour décider de dire quelque chose, même à un inconnu. Ou peut-être, nous connaissons-nous ? Ou peut-être même aussi tu es resté éveillé des nuits entières à boire ce cocktail d'amertume et de joie qu'on appelle la vie ? Qui le sait, qui pourra jamais le savoir ?
La chanson qui se trouve ci-dessous, Lucien, est aussi une Lettre. Elle fut écrite il y a désormais des années par Francesco Guccini,... (continua)