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Ataï

Médine
Lingua: Francese


Médine

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2018
Storyteller
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Ataï (... – Fonimoulou, 1º settembre 1878) guerrigliero canaco della Nuova Caledonia. Originario di Komalé, presso La Foa, guidò nel 1878 l'insurrezione dei canachi contro i colonizzatori francesi. Dopo alcune importanti vittorie, che furono fonte di grande preoccupazione per l'amministrazione coloniale della Terza Repubblica, fu ucciso da un ausiliario canaco al servizio dei francesi.

Costretto dai colonizzatori francesi a lasciare Komalé, Ataï trovò rifugio nel penitenziario di La Fonwhari a Pwero (odierna La-Barrière-d'Ataï). Nel 1878, a Téremba, Ataï, svuotando un sacco di terra, disse al governatore francese Léopold de Pritzbuer "Questo è ciò che avevamo", e poi, svuotando un sacco di pietre, "Questo è ciò che mi hai lasciato". Quando de Pritzbuer gli consigliò di costruire recinzioni per proteggere le sue coltivazioni dai danni provocati dal bestiame dei coloni, Ataï rispose "Quando i miei taro [dei tuberi] andranno a mangiare il tuo bestiame, io costruirò recinti". Poiché i suoi tentativi di raggiungere un accordo con i francesi risultarono vani, Ataï scelse la lotta armata.

L'insurrezione divampò nella parte centro-occidentale della Grande Terre. Contro Ataï e i suoi sostenitori i francesi riuscirono ad assicurarsi l'appoggio di alcune tribù canache, in particolare i Baxéa di Canala. Senza questi ausiliari non era infatti possibile affrontare un nemico che conosceva così bene il territorio e la sua natura.

Ataï combatté fino alla morte. Fu ucciso in azione il 1º settembre 1878 a Fonimoulou da un ausiliario canaco, Segou di Canala, appartenente alla colonna Le Golleur-Gallet, composta da canachi, franchi tiratori (deportati per delitti politici) e Mercury (deportati per delitti comuni guidati da Mercury, un direttore di carcere).

Louise Michel, che all'epoca era stata deportata nella penisola di Ducos in seguito alla sua partecipazione alla Comune di Parigi, ricorda la morte di Ataï nei suoi Mémoires.
Sur une terre de pas plus de quarante mille âmes vivait un guerrier qu'on appelait Ataï
Cultivateur de banian et d’igname, chef Komalé du peuple des Kanak
Obtenu son titre malgré son jeune âge, dans le respect des coutumes ancestrales
Gardien d'une quelque cinquantaine de cases, au Nord de Nouméa, la capitale
Au contact des missionnaires, il apprend à parler le français
Une éducation complémentaire de celle dispensée par un sorcier
Apprendre à manier la fronde, dans la nature, se fondre, devenir une ombre, bien entretenir les tombes
Sur c'qu'on appelle maintenant "la terre des colons" (la terre des colons)
Ils veulent nous faire croire qu'ils sont ici pour l'amour de la croix
Pourquoi nous repoussent-ils de nos forêts moites, si ce n'est pour le commerce du bois ?
Ils sont arrivés ici avec leur bétail pour y construire des prisons et des bagnes
En pensant que nous étions des cannibales, installé partout des postes de gendarmes
Ils ont fait de nos femmes leurs femmes de ménage, dans l'meilleur des cas quand elles n'servent pas d'esclaves
Refusent de nous les rendre quand on les réclame, c'est ce qui arriva à la dénommée Katia
On a tous attendu son retour mais le maître la séquestre
Quand un membre est amputé au groupe, c'est tout le village qui s’inquiète
Sortez les casse-têtes, aiguisez les sagaies
Mélanésiens, enduisez vos corps de la suie de bancoulier
Le sang va couler (le sang va couler)
Un raid de deux-trois personnes : Ataï et deux autres hommes
Au secours d'une autochtone entre les griffes de ce Caldoche
Une fois dans le corps de ferme, ils croisent des bêtes à corne
Ceux qui piétinent leurs ancêtres avec leurs sabots venus d'Europe
Une cheminée qui fume, ils passent la clôture, Ataï n'hésite plus, il garde en tête l'honneur de sa tribu
Fracture la porte de son corps à demi-nu, étouffe le feu pour qu'la lumière diminue
Ne s'éclaire qu'à la lueur d'une demi-lune, engage le combat en moins d'une minute
Maître colon de la Calédonie, tenant un sabre de gendarmerie
Déterminé à bien garder la fille qui lui sert d'esclave sexuelle toutes les nuits
Tranche l'atmosphère de sa lame émoussée, frappe vers Ataï des coups désordonnés
Mais l'Kanak se déplace comme vole la roussette, le combat rapproché, c'est sa grande recette
Coup de silex sur le haut d'la tête, la machette s'encastre dans le cortex
Le maître tombe à terre de tout son être et Ataï emmène la jeune fille sous son aile (sous son aile)
Il laissera les flammes faire le reste, un feu si grand qu'il touche le ciel
Mais la riposte viendra de l'Est, plus vite que ne le pense le chef
Son absence a laissé son village sans protection (sans protection)
Au loin, les détonations de fusils à piston (fusils à piston)
Ses plantes de pied accélèrent sur le sentier pierreux
Il voit son village et les soldats qui les forcent à sortir de chez eux
Abandonne le groupe, fonce dans la brousse, accourt pour mieux pouvoir briser leurs croupes
Tout entouré de troupes, l'horizon se brouille
Le cœur qui s'emballe, les idées qui s'embrouillent
Ataï a dégainé la sagaie, il lance sa lance sur l'assaillant
La bataille a débuté, là, ça y est, il combat les traîtres tout en saignant
Mais un ennemi lui semble familier, serait-ce un Kanak de naissance
Qui, aux colons blancs, se serait rallié ?
Et qui lui tranche le cou au nom de la France
Ataï fut décapité, son peuple colonisé
Son crâne fut exposé dans les musées, comme un trophée

Enfant du destin, enfant de la guerre
Enfant du destin, enfant de la guerre
Komalé, Tiendanite, Canala, Nakéty, Kouaoua, Oroe, Nekou, Azareu et Kikoue
Enfant du destin

inviata da Dq82 - 18/5/2024 - 10:06




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