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Le temps des crises

Jules Jouy
Lingua: Francese


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(Jules Jouy)
Le temps des cerises
(Jean-Baptiste Clément)
Le grand incendie
(Noir Désir)


[1886]
Sur l’air du "Temps des cerises"
Vous regretterez le beau temps des crises,
Quand, pauvres sans pain et riches gavés,
Nous serons aux prises !
Les drapeaux de Mars flotteront aux brises,
les drapeaux vermeils sur qui vous bavez...
Vous regretterez le beau temps des crises,
Quand viendra le Peuple en haut des pavés !

Quand vous pleurerez le beau temps des crises,
Le vil renégat et l’accapareur
En verront de grises !
Les politiciens auront des surprises ;
Les Judas, au ventre, auront la terreur...
Quand vous pleurerez le beau temps des crises,
Grondera partout la Rue en fureur !

Profitez-en bien du beau temps des crises,
Où le Peuple jeûne et passe en rêvant
Aux Terres promises !
Quand donc viendras-tu fondre les banquises,
O grand soleil rouge, ô soleil levant ?
Profitez-en bien du beau temps des crises,
Où le Peuple veille et s’en va, rêvant !

inviata da Alessandro - 23/4/2009 - 10:02



Lingua: Francese

"Le temps des cerises", cui il brano di Jouy si rifà, fu scritta da Jean-Baptiste Clement, l'autore de "La semaine sanglante", sulla repressione della Comune di Parigi del 1871...

E anche "Le temps des cerises", che pure può sembrare soltanto una canzone d'amore, è un inno alla Comune e non per nulla fu dedicata dall'autore a Louise Michel, forse la più celebre protagonista di quelle giornate.

Ecco il testo di questa bellissima canzone, interpretata da artisti francesi di spicco, come Charles Trenet, Yves Montand e Bertrand Cantat dei Noir Désir (musicista e cantante di prima grandezza, anche se come uomo per me resta solo un assassino testa di cazzo... e non riesco nemmeno a capire come abbia potuto interpretare questo testo nel 2008, da uomo libero, dopo aver massacrato a botte la sua compagna, Marie Trintignant, solo 5 anni prima...):
LE TEMPS DES CERISES

Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles...
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Évitez les belles !
Moi qui ne craint pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour !

J'aimerai toujours le temps des cerises

C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur...

J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur !

inviata da Alessandro - 27/4/2009 - 14:03


Moi, je trouve que mettre Le Temps des Cerises en appendice à une chanson qui en est en fait une descendante est une véritable iniquité.
De plus, même si parfois, c'est la rançon de son succès populaire, il est chanté dans les fêtes de famille, de village et de lutte, Le Temps des cerises est devenu un chant de combat, un chant fraternel qui soude en amitié chaleureuse bien des groupes de grèvistes, de militants, de révolutionnaires...

Alors, je pense qu'il a sa place pleine et entière dans les Chansons contre la Guerre et qu'il eût dû être dans les fameuses "Canzoni fondamentali", car incontestablement, c'en est une - au même titre que L'Internationale.

Mais il est vrai que je ne suis qu'un âne.


Ainsi Parlait Lucien Lane


Lui, il n'est peut-être qu'un âne et moi, qui ne suis qu'un homme, je dis qu'il a parafaitement raison...

Et quand Le Temps des Cerises aura regagné sa place... Sifflera bien mieux le merle moqueur... Vous savez, ce merle qui les soirs lourds annonce l'orage, celui qui de sa chanson annonce le grand soir, comme on disait par chez nous.
Voir la sentence : "Au matin du grand soir, le coq rouge pondra l'oeuf noir ".

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.

Lucien Lane - 24/6/2012 - 21:48




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