17d. Белла Чао (Versione russa di Анатолий Горохов [Anatolij Gorochov], 1963], interpretata da Muslim Magomajev)
17d. Белла Чао (Russian version by Анатолий Горохов [Anatolij Gorohov], 1963], performed by Muslim Magomayev)

Chanson italienne – Il cuoco di Salò – Francesco De Gregori – 2001

Quelques mots pour situer cette histoire; un point de vue de traducteur, un point de vue d'ailleurs.
Elle se passe dans la tête d'un cuisinier qui opère dans les cuisines de Salò, c'est-à-dire dans les cuisines de la Républiquette de Salò, sur les rives du lac de Garde, dernière capitale et dernier refuge du fascisme, planté là sous la protection des « merveilleuses forces armées allemandes », ainsi que les appelait la « Mâchoire » quand il déclara la guerre en 1940.
La scène aurait pu se dérouler à Siegmaringen, si ce cuisinier avait été français et avait participé à la retraite de Vichy dans les bagages allemands. On y voit passer les mêmes demi-mondaines et leurs parfums de fin de règne. On pense à Louis Ferdinand Céline lui qui disait aussi s'être trompé de fuite, de s'être en quelque sorte – par bêtise, par idéal,... (continua)

Chanson italienne – Finestre rotte – Francesco De Gregori – 2001

Chanson italienne – Cento Passi – Modena City Ramblers

La lutte de Peppino Impastato, assassiné par la mafia car il avait le don d'être courageux, honnête et cohérent avant tout avec lui-même pour être généreux avec les autres. (fragment du dialogue du film Les cent pas de Marco Tullio Giordana).
« Entre la maison de Peppino Impastato et celle de Gaetano Badalamenti il y a cent pas. Je les ai parcourus pour la première fois un après-midi de janvier, avec un siroco glacé qui lavait les trottoirs et gonflait les vestes. Je me rappelle le ciel oppressant et la route blanche qui coupait en deux le village sur toute s longueur, de la mer jusqu'aux premières pierres du mont Pecoraro. Cent pas, cent secondes : je m'efforçai de les compter et je pensai à Peppino. Combien de fois était-il passé devant les persiennes de Don Tano (Gaetano Badalamenti) quand il ne savait pas comment il allait finir.... (continua)

Marco Valdo M.I.

Chanson de Duilio Del Prete – Presente – 1968
Version française – Présent – Marco Valdo M.I. - 2008

Jean Meslier (Mazeny, Champagne 1664 – Étrépigny, Champagne 30 juin 1729), curé d'Étrépigny, en Champagne (commune proche de Charleville-Mézières , où naquit et grandit plus tard un autre imprécateur de haut vol, le dénommé Arthur Rimbaud - actuellement département des Ardennes – 08 – Région Champagne-Ardennes) eut cette idée de publier – en les déposant sous forme de testament – ses pensées et ses colères à titre posthume. Est-ce parce qu'il y travailla jusqu'au bout de sa vie ou en application d'un principe de précaution ? Toujours est-il que ce texte et sa lettre aux paroissiens qui le présente ont surgi à son décès, puis ont disparu et par la suite, ont connu des fortunes diverses avant de pouvoir venir au jour en édition intégrale plus de deux cents ans après ce dépôt, qui pourtant les a sauvés. Dans cette aventure du « Mémoire des pensées et sentiments de Jean Meslier », le caviardage... (continua)

Chanson italienne – Compagno emigrato – Anton Virgilio Savona

Chanson italienne – Nella testa di Nicola – Anton Virgilio Savona – 1972

Chanson italienne – Sciabola al fianco, pistola alla mano – Anton Virgilio Savona – 1969

À la fin des années 60, on vit Anton Virgilio Savona s'engager aussi, en dehors du Quartetto Cetra, dans une production de protestation et de satire, au contenu civil et spécifiquement antimilitariste, comme c'est le cas de Sabre au flanc, pistolet à la main.

La présente traduction a privilégié la rime sur le sens littéral sans que cela ne change ni le ton, ni le contenu de la version originelle.

Primo Potere est une très belle expression qu'on peut traduire par Pouvoir d'abord, Le pouvoir avant tout, le pouvoir par dessus tout et de bien d'autres manières... J'ai choisi le plus simple et le plus imposant : Le Pouvoir, mêlant une immanence, une transcendance et une évidence indiscutables. En finale, le résultat est bien celui qu'indiquent les Modena City Ramblers : d'un côté les gens, de l'autre le pouvoir. La question est de savoir qui détient le pouvoir, le pouvoir car du côté du pouvoir, il y a aussi des gens. Évidemment, ce ne sont pas les mêmes gens qui sont écrasés et ceux qui écrasent, encore que...
Je m'explique : il y a d'abord ceux sur ou contre qui le pouvoir s'exerce – qu'on appelle généralement ( et pour simplifier) le peuple et de l'autre côté (celui du manche), il y a les gens qui tiennent effectivement le pouvoir, qui le manipulent ou plus simplement, laissent entendre... (continua)

Il vestito del violinista
Chanson italienne - Il vestito del violinista – Francesco De Gregori – 2005

Mélodie quasi populaire, arrangement rock acerbe. Le ton avec lequel De Gregori chante – et ses mots semblent venir de très loin – est neutre tout comme la souffrance des victimes de violence. Dans ce récit, il compare toue l'angoisse de l'époque contemporaine; l'image d'une veste qui vole sans son maître me rappelle le manteau rouge de la gamine dans « La Liste de Schindler », d'abord vu sur son dos et ensuite seul ; la seule colorée sur la pellicule en noir et blanc. Revient « la redondance des cloches » comme le son des cloches de la chanson homonyme, vu comme le souvenir des temps meilleurs et attente comme espoir des temps meilleurs ( dans lesquels on verra « des menuisiers et des philosophes fabriquer le futur. »).
Car ces temps sombres devront bien finir.

(Antonio Piccolo)

Macondo Express
chanson italienne – Macondo Express – Modena City Ramblers

« Fusils muets amigos »
Dans la version italienne de cette chanson, directement inspirée du roman Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia Màrquez, qui comme chacun sait était Colombien, écrivait en espagnol et publia en Argentine, il y a quelques vers en espagnol; le traducteur les a laissés en l'état comme il se devait.

Pour les détails, voir l'excellente traduction en français des époux Durant et pour les hispanisants, le texte original. Il doit bien en traîner un exemplaire à la bibliothèque de ces trente millions d'exemplaires publiés.

Avant de parler un peu de cette chanson, je veux dire d'où je l'ai reprise. En réalité, c'est une évidence, son texte se trouve sur des dizaines de sites; mais je l'ai reprise d'un seul, du blog « anarcho-camuniste » Minimi Termini de Redshadow; et je voulais dire en premier, en disant aussi d'aller faire un tour sur ce blog. Ainsi, sans rien dire d'autre; Red le sait bien que, parfois, il m'arrive pourtant d'être laconique.
La chanson : elle est de Francesco De Gregori. Comme telle, je ne sais en réalité de quoi elle parle. Et je sais aussi très bien qu'elle parle de tout. De tout ce qui nous entoure et, en même temps, de moi. De toi. De nos peurs de condamnés à vivre. Je 'lai insérée dans deux catégories, celle sur la peine de mort et celle sur les prisons; mais c'est une chose à la De Gregori. Peut-être le brave Antonio Piccolo pensera -t-il à l'expliquer, un jour ou l'autre; pour l'heure, je la mets là, en une nuit de calme agitation, une nuit de novembre de cet automne qui ne ressemble à rien. [R.V.]

by Gene Taylor
recorded by Nina Simone, 1968

Chanson italienne - La Banda del sogno interrotto - Modena City Ramblers - 1996

Dédiée à des jeunes de Palerme, connus à la fête du Cuore en 1993, qui malgré les adversités continuent à lutter...