Réception sur le quai, on compte
Il en manque, les SS recomptent.
Peine perdue. Ils gisent dans le train.
Dachau express, terminus, fin.
Morts... Chance... Fini les pires souffrances
Pour nous, elles commencent
Un kilomètre le portail d'entrée
Un kilomètre d'enfants à croix gammée.
Filles, garçons en pleine exaltation
Mépris, cris : « Salauds ! Cochons ! »
Le fascisme s'écroulait
C'est nous qu'ils insultaient.
Lapidation, tout au long du chemin
L'escorte complice ne disait rien
Les crachats pleuvaient, les SS riaient
Tranquilles et satisfaits.
Dans l'obscurité arrivée
Au dessus d'une barrière, forgée
En majuscules, une devise de fer
« Arbeit macht frei ». Un humour d'enfer.
« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate. »
On entendait déclamer Dante
On quittait le monde, chose évidente.
La nuit, j'entends encore « Vous qui entrez... »
En majuscules, une devise de fer
« Arbeit macht frei ». Un humour d'enfer.
On quittait le monde, chose évidente.
La nuit, j'entends encore « Vous qui entrez... »
En majuscules, une devise de fer
« Arbeit macht frei ». Un humour d'enfer.
On quittait le monde, chose évidente.
La nuit, j'entends encore « voi ch'intrate.... »
Il en manque, les SS recomptent.
Peine perdue. Ils gisent dans le train.
Dachau express, terminus, fin.
Morts... Chance... Fini les pires souffrances
Pour nous, elles commencent
Un kilomètre le portail d'entrée
Un kilomètre d'enfants à croix gammée.
Filles, garçons en pleine exaltation
Mépris, cris : « Salauds ! Cochons ! »
Le fascisme s'écroulait
C'est nous qu'ils insultaient.
Lapidation, tout au long du chemin
L'escorte complice ne disait rien
Les crachats pleuvaient, les SS riaient
Tranquilles et satisfaits.
Dans l'obscurité arrivée
Au dessus d'une barrière, forgée
En majuscules, une devise de fer
« Arbeit macht frei ». Un humour d'enfer.
« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate. »
On entendait déclamer Dante
On quittait le monde, chose évidente.
La nuit, j'entends encore « Vous qui entrez... »
En majuscules, une devise de fer
« Arbeit macht frei ». Un humour d'enfer.
On quittait le monde, chose évidente.
La nuit, j'entends encore « Vous qui entrez... »
En majuscules, une devise de fer
« Arbeit macht frei ». Un humour d'enfer.
On quittait le monde, chose évidente.
La nuit, j'entends encore « voi ch'intrate.... »
inviata da Marco Valdo M.I. - 18/1/2009 - 22:37
Lingua: Italiano
Versione italiana - RICEVIMENTO DAI NAZISTI - Marco Valdo M.I.
Chanson française - Réception chez les Nazis – Marco Valdo M.I. – 2009
Chanson française - Réception chez les Nazis – Marco Valdo M.I. – 2009
RICEVIMENTO DAI NAZISTI
Ricevimento sul binario, si fa la conta
Manca qualcuno, le SS ricontano.
Fatica sprecata. Giacciono nel treno.
Dachau express, terminus, fine.
Morti... Fortunati... Risparmiate le sofferenze
Per noi, cominciano
Un chilometro al portone d'ingresso
Un chilometro di ragazzi con la svastica
Ragazze, ragazzi esaltati
Disprezzo, grida: « Bastardi ! Maiali ! »
Il fascismo crollava.
Era noi che insultavano.
Lapidazione, lungo tutta la strada
La scorta complice non diceva niente
Piovevano sputi, le SS ridevano.
Tranquilli e soddisfatti
Nel buio arrivato
Sopra al cancello, di ferro battuto
In maiuscole, un motto di ferro
« Arbeit macht frei ». Umorismo d'inferno.
« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate. »
Sentivamo declamare Dante
Lasciavamo il mondo, cosa evidente
La notte, odo ancora « Voi ch'entrate... »
In maiuscole, un motto di ferro
« Arbeit macht frei ». Umorismo d'inferno.
Lasciavamo il mondo, cosa evidente
La notte, odo ancora « Voi ch'entrate... »
In maiuscole, uno motto di ferro
« Arbeit macht frei ». Umorismo d'inferno.
Lasciavamo il mondo, cosa evidente
La notte, odo ancora « Voi ch'entrate... »
Ricevimento sul binario, si fa la conta
Manca qualcuno, le SS ricontano.
Fatica sprecata. Giacciono nel treno.
Dachau express, terminus, fine.
Morti... Fortunati... Risparmiate le sofferenze
Per noi, cominciano
Un chilometro al portone d'ingresso
Un chilometro di ragazzi con la svastica
Ragazze, ragazzi esaltati
Disprezzo, grida: « Bastardi ! Maiali ! »
Il fascismo crollava.
Era noi che insultavano.
Lapidazione, lungo tutta la strada
La scorta complice non diceva niente
Piovevano sputi, le SS ridevano.
Tranquilli e soddisfatti
Nel buio arrivato
Sopra al cancello, di ferro battuto
In maiuscole, un motto di ferro
« Arbeit macht frei ». Umorismo d'inferno.
« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate. »
Sentivamo declamare Dante
Lasciavamo il mondo, cosa evidente
La notte, odo ancora « Voi ch'entrate... »
In maiuscole, un motto di ferro
« Arbeit macht frei ». Umorismo d'inferno.
Lasciavamo il mondo, cosa evidente
La notte, odo ancora « Voi ch'entrate... »
In maiuscole, uno motto di ferro
« Arbeit macht frei ». Umorismo d'inferno.
Lasciavamo il mondo, cosa evidente
La notte, odo ancora « Voi ch'entrate... »
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(19 septembre 1943 - Suite en plusieurs tableaux.)
Chanson française - Réception – Marco Valdo M.I. – 2009
RÉCEPTION CHEZ LES NAZIS est la quatrième étape d'un cycle de chansons qui raconte l'histoire d'un jeune Italien qui déserta pour ne pas servir le fascisme; réfugié en France, il fut rendu par les pétainistes aux sbires du régime, emprisonné. Les étapes ultérieures de ce tour d'Italie un peu particulier se prolongent en Allemagne et racontent la suite de l'aventure qui se terminera à Dachau.
Giro d'Italia - Chanson du départ - Dachau Express - Réception chez les Nazis - La grande esplanade - Neuf – barre – Vingt-deux = 9/22 - Clapsabot - Kochler et Schnock - La fête chez les kapos - Les pas perdus - Juste un survivant - La secrétaire - Contrôle Poux - Une enfance sarde - Fuir, là-bas, fuir ! - Je suis un déserteur - Le fils ressuscité - Le Procès - Promenade sur la Lagerstrasse - Expérimentations agricoles - Que nenni ! T'en as menti ! - Typhus Walzer - Une sorte de bonheur - Joseph est toujours là
Dachau Express (In italiano) (traduzione di Riccardo Venturi)