Tous les matins en m’réveillant
J’me dis que j’ai un’ sacrée chance
Que la Bretagne soit en France
Au bout de not’ bel Occident
Même si pour elle atome pétrole
Ça s’rait plutôt un manqu’ de bol
Même si pour elle exode chômage
Ça s’rait plutôt drol’ment dommage
Mais si ell’ se trouvait ailleurs
Disons par exemple en Russie
Je s’rais déjà en Sibérie
Ou dans les mains d’un bon docteur
Alors chez moi tous les matins
Dès qu’j’ai fini mon pain beurré
Dès qu’j’ai sifflé mon muscadet
Je chante ce joyeux refrain
Vive la liberté de parole
Dépêche-toi d’ouvrir ta gueule
Dépêche-toi d’en profiter
Avant que le maire de Moulins
Prenne le pouvoir un beau matin
Et t’interdise de chanter
J’l’entends déjà ce vieux bilou
Si vous n’êtes pas content chez vous
Allez donc chez les soviétiques
Tâter l’univers psychiatrique
Ah ! Las-bas, au moins, y’a c’qu’y faut
Pour calmer les contestataires
Les gens comme vous on les fait taire
Dans les Goulags, les hôpitaux
Je les connais ces tristes sires
Qui critiques les prisons en Chine
Le cœur branché sur l’Argentine
Et si on a l’malheur de dire
C’qu’on pense de leurs lois scélérates
Ils nous menacent de c’qu’ils combattent
En regrettant évidemment
De n’pas pouvoir en faire autant !
Vive la liberté de parole
Dépêche-toi d’ouvrir ta gueule
Dépêche-toi d’en profiter
Avant que le maire de Moulins
Prenne le pouvoir un beau matin
Et t’interdise de chanter
J’ai pas envie d’aller au froid
J’ai aucun goût pour la Russie
J’ai envie de rester ici
Pour parler de ce que je vois
Et si c’que j’vois c’est dégueulasse
J’veux pouvoir dire qu’c’est dégueulasse
Tant pis si pour les vieux bilieux
Ce sont des propos séditieux
Car la liberté d’expression
C’en est qu’une parmi les autres
Ell’ sert justement quand les autres
Sont en voie de disparition
Y’en a tant qui s’en servent pas
Soit par intérêt soit par trouille
Je m’dis qu’y faut que j’me dégrouille
Avant qu’on nous laisse mettre au pas…
Vive la liberté de parole
Dépêche-toi d’ouvrir ta gueule
Dépêche-toi d’en profiter
Avant que le maire de Moulins
Prenne le pouvoir un beau matin
Et t’interdise de chanter
J’me dis que j’ai un’ sacrée chance
Que la Bretagne soit en France
Au bout de not’ bel Occident
Même si pour elle atome pétrole
Ça s’rait plutôt un manqu’ de bol
Même si pour elle exode chômage
Ça s’rait plutôt drol’ment dommage
Mais si ell’ se trouvait ailleurs
Disons par exemple en Russie
Je s’rais déjà en Sibérie
Ou dans les mains d’un bon docteur
Alors chez moi tous les matins
Dès qu’j’ai fini mon pain beurré
Dès qu’j’ai sifflé mon muscadet
Je chante ce joyeux refrain
Vive la liberté de parole
Dépêche-toi d’ouvrir ta gueule
Dépêche-toi d’en profiter
Avant que le maire de Moulins
Prenne le pouvoir un beau matin
Et t’interdise de chanter
J’l’entends déjà ce vieux bilou
Si vous n’êtes pas content chez vous
Allez donc chez les soviétiques
Tâter l’univers psychiatrique
Ah ! Las-bas, au moins, y’a c’qu’y faut
Pour calmer les contestataires
Les gens comme vous on les fait taire
Dans les Goulags, les hôpitaux
Je les connais ces tristes sires
Qui critiques les prisons en Chine
Le cœur branché sur l’Argentine
Et si on a l’malheur de dire
C’qu’on pense de leurs lois scélérates
Ils nous menacent de c’qu’ils combattent
En regrettant évidemment
De n’pas pouvoir en faire autant !
Vive la liberté de parole
Dépêche-toi d’ouvrir ta gueule
Dépêche-toi d’en profiter
Avant que le maire de Moulins
Prenne le pouvoir un beau matin
Et t’interdise de chanter
J’ai pas envie d’aller au froid
J’ai aucun goût pour la Russie
J’ai envie de rester ici
Pour parler de ce que je vois
Et si c’que j’vois c’est dégueulasse
J’veux pouvoir dire qu’c’est dégueulasse
Tant pis si pour les vieux bilieux
Ce sont des propos séditieux
Car la liberté d’expression
C’en est qu’une parmi les autres
Ell’ sert justement quand les autres
Sont en voie de disparition
Y’en a tant qui s’en servent pas
Soit par intérêt soit par trouille
Je m’dis qu’y faut que j’me dégrouille
Avant qu’on nous laisse mettre au pas…
Vive la liberté de parole
Dépêche-toi d’ouvrir ta gueule
Dépêche-toi d’en profiter
Avant que le maire de Moulins
Prenne le pouvoir un beau matin
Et t’interdise de chanter
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