Les moutons
Jacques BrelOriginale | Traduzione portoghese dal blog O Canto do Brel |
LES MOUTONS Désolé bergère, J'aime pas les moutons Qu'ils soient pure laine Ou en chapeau melon, Qu'ils broutent leur colline, Qu'ils broutent le béton, Menés par quelques chiens Et par quelques bâtons Désolé bergère, J'aime pas les moutons Désolé bergère, J'aime pas les agneaux Qui arrondissent le dos De troupeau en troupeau, De troupeau en étable Et d'étable en bureau J'aime encore mieux les loups, J'aime mieux les moineaux Désolé bergère, J'aime pas les agneaux Désolé bergère, J'aime pas les brebis Ça arrive toutes tordues Et ça dit déjà "oui" Ça se retrouve tondues Et ça vous redit "oui" Ça se balance en boucherie Et ça re redit "oui". Désolé bergère, J'aime pas les brebis Désolé bergère, J'aime pas les troupeaux Qui ne voient pas plus loin Que le bout de leur coteau Qui avancent en reculant Qui se noient dans un verre d'eau bénite Et dès que le vent se lève, Montrent le bas de leur dos Désolé bergère, J'aime pas les troupeaux Désolé bergère, J'aime pas les bergers Désolé bergère, J'aime pas les bergers Il pleut, il pleut bergère, Prends garde à te garder, Prends garde à te garder, bergère, Un jour tu vas bêler Désolé, bergère, J'aime pas les bergers Désolé bergère, J'aime pas les moutons Qu'ils soient pure laine Ou en chapeau melon, Qu'ils broutent leur colline, Qu'ils broutent le béton, Menés par quelques chiens Et par quelques bâtons, Désolé bergère, J'aime pas les moutons Bêêêêêh... | AS OVELHAS Lamento pastora, mas não gosto nada dos carneiros, sejam eles pura lã ou tenham eles chapéu de coco... Pastem eles nas colinas ou pastem no betão, guiados por alguns cães e por alguns cajados. Lamento pastora, mas não gosto nada dos carneiros... E não gosto nada dos cordeiros que curvam as costas de rebanho em rebanho, de rebanho em estábulo, de estábulo em escritório... Eu gosto mais dos lobos e dos passarões... Lamento pastora, mas não gosto nada dos cordeiros... E não gosto nada das ovelhas. Andam sempre engelhadas a dizer que sim. Levam carecadas e voltam a dizer que sim... E o balanço final é o talho, e mesmo assim repisam no SIM! Lamento pastora, mas não gosto nada das ovelhas... E não gosto nada de rebanhos... Não vêem mais longe que a extrema do seu pasto... Avançam recuando e afogam-se dentro de um copo de água benta. E logo que o vento se levanta deixam à mostra o fundo das costas... Lamento pastora, mas não gosto nada de rebanhos... Lamento pastora, mas não gosto nada de pastores, eles choram, choram, choram, pastora... Toma cuidado e defende-te, pastora... Um dia tu vais balir. Lamento pastora.... |