Chanson française – Rame – Alain Souchon – 1980
Paroles : Alain Souchon – Musique : Laurent Voulzy
On peut n'y voir qu'une simple chanson, ce qu'elle est assurément... mais quand même, au-delà du « Papa, c'est loin l'Amérique ? Tais-toi et rame... » Il y a toute l'histoire des galères et évidemment, des galériens.
Oh, les galères et les galériens... Ils ont des vies pareilles à celles des ânes, des bêtes de somme.
Bien sûr, on pourra objecter que l'affaire commence sur la Loire, qu'en manière de galérien, il s'agit d'un gars en canoë... Faut voir. La Loire et le canoë sont purs symboles... et puis quand même, « Tais-toi et rame... », c'est un peu le discours du pouvoir : à la marine, aux galères, à l'armée, à l'usine... Et le « on n'avance à rien dans ce canoë », c'est la conclusion que bien des jeunes ( peuvent tirer à propos de cette société... Les plus âgés ont compris depuis... (continua)
Pagaie, pas gai, (continua)
inviata da Marco Valdo M.I. 15/9/2011 - 21:19
J'avais l'intention d'envoyer (ce matin) une version où Souchon lui-même chantait "Rame" et je crois bien que celle-ci, enregistrée à la Fête de l'Humanité, quoique un peu chahutée, un peu brouillée, correspond au mieux au commentaire qu'on en faisait, Marco Valdo M.I. et moi-même. Elle donne à cette chanson sa dimension collective, elle montre aussi comment un public populaire la comprend. Si on pouvait la mettre en référence à la chanson écrite, ce serait fort bien.
[2005]
Paroles: Alain Souchon
Musique: Laurent Voulzy
Testo di Alain Souchon
Musica di Laurent Voulzy
Album: La Vie Théodore
Français
Italiano
La chanson s'adresse aux représentants des principales religions (Abderhamane, Martin, David qu'elle interpelle à chaque nouvelle strophe) et leur demande si tous les combats menés aux noms de leurs religions serviraient à quelque chose « si le ciel était vide ». Le refrain reprend l'idée de tous ces gens qui peut-être prient un Dieu absent. Dans une strophe, la chanson met également en évidence les paradoxes de la religion en reconnaissant ses bienfaits mais se termine en rappelant que d'autres prennent les armes pour ces idées. Finalement, la chanson pose la question de savoir si toutes ces guerres « ce n'était que le plaisir de zigouiller » et donc que la religion ne servirait alors que de prétexte.
Il ne s'agit pas d'une chanson contre... (continua)
Vorrei dire "senza parole" perché, forse, ne avrei fin troppe.
Fascisti assassini in nome di "allah", in nome di qualsiasi "dio", di qualsiasi cosa, il cui intento preciso è quello di scatenare ancor più odio, razzismo, intolleranza. Acqua, e tanta, al mulino dei fronti nazionali, delle leghe, di tutti quei merdosi pari a loro.
Per quel che può valere, e ricordando quante volte l'ho comprato e letto pur non essendo sempre d'accordo con le loro impostazioni, a Charlie Hebdo, a Cabu, a Wolinski, a Tignous e a tutti gli altri va il pensiero mio e di tutti.
Non solo abbasso i fondamentalismi, gli integralismi e quant'altro. Abbasso tutte le "religioni" di merda e le loro guerre, le loro putride "verità", le loro "spiritualità" e tutto il resto.
Mi chiedo solo una cosa, credo, legittimamente: se se lo immaginava persino Charb, com’è che il Governo francese non ha protetto adeguatamente un obiettivo sensibile come Charlie Hebdo, e già ripetutamente colpito e minacciato nel recente passato? Forse perchè in fondo si trattava di quattro anarcoidi mattacchioni e rompiballe in cerca di guai?
Credo che siano più di uno i soggetti che da questo terrore trarranno giovamento...
Scusa Riccardo, non mi sono accorto che ci avevi già pensato tu... Bene che hai fatto.
Vorrei anche dire - e non certo a voler minimamente giustificare quei bastardi che in nome di Dio hanno assassinato inermi vignettisti - che per arrivare a Charlie Hebdo noi qui abbiamo avuto l'Illuminismo, la Rivoluzione Francese, la Resistenza, le lotte sociali degli anni 60 e 70... E nel frattempo quelli là in Medio Oriente, e in Iraq, e in Afghanistan, e in Africa che cosa hanno avuto? Prima il colonialismo armato, poi da qualche parte una breve stagione di "libertà" ma più spesso di sanguinose guerre civili, poi il neocolonialismo economico e crudeli regimi filo-occidentali, poi guerre ed invasioni (in Iraq ininterrotta dal 1991, e prima la guerra con l'Iran fomentata dall'Occidente; in Afghanistan pure ininterrotta, preceduta dall'invasione sovietica...) e ora il caos totale che prelude a nuovi equilibri e spartizioni su cui a lavorare non sono certo soltanto Al-Qaeda ed il Califatto di Siria e del Levante...
Il massacro di Charlie Hebdo e il triste delirio islamofobo
da Polvere da Sparo
Questa vignetta è genialità: perché la satira è questo, e quindi non muore. Anche se gli si taglia la testa.
A me rode più il culo che a tanti.
Perchè quel che è accaduto oggi a Parigi fa male dentro, perchè uomini come Wolinski non possono essere uccisi, da nessuno, tantomeno da qualche barbuto che già ha fatto in modo di sventrare tanto (troppo per chi ama visceralmente certi luoghi, storia, sguardi, sapori, sorrisi).
Oggi è un giorno triste ma anche agghiacciante: perché non si parla di 3 uomini armati di kalashnikov per le strade di parigi andati ad assassinare la satira in nome di Maometto.
No, non si parla di quei tre, non si sente discutere su chi sono, chi li avrà mandati, dove si sono addestrati, come sono arrivati e andati via dal luogo del massacro.... (continua)
Les terroristes ne se sont pas attaqués aux «islamophobes», aux ennemis des musulmans, à ceux qui ne cessent de crier au loup islamiste. Ils ont visé Charlie. C’est-à-dire la tolérance, le refus du fanatisme, le défi au dogmatisme. Ils ont visé cette gauche ouverte, tolérante, laïque, trop gentille sans doute, «droit-de-l’hommiste», pacifique, indignée par le monde mais qui préfère s’en moquer plutôt que d’infliger son catéchisme. Les fanatiques ne défendent pas la religion, qui peut être accueillante, ils ne défendent pas les musulmans, qui sont révoltés dans leur immense majorité par ces meurtres abjects. Ils attaquent la liberté. Laurent Joffrin - Libération
Ciàrli ciarla, sempre e comunque: lo spettacolo deve continuare anche a costo di ritrarre i banlieusards come delle scimmie.
Poi succede che la racaille smette di dar fuoco all'utilitaria del vicino e di stonarsi col vinaccio del discount, si procura mitra ed esplosivo e va a fare un macello.
In questo va reso onore a Ciàrli, che almeno rende a tutti l'onore delle armi evitando di unirsi al piagnisteo generale.
[1985]
Parole di Alain Souchon
Musica di Louis Chedid (1948-), cantautore e compositore francese di origine libanese
Nell’album di Souchon intitolato “C'est comme vous voulez”
Indirizzata a “caporali” e “cravattari” delle grandi istituzione europee, una canzone che ha 30 anni ma che sembra scritta oggi.
Versi in francese, spagnolo, tedesco ed inglese.
Manca solo il greco.
Per la versione italiana c’è il rischio che dovremo provvedere a brevissimo.
[1985]
Parole di Alain Souchon
Musica di Lucien – detto Laurent – Voulzy (1948-), anche lui cantautore e compositore
La canzone che dà il titolo all’album di Souchon pubblicato nel 1985.
Chanson française – Alain Souchon – 1976
Paroles : Alain Souchon
Musique : Laurent Voulzy
Connais-tu Alain Souchon ? As-tu souvenance d'une de ses chansons ? Oui, toi, mon ami Lucien l'âne ...
Oui, je crois bien, Marco Valdo M.I., mon ami. Une sorte de chanteur sirupeux, un peu mièvre dont on nous a rebattu les oreilles pendant des années et des années... Il plaisait assez aux pimbêches...
Je vois que tu le connais... Enfin, que tu connais le Souchon rangé des voitures, avalé par le système marchand... Mais il y eut un Souchon plus, disons, véridique, plus humain, plus audacieux, plus intéressant aussi, du coup. Et je vais te faire entendre une – tu me diras, une des rares... Mais une quand même, chanson de Souchon, écrite au vitriol. Une chanson d'une ironie infinie, d'une terrible véracité dans la manière dont elle raconte le discours des possédants et des puissants,... (continua)
Chanson française – Rame – Alain Souchon – 1980
Paroles : Alain Souchon – Musique : Laurent Voulzy
On peut n'y voir qu'une simple chanson, ce qu'elle est assurément... mais quand même, au-delà du « Papa, c'est loin l'Amérique ? Tais-toi et rame... » Il y a toute l'histoire des galères et évidemment, des galériens.
Oh, les galères et les galériens... Ils ont des vies pareilles à celles des ânes, des bêtes de somme.
Bien sûr, on pourra objecter que l'affaire commence sur la Loire, qu'en manière de galérien, il s'agit d'un gars en canoë... Faut voir. La Loire et le canoë sont purs symboles... et puis quand même, « Tais-toi et rame... », c'est un peu le discours du pouvoir : à la marine, aux galères, à l'armée, à l'usine... Et le « on n'avance à rien dans ce canoë », c'est la conclusion que bien des jeunes ( peuvent tirer à propos de cette société... Les plus âgés ont compris depuis... (continua)