Ich wandre durch Theresienstadt,
das Herz so schwer wie Blei.
Bis jäh meine Weg ein Ende hat,
dort knapp an der Bastei.
Dort bleib ich auf der Brücke stehn
und schau ins Tal hinaus:
ich möcht so gerne weiter gehn,
ich möcht so gern nach Haus!
Nach Haus! -- du wunderbares Wort,
du machst das Herz mir schwer.
Man nahm mir mein Zuhause fort,
nun hab ich keines mehr.
Ich wende mich betrübt und matt,
so schwer wird mir dabei:
Theresienstadt, Theresienstadt,
wann wohl das Leid ein Ende hat,
wann sind wir wieder frei?
das Herz so schwer wie Blei.
Bis jäh meine Weg ein Ende hat,
dort knapp an der Bastei.
Dort bleib ich auf der Brücke stehn
und schau ins Tal hinaus:
ich möcht so gerne weiter gehn,
ich möcht so gern nach Haus!
Nach Haus! -- du wunderbares Wort,
du machst das Herz mir schwer.
Man nahm mir mein Zuhause fort,
nun hab ich keines mehr.
Ich wende mich betrübt und matt,
so schwer wird mir dabei:
Theresienstadt, Theresienstadt,
wann wohl das Leid ein Ende hat,
wann sind wir wieder frei?
inviata da Bartleby - 1/3/2011 - 14:04
Lingua: Italiano
Traduzione italiana di Ferdinando Albeggiani da The Lied, Art Song and Choral Texts Page
THERESIENSTADT
Io vado errando per Theresienstadt,
col cuore pesante come piombo.
Fino a quando il mio cammino si interrompe
Proprio ai piedi del bastione.
Là rimango nei pressi del ponte
E guardo verso la vallata:
vorrei tanto andare lontano,
e ritornare a casa mia!
Casa mia! -- che meravigliosa parola,
che tanto mi pesa sul cuore.
La casa, me l'hanno tolta
E ormai non ne ho più nessuna.
Io vado errando rassegnata e triste,
oh, quanto tutto questo mi pesa:
Theresienstadt, Theresienstadt
quando il nostro soffrire terminerà,
quando riavremo la libertà?
Io vado errando per Theresienstadt,
col cuore pesante come piombo.
Fino a quando il mio cammino si interrompe
Proprio ai piedi del bastione.
Là rimango nei pressi del ponte
E guardo verso la vallata:
vorrei tanto andare lontano,
e ritornare a casa mia!
Casa mia! -- che meravigliosa parola,
che tanto mi pesa sul cuore.
La casa, me l'hanno tolta
E ormai non ne ho più nessuna.
Io vado errando rassegnata e triste,
oh, quanto tutto questo mi pesa:
Theresienstadt, Theresienstadt
quando il nostro soffrire terminerà,
quando riavremo la libertà?
inviata da Bartleby - 1/3/2011 - 14:04
Lingua: Francese
Version française – THERESIENSTADT – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson tchèque de langue allemande – Theresienstadt – Ilse Weber – entre 1942 et 1944.
Ilse Herlinger Weber était une poétesse et écrivaine d'origine tchèque et de religion juive.
À Prague, où elle vivait, elle écrivit de nombreux récits pour l'enfance et réalisa de nombreux programmes radiophoniques pour les enfants. Après l'occupation nazie, en 1939, elle réussit à sauver son aîné Hanuš en l'envoyant en Suède par un « kindertransport». Ensuite, elle, son mari et le plus jeune des enfants furent enfermés dans le ghetto de Prague et ensuite, internés au camp de Theresienstadt. Là, où furent déportés de très nombreux enfants, Ilse Weber fut infirmière dans le département enfants de l'infirmerie locale. Durant cette période, pour atténuer les peines des petits, elle composa de nombreuses poésies qu'elle improvisait en chansons en les accompagnant à la guitare. En octobre 1944, son mari Willi fut choisi pour le transfert à Auschwitz et Ilse demanda à le suivre. Elle et son fils Tommy furent tués dès leur arrivée. Willi survécut et put ensuite embrasser son fils Hanuš.
Chanson tchèque de langue allemande – Theresienstadt – Ilse Weber – entre 1942 et 1944.
Ilse Herlinger Weber était une poétesse et écrivaine d'origine tchèque et de religion juive.
À Prague, où elle vivait, elle écrivit de nombreux récits pour l'enfance et réalisa de nombreux programmes radiophoniques pour les enfants. Après l'occupation nazie, en 1939, elle réussit à sauver son aîné Hanuš en l'envoyant en Suède par un « kindertransport». Ensuite, elle, son mari et le plus jeune des enfants furent enfermés dans le ghetto de Prague et ensuite, internés au camp de Theresienstadt. Là, où furent déportés de très nombreux enfants, Ilse Weber fut infirmière dans le département enfants de l'infirmerie locale. Durant cette période, pour atténuer les peines des petits, elle composa de nombreuses poésies qu'elle improvisait en chansons en les accompagnant à la guitare. En octobre 1944, son mari Willi fut choisi pour le transfert à Auschwitz et Ilse demanda à le suivre. Elle et son fils Tommy furent tués dès leur arrivée. Willi survécut et put ensuite embrasser son fils Hanuš.
THERESIENSTADT
J'erre dans Theresienstadt,
Le cœur lourd comme le plomb,
Jusqu'à ce que mon chemin s'arrête
Juste là devant le bastion.
Je reste là à l'écart du pont
Et je regarde vers la vallée
J'aimerais tant m'en aller
J'aimerais tant aller chez moi !
À la maison! Mots merveilleux,
Vous m'alourdissez le cœur.
On m'a pris ma maison,
Maintenant, je n'en ai plus.
Je me traîne triste et lasse
Tout est tellement lourd ici
Theresienstadt, Theresienstadt,
Quand donc tout ce chagrin finira,
Quand donc serons-nous à nouveau libres ?
J'erre dans Theresienstadt,
Le cœur lourd comme le plomb,
Jusqu'à ce que mon chemin s'arrête
Juste là devant le bastion.
Je reste là à l'écart du pont
Et je regarde vers la vallée
J'aimerais tant m'en aller
J'aimerais tant aller chez moi !
À la maison! Mots merveilleux,
Vous m'alourdissez le cœur.
On m'a pris ma maison,
Maintenant, je n'en ai plus.
Je me traîne triste et lasse
Tout est tellement lourd ici
Theresienstadt, Theresienstadt,
Quand donc tout ce chagrin finira,
Quand donc serons-nous à nouveau libres ?
inviata da Marco Valdo M.I. - 2/3/2011 - 17:07
Lingua: Ceco
Traduzione ceca dal libretto che accompagnava lo spettacolo “Stars of Terezín” tenuto a Praga nel 2013 dall’orchestra da camera Nash Ensemble di Londra.
PROCHÁZÍM SE TEREZÍNEM
Procházím se Terezínem,
srdce se v olovo mění.
Má cesta náhle končí tam,
kde je opevnění.
Stojím tu na mostě
a hledím do údolí.
Jak ráda bych šla dál,
jak touhou srdce bolí!
Domů – to slovo nádherné,
až srdce puká.
Domov mi vzali,
už nepodá se ruka.
Smutně se obrátím,
slz mlha oči cloní:
Terezíne, Terezíne,
kdy trápení nám skončí,
kdy budem zase volní?
Procházím se Terezínem,
srdce se v olovo mění.
Má cesta náhle končí tam,
kde je opevnění.
Stojím tu na mostě
a hledím do údolí.
Jak ráda bych šla dál,
jak touhou srdce bolí!
Domů – to slovo nádherné,
až srdce puká.
Domov mi vzali,
už nepodá se ruka.
Smutně se obrátím,
slz mlha oči cloní:
Terezíne, Terezíne,
kdy trápení nám skončí,
kdy budem zase volní?
inviata da Bernart Bartleby - 23/4/2014 - 15:32
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Testo trovato su The Lied, Art Song and Choral Texts Page
Ilse Herlinger Weber è stata una poetessa e scrittrice di origine ceca e di religione ebraica.
A Praga, dove viveva, scrisse molti racconti per l’infanzia e condusse anche programmi radiofonici per i bambini. Dopo l’occupazione nazista, nel 1939, riuscì a mettere in salvo il suo primogenito Hanuš mandandolo da amici in Svezia attraverso un “kindertransport”. Poi lei, il marito ed il figlio più piccolo furono rinchiusi nel ghetto di Praga e quindi internati nel campo/ghetto di Theresienstadt. A Terezìn, dove erano stati deportati moltissimi bambini, Ilse Weber svolse l’attività di infermiera nel reparto infantile della locale infermeria. E’ in questo periodo che, per alleviare le pene dei piccoli ospiti, compose molte poesie che improvvisava in canzoni accompagnandosi con la chitarra. Nell’ottobre del 1944 suo marito Willi fu scelto per il trasferimento ad Auschwitz e Ilse chiese di seguirlo: lei ed il figlioletto Tommy vennero subito uccisi al loro arrivo. Willi sopravvisse e potè poi riabbracciare Hanuš, il figlio sopravvissuto.
Le poesie/canzoni di Ilse Weber – insieme a quelle di molti altri artisti internati - sono state recentemente riproposte al grande pubblico dal basso baritono tedesco Christian Gerhaher e dalla mezzo-soprano svedese Anne Sofie von Otter, che le hanno raccolte nel disco intitolato semplicemente “Terezin/Theresienstadt”, pubblicato nel 2008 dalla Deutsche Grammophon.