Venant du dedans
Venant du dehors
C’est non ennemis
Ils viennent d’en haut
Ils viennent d’en bas
De près et de loin
De droite et de gauche
Habillés de vert
Habillés de gris
La veste trop courte
Le manteau trop long
La croix de travers
Grands de leurs fusils
Courts de leurs couteaux
Fiers de leurs espions
Forts de leurs bourreaux
Et gros de chagrin
Armés jusqu’à terre
Armés jusqu’en terre
Raides de saluts
Et raides de peur
Devant leurs bergers
Imbibés de bière
Imbibés de lune
Chantant gravement
La chanson des bottes
Ils ont oublié
La joie d’être aimé
Quand ils disent oui
Tout leur répond non
Quand ils parlent d’or
Tout se fait de plomb
Mais contre leur ombre
Tout se fera d’or
Tout rajeunira
Qu’ils partent qu’ils meurent
Leur mort nous suffit.
Nous aimons les hommes
Ils s’évaderont
Nous en prendrons soin
Au matin de gloire
D’un monde nouveau
D’un monde à l’endroit.
Venant du dehors
C’est non ennemis
Ils viennent d’en haut
Ils viennent d’en bas
De près et de loin
De droite et de gauche
Habillés de vert
Habillés de gris
La veste trop courte
Le manteau trop long
La croix de travers
Grands de leurs fusils
Courts de leurs couteaux
Fiers de leurs espions
Forts de leurs bourreaux
Et gros de chagrin
Armés jusqu’à terre
Armés jusqu’en terre
Raides de saluts
Et raides de peur
Devant leurs bergers
Imbibés de bière
Imbibés de lune
Chantant gravement
La chanson des bottes
Ils ont oublié
La joie d’être aimé
Quand ils disent oui
Tout leur répond non
Quand ils parlent d’or
Tout se fait de plomb
Mais contre leur ombre
Tout se fera d’or
Tout rajeunira
Qu’ils partent qu’ils meurent
Leur mort nous suffit.
Nous aimons les hommes
Ils s’évaderont
Nous en prendrons soin
Au matin de gloire
D’un monde nouveau
D’un monde à l’endroit.
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