C’était au fond d’une taverne
Un soir de brume épaisse et terne
Entre les murs de la caserne
Un clairon sonnait sans arrêt
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
Tu partis sans vaine bravade
Ton quart tintait sur ton bidon
Comme celui des camarades
Entassés dans d’affreux wagons
Peu à peu le bruit du canon
Résonnait à la cantonade
Petit soldat dis-moi ton nom !
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
L’œil au créneau de la tranchée
Hâve épuisé hagard transi
Les doigts crispés sur ton fusil
L’âme absente comme arrachée
Voici que point ici ton dernier jour
Dépose ici toute espérance
Comme un fardeau hélas trop lourd
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
Folle bohème Oh ma jeunesse
Qui s’en va par ce froid matin
Qu’as-tu fait de tant de promesses
Et de tant d’espoirs incertains
L’eau qui s’égoutte sur la pierre
Des froids tombeaux du cimetière
Tristement le ronge un peu plus ...
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
J’ai beau regarder en arrière
J’ai beau croire avoir entendu
Leur voix rauques et familières ...
Hélas c’est eux qui sont sous terre
C’est eux qui ne reviendront plus
Entrechoquez gaiment leurs verres
A l’enseigne du temps perdu
C’est eux qui ne reviendront plus
Entrechoquez gaiment leurs verres
A l’enseigne du temps perdu
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
Un soir de brume épaisse et terne
Entre les murs de la caserne
Un clairon sonnait sans arrêt
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
Tu partis sans vaine bravade
Ton quart tintait sur ton bidon
Comme celui des camarades
Entassés dans d’affreux wagons
Peu à peu le bruit du canon
Résonnait à la cantonade
Petit soldat dis-moi ton nom !
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
L’œil au créneau de la tranchée
Hâve épuisé hagard transi
Les doigts crispés sur ton fusil
L’âme absente comme arrachée
Voici que point ici ton dernier jour
Dépose ici toute espérance
Comme un fardeau hélas trop lourd
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
Folle bohème Oh ma jeunesse
Qui s’en va par ce froid matin
Qu’as-tu fait de tant de promesses
Et de tant d’espoirs incertains
L’eau qui s’égoutte sur la pierre
Des froids tombeaux du cimetière
Tristement le ronge un peu plus ...
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
J’ai beau regarder en arrière
J’ai beau croire avoir entendu
Leur voix rauques et familières ...
Hélas c’est eux qui sont sous terre
C’est eux qui ne reviendront plus
Entrechoquez gaiment leurs verres
A l’enseigne du temps perdu
C’est eux qui ne reviendront plus
Entrechoquez gaiment leurs verres
A l’enseigne du temps perdu
Oh servante au cœur inconstant
Verse à boire à tes amants
Verse ta larme amère en même temps...
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