d'après la version italienne LA NOSTRA RIVOLTA de Martina Mezírková,
de la chanson tchèque - Pasážová revolta – Karel Kryl – 1969

On ne sait trop, dit l'âne Lucien, quand éclatera la prochaine révolte... Il y eut une révolte en Tchécoslovaquie à la fin des années 60 du siècle passé.

C'était un épisode de celle qui passa au travers de la planète comme une traînée de poudre et il en reste des traces encore actuellement; un peu comme la coulée de lave qui traverse Catania. Mais comme les éruptions de l'Etna, il faut prendre en compte d'autres dimensions, plus cachées, plus subtiles. Et par exemple, les fastueuses floraisons qui surgissent des années plus tard des cendres volcaniques. Puis, viennent encore les fruits et toute la luxuriance des plantes qui s'installent sur ces terres cent fois médites. Puis, les villages qui s'y installent et la vie qui se poursuit, grâce à elles.

Bien... (continua)

Dal "Cantacronache" di Jona e Straniero, CREL/Scriptorium 1995.

On connaît l'histoire du soldat; elle est toujours semblable à elle-même; tant que les soldats ne se révoltent pas. C'est une des faces de la Guerre de Cent Mille Ans, celle que de mémoire d'hommes et de femmes, on a toujours connue et qui n'en finit pas de finir. Elle ne finira pas toute seule, croyez-moi, dit Marco Valdo M.I.. C'est aussi mon avis, dit Lucien l'âne. Elle ne finira que le jour où la richesse et les riches auront disparu.
Il y a d'autres solutions pour en sortir, dit Marco Valdo M.I. Tu crois, dit Lucien, l'âne. Sûr, dit Marco Valdo M.I. Et les voici.
Un, le soldat peut mourir, c'est la principale des méthode. Un peu définitive, certes, mais efficace et d'ailleurs, elle est souvent pratiquée. Trop souvent, dit l'âne.
Deux, le soldat peut se suicider; mais on revient au cas précédent.
Trois, le soldat peut déserter... (continua)

Chanson italienne – Ventiquattro Megatoni – Umberto Eco

Parmi les multiples activités d'Umberto Eco, il y a aussi celle d'auteur de chansonnettes, pour la plupart des parodies de chansons connues à clé satirique (rappelons aussi «  Tuppe tuppe colonnello » consacrée au scandale de la construction de l'aéroport de Fiumicino). Celle-ci est sur l'air de «  Ventiquattromila baci » (Vingt-quatre mille baisers) d'Adriano Celentano.

Tiens, dit Marco Valdo M.I., je ne suis pas le seul (par ailleurs, c'est une vraie tradition...) à détourner par la parodie les scies les plus remarquables du répertoire. Voici une scie parmi les scies (dit-on « sega » in italiano pour caractériser une chanson qui vous les casse tant elle se répand sur les radios et dans tous les endroits possibles ?) mais du répertoire italien et l'auteur a par ailleurs écrit des choses intéressantes du point de vue littéraire et... (continua)

d'après la version italienne de Lorenzo Masetti – EROE DELLA CLASSE OPERAIA – 2007
et de la chanson anglaise – Working Class Hero – John Lennon – 1970

Cette chanson, dit Marco Valdo M.I., je l'ai traduite car Lorenzo Masetti (en somme, notre père aubergiste... Je rappelle que c'est lui qui nous accueille, en plus d'avoir traduit John Lennon) l'avait traduite. Comme quoi, il n'est jamais inutile de traduire.

C'était l'occasion de saluer de manière tout à fait amicale et particulière Lorenzo Masetti, sans qui...

Je l'ai traduite aussi car dans nos contrées septentrionales de Wallonie où vit l'émigré Marco Valdo M.I., toute une action culturelle ouvrière (essentiellement des concerts...) à destination des jeunes d'aujourd'hui s'intitule Working Class Heroes.

J'ai suivi la version de Lorenzo Masetti car je ne connais pas plus l'anglais que l'italien. Il m'a donc fallu m'accrocher et comme... (continua)

d'après la version italienne – VERGOGNA, POLIZIA! – Riccardo Venturi – 20 maggio 2009

Le 11 mai 2009, il y a quelques jours à peine, à Florence, en Italie, un cortège « non autorisé » d'étudiants du « Réseau des Collectifs » a été attaqué et chargé par la police, dans la Via Colonna, devant le lycée « Michelangelo ». Dix étudiants ont été arrêtés. Un garçon de 15 ans a été blessé. Une fille du même âge empoignée et insultée de « sale communiste » par un agent et autres amabilités [« libérales » ?, demande Marco Valdo M.I.]. Des scènes déjà vécues. À Gênes. À Göteborg, à Londres, à Athènes [on pourrait citer toutes les villes : Madrid, Paris, Berlin, Berne, Bruxelles, Strasbourg... en fait partout dans nos pays « démocratiques »..., ajoute Marco Valdo M.I.]. Quelques jours plus tard, il y eut un cortège de protestation, toujours à Florence, auquel ont pris part des milliers de personnes.... (continua)

Durant la guerre, une bombe – une de ces « intelligentes » - frappe un hôpital psychiatrique. Des murs éventrés, les « fous » s'échappent et se trouvent catapultés dans une réalité beaucoup plus folle que la leur : « Celui qui ne sait plus rire de la vie est prêt à mourir ».