Sesto San Giovanni
GangVersion française de Riccardo Venturi (avec l'intervention de ... | |
SESTO SAN GIOVANNI First shift monday morning 6 o’ clock Sesto San Giovanni Marino’s singing in the fog comforts your 30 years Far away are the towers of Milan now Its blind lights Stuck in a queue on the ringroad Their promises betrayed. The siren sings 8 hours It’s always the same old story You clock out and go ahead without any escape Nowadays dialects are suffocated by the kingdom of the noise In the painting department time passes very slowly. The factory steals our best years At least try to work less hours if you can’t avoid working there My farmer father’s dreams Now raise their hands My brother has been in jail for 10 years But tomorrow he will come back. And the fog that covers us Confuses day and night It seems always the same season Winter and spring. And when the fog comes down In the arms of the evening Makes us feel as ghosts On a coach. And the fog that covers us confuses day and night It seems always the same season Winter and spring. And when the fog comes down In the arms of the evening Makes us feel as ghosts On a couch. | SESTO SAN GIOVANNI Première équipe, lundi, six heures du matin Sesto San Giovanni Billy Bragg qui chante dans le brouillard Soulage tes trente ans. Si loin sont les tours de Milano, Ses lumières aveugles Embouchonnées sur le périphérique Les promesses se sentent trahies. La sirène appelle pour huit heures, C'est comme ça pour la vie, Tu pointes un autre jour et continues, Pas moyen de se n'en sortir. Les dialectes suffoqués Au royaume du bruit, Dans l'atelier de vernissage Les heures ne passent jamais. Et le brouillard qui nous assaut Confond le jour et le soir, C'est la même saison, il semble, L'hiver et le printemps. Et le brouillard, quand il se pose Entre les bras du soir Nous transforme en fantômes À bord d'un autobus. C'est l'usine qui nous vole et dévore Nos meilleures années, Travailler moins, au moins, Si on ne peut pas en rester dehors. Les rêves de mon père paysan Se rendent maintenant, Mon frère est au cachot depuis dix ans Mais il va revenir demain. Et le brouillard qui nous assaut Confond le jour et le soir, C'est la même saison, il semble, L'hiver et le printemps. Et le brouillard, quand il se pose Entre les bras du soir Nous transforme en fantômes À bord d'un autobus. |