Trois soldats revenant de la guerre
La CantaranaOriginale | Traduzione italiana di Costantino Nigra del testo piemontese. |
TROIS SOLDATS REVENANT DE LA GUERRE Trois soldats revenant de la guerre Tout dechiré mal arrangé Ne savant pas ou aller loger Sont entré dans une hotellerie Dame l’hotesse avez vous du vin blanc Oui mes soldats avez-vous d’argent Pour de l’argent nous n’avons guère Nous engageront nos cheveaux Et nos tuniques et nos manteaux Le trois soldats se sont mis à table Se sont mis a boire et a chanter Dame l’hotesse à pleurer Oh quavez-vous dame l’hotesse Oh pleurez-vous votre vin blanc Que les soldats n’ont point d’argent. Ce n’est pas mon vin blanc que je pleure C’est que je pleure mon mari Qu’il y a 7 ans qu’il est parti Ne pleurez pas tant dame l’hotesse Ne pleurez pas tant votre mari Oh sans savoir s’il est ici Qua-tu donc fait la malheureuse Je t’avais laissé que 2 enfants En voilà 4 maintenant Oh j’ai reçu des fausses lettres Que tu était mort et enterré Moi je me suis remarié Allons femme faisons partage Faisons partage des enfants Toi les petits et moi les grands J’ai un frère dans la Loreinne Qui aura soin de mes enfants Je m’en irais au régiment En France il y a des grandes batailles Des batailles et des tourments Adieu ma femme et mes enfants. | IL RITORNO DEL SOLDATO Povero soldato viene dalla guerra con un piede calzato e l’altro nudo. Povero soldato è il malvenuto. Povero soldato va all’osteria, va all’osteria senza denari: — Povero soldato, tornate indietro. — Povero soldato su e giù per la città è andato ad impegnare il suo mantello bianco, per tirarne oro e argento. Povero soldato si siede a tavola, si siede a tavola per mangiare. Madonna l’ostessa si butta a piangere. — Che piangete, madonna l’ostessa? — Io piango del mio marito, che c'è sette anni che non l'ho più visto. — Non piangete tanto, madonna l’ostessa, non piangete tanto del vostro marito, che non è guari lontano da qui. Quando me ne andai via, v'ho lasciato un piccolo figlio; adesso ne avete due e un altro per mano. — Mi arrivarono false nuove, che eravate morto e sepellito; mi son preso un altro marito. — Se è così, madonna Tostessa, fatemi un bacio, o due o tre; me ne torno a servire il re. Buon dì, buon dì, madonna l’ostessa! Partiremo i vostri figli; a voi i piccoli, a me il più grande. — |