Chanson italienne – La Casa del Ladro – Ascanio Celestini
Emmanuel Philibert de Savoie a récemment déclaré que “L'Italie est un pays prêt pour une monarchie constitutionnelle”. En considération de cette déclaration du prince, nous voulons dédier cette chanson à Gaetano Bresci, tisserand, anarchiste et tueur de roi.”
J'approuve, dit Lucien l'âne; j'approuve , dit Marco Valdo M.I.
Nous approuvons, disent-ils et même, nous souhaitons que toutes les monarchies ( et spécialement certaines de notre connaissance) s'autodétruisent avant que nous ayons à les détruire par la force des choses; elles et tous leurs suppôts..
Gaetano Bresci naît le 10 novembre 1869 à Coiano di Prato en Toscane dans une famille paysanne. Il rentre très jeune dans l’industrie textile en travaillant dans une filature. Il commence alors à fréquenter les milieux anarchistes de Prato. Il est une première fois condamné à 15 jours de prison pour « outrage et refus d'obéissance à la force publique » ce qui lui vaudra d’être fiché comme anarchiste dangereux et d’être réincarcéré en 1895 sur l’île de Lampedusa suite aux lois Crispi. Amnistié fin 1896, il n’arrive pas à retrouver du travail et décide d’émigrer aux États-Unis.
Arrivé à New York le 29 janvier 1898, il se rend à Paterson dans le New Jersey, où il travaille dans l’industrie textile. Là, il retrouve une forte communauté anarchiste parmi les milieux d'immigrants.
En 1898, face aux émeutes contre la hausse des prix, le général Bava Beccaris fait tirer au canon sur la foule à Milan... (continua)
trovo del tutto inutile, o meglio superfluo, un mio commento a quel Monumento che è la Locomotiva, che questa pagina 'celebra' in modo impeccabile. Per lo meno lasciatemi commentare la Testarossa: semplicemente geniale, complimenti Riccardo! Scoppio a ridere ogni volta che l'ascolto (anche se forse la reazione più appropiata sarebbe il pianto)
Chanson italienne – La Testarossa – Riccardo Venturi – 2007
Francesco Guccini, reprenant un fait divers de la fin du dix-neuvième siècle, dans lequel un machiniste anarchiste lança sa locomotive (et son train) à toute allure (50 km/h) dans la gare de Bologne avec l'idée de percuter le train de luxe qui chque jour y faisait halte. La locomotive fut déviée sur une voie de garage et la vengeance populaire contre les biens nantis n'eut pas lieu et la bombe-locomotive explosa sans accomplir la vendetta. Cette “Locoémotive” était peut-être celle à laquelle le poète Théodore Koenig pensait lui aussi. Cette bombe mobile et anarchiste était à tous égards prolétaire et de gauche.
Une version moderne de Thomas de Quincey et de son “De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts”, demande Marco Valdo M.I.
Quant à la Testarossa, c' est une chanson parodique de Riccardo Venturi, qui reprend l'air... (continua)