Quand le vent fou sera tombé,
Quand le vent fou sera tombé,
Quand l'orage sera calmé,
Quand l'orage sera calmé,
Quand l'eau reviendra murmurer
Au pied des arbres refleuris,
Lorsque l'herbe aura repoussé
Sur les débris de vos abris,
S'il me reste deux jambes au moins,
Je m'en irai dans le matin,
Et j'irai cracher sur vos bombes,
Puis j'irai pleurer sur vos tombes.
Que restera-t-il donc de vous?
Que restera-t-il donc de vous?
Une croix blanche, un casque, un trou...
Une croix blanche, un casque, un trou...
L'estomac lourd d'un peu de plomb
Dans le son du dernier tambour,
De cette farce, pauvres dindons,
Vous serez morts au petit jour!
Il ne restera pas un gars,
Pas un copain, pas un soldat,
Pour aller cracher sur vos bombes,
Puis aller pleurer sur vos tombes.
Bien sûr les années passeront,
Bien sûr les années passeront,
Il reviendra des enfants blonds,
Il reviendra des enfants blonds.
Qu'on ne leur parle pas de guerre,
Qu'on ne parle plus de drapeau,
Qu'on ne parle plus de frontières,
De haine, de race, ou de peau!
Je sais, bien mince est mon espoir,
Mais laissez-nous le temps d'y croire,
En allant cracher sur vos bombes,
Avant de pleurer sur vos tombes.
En allant cracher sur vos bombes,
Avant de pleurer sur vos tombes.
Quand le vent fou sera tombé,
Quand l'orage sera calmé,
Quand l'orage sera calmé,
Quand l'eau reviendra murmurer
Au pied des arbres refleuris,
Lorsque l'herbe aura repoussé
Sur les débris de vos abris,
S'il me reste deux jambes au moins,
Je m'en irai dans le matin,
Et j'irai cracher sur vos bombes,
Puis j'irai pleurer sur vos tombes.
Que restera-t-il donc de vous?
Que restera-t-il donc de vous?
Une croix blanche, un casque, un trou...
Une croix blanche, un casque, un trou...
L'estomac lourd d'un peu de plomb
Dans le son du dernier tambour,
De cette farce, pauvres dindons,
Vous serez morts au petit jour!
Il ne restera pas un gars,
Pas un copain, pas un soldat,
Pour aller cracher sur vos bombes,
Puis aller pleurer sur vos tombes.
Bien sûr les années passeront,
Bien sûr les années passeront,
Il reviendra des enfants blonds,
Il reviendra des enfants blonds.
Qu'on ne leur parle pas de guerre,
Qu'on ne parle plus de drapeau,
Qu'on ne parle plus de frontières,
De haine, de race, ou de peau!
Je sais, bien mince est mon espoir,
Mais laissez-nous le temps d'y croire,
En allant cracher sur vos bombes,
Avant de pleurer sur vos tombes.
En allant cracher sur vos bombes,
Avant de pleurer sur vos tombes.
inviata da Alessandro - 15/5/2009 - 08:42
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Paroles et musique: Michel Bühler
Arrangement: Mormos et Léon Francioli