Da un marciapiede all'altro
decise all'improvviso
di incontrare ad ogni costo e subito
la sognata pace.
Nessuno nei suoi occhi,
niente nella memoria,
il volto spietato,
piegò le ginocchia nell'ultima attesa.
Le mani attaccate al selciato,
il cuore, malgrado che sapesse,
batteva indifferente,
nella testa la paura
di non avere la forza di scattare
al momento decisivo.
Ormai fuori da tutto
decise di concedersi
un'altra tregua sul marciapiede tutto suo,
sotto un sole solo suo.
Quando si lanciò, un'automobile
lo colse all'altezza della vita
ai piedi di una statua
chiudendo per sempre tutta la sua stanchezza
presente e passata in mezzo metro quadrato.
Ritornato il silenzio
Dio si assicurò che fosse morto.
Lo era ormai per sempre
lasciando su questa terra un dolore
in più.
decise all'improvviso
di incontrare ad ogni costo e subito
la sognata pace.
Nessuno nei suoi occhi,
niente nella memoria,
il volto spietato,
piegò le ginocchia nell'ultima attesa.
Le mani attaccate al selciato,
il cuore, malgrado che sapesse,
batteva indifferente,
nella testa la paura
di non avere la forza di scattare
al momento decisivo.
Ormai fuori da tutto
decise di concedersi
un'altra tregua sul marciapiede tutto suo,
sotto un sole solo suo.
Quando si lanciò, un'automobile
lo colse all'altezza della vita
ai piedi di una statua
chiudendo per sempre tutta la sua stanchezza
presente e passata in mezzo metro quadrato.
Ritornato il silenzio
Dio si assicurò che fosse morto.
Lo era ormai per sempre
lasciando su questa terra un dolore
in più.
inviata da Alessandro - 31/3/2009 - 22:14
Lingua: Francese
Version française – Marco Valdo M.I. – 2009
Versione francese - Marco Valdo M.I. - 2009
Chanson au thème on ne peut plus clair... Elle raconte tout simplement un suicide. La seule chose qu'il faut espérer dans ce cas de figure, c'est de ne pas se rater, c'est que l'automobile, ou le train, ou le camion, ou le métro ou le tram ne vous rate pas lui non plus.
Aragon chantait «Est-ce ainsi que les hommes vivent...?»; Ciampi répond «Est-ce ainsi que les hommes meurent...?»
Certains, au bout d'une extrême lassitude, englués dans un interminable ennui, poussés à bout par les vicissitudes d'une vie hasardeuse, écrasés par l'indifférence ou la méchanceté du monde, minés par la misère ou par la solitude ou par un songe qui ronge leur esprit ou un amour qui tourne mal, pour mille raisons indiscernables ou indicibles finissent pas sauter le pas.
Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment compris ce qui gênait dans un suicide, dans l'acte de liberté ultime qu'il représente... Et je me demande pourquoi donc la chanson ne pourrait pas dire ces choses-là ? Piero Ciampi l'a fait, en toute lucidité, tout comme il l'avait fait pour cet autre saut dans le néant que fit Dario de Livourne.
Par ailleurs, le titre est tout à fait bien indiqué en ces temps des malencontreuses interventions musclées des représentants en gros du commerce divin dans la vie publique. Non ce n'est pas Dieu, ce vieux mêle-tout, et encore moins ses supporteurs, tout aussi intrigants, qui peuvent décider pour moi de quand et comment je veux terminer ma vie... À bon entendeur, salut !
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Versione francese - Marco Valdo M.I. - 2009
Chanson au thème on ne peut plus clair... Elle raconte tout simplement un suicide. La seule chose qu'il faut espérer dans ce cas de figure, c'est de ne pas se rater, c'est que l'automobile, ou le train, ou le camion, ou le métro ou le tram ne vous rate pas lui non plus.
Aragon chantait «Est-ce ainsi que les hommes vivent...?»; Ciampi répond «Est-ce ainsi que les hommes meurent...?»
Certains, au bout d'une extrême lassitude, englués dans un interminable ennui, poussés à bout par les vicissitudes d'une vie hasardeuse, écrasés par l'indifférence ou la méchanceté du monde, minés par la misère ou par la solitude ou par un songe qui ronge leur esprit ou un amour qui tourne mal, pour mille raisons indiscernables ou indicibles finissent pas sauter le pas.
Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment compris ce qui gênait dans un suicide, dans l'acte de liberté ultime qu'il représente... Et je me demande pourquoi donc la chanson ne pourrait pas dire ces choses-là ? Piero Ciampi l'a fait, en toute lucidité, tout comme il l'avait fait pour cet autre saut dans le néant que fit Dario de Livourne.
Par ailleurs, le titre est tout à fait bien indiqué en ces temps des malencontreuses interventions musclées des représentants en gros du commerce divin dans la vie publique. Non ce n'est pas Dieu, ce vieux mêle-tout, et encore moins ses supporteurs, tout aussi intrigants, qui peuvent décider pour moi de quand et comment je veux terminer ma vie... À bon entendeur, salut !
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
JE DÉCIDE, PAS DIEU
D'un trottoir à l'autre
Il décide à l'improviste
De rencontrer à tout prix et immédiatement
La paix rêvée.
Personne dans ses yeux,
Rien dans sa mémoire,
Son visage impitoyable.
Il plie les genoux dans l'ultime attente.
Les mains attachées au pavé,
Le cœur, malgré qu'il sût,
Battait indifférent.
Dans sa tête, la peur
De ne pas avoir la force de s'élancer
Au moment décisif.
Désormais hors de tout
Il décide de s'offrir
Une autre trêve sur le trottoir tout à lui,
Sous le soleil pour lui seul.
Quand il se lança, une automobile
Le cueillit à hauteur de la taille
Aux pieds d'une statue
En mettant fin pour toujours à sa lassitude
Présente et passée sur un demi-mètre carré.
Revenu au silence
Dieu s'assura qu'il était mort.
Il l'était désormais pour toujours
Abandonnant sur cette terre une douleur
En plus.
D'un trottoir à l'autre
Il décide à l'improviste
De rencontrer à tout prix et immédiatement
La paix rêvée.
Personne dans ses yeux,
Rien dans sa mémoire,
Son visage impitoyable.
Il plie les genoux dans l'ultime attente.
Les mains attachées au pavé,
Le cœur, malgré qu'il sût,
Battait indifférent.
Dans sa tête, la peur
De ne pas avoir la force de s'élancer
Au moment décisif.
Désormais hors de tout
Il décide de s'offrir
Une autre trêve sur le trottoir tout à lui,
Sous le soleil pour lui seul.
Quand il se lança, une automobile
Le cueillit à hauteur de la taille
Aux pieds d'une statue
En mettant fin pour toujours à sa lassitude
Présente et passée sur un demi-mètre carré.
Revenu au silence
Dieu s'assura qu'il était mort.
Il l'était désormais pour toujours
Abandonnant sur cette terre une douleur
En plus.
inviata da Marco Valdo M.I. - 13/4/2009 - 21:44
"Ah, ah, ah...la morte mi fa ridere!...
Ma la morte mi fa ridere!...
La vita... no... no..."
Piero Ciampi
Ma la morte mi fa ridere!...
La vita... no... no..."
Piero Ciampi
Bartleby - 11/5/2011 - 09:01
Alba di domenica 17 maggio 2020. E' stato formato il nuovo percorso intitolato: Non Dio, decido io. Eutanasia e suicidio. Anche e soprattutto alla luce della recente discussione su una canzone di Marco Valdo M.I., ed al fatto che nel sito sono presenti diverse canzone su queste non semplici tematiche che attengono alla libertà della persona di decidere per la propria vita al di là di ipocrisie religiose e morali, il percorso è stato intitolato alla presente canzone di Piero Ciampi inclusa nel sito fin dal 2009, che di conseguenza è stata tolta dagli “Extra” al pari di Ιδανικοί αυτόχειρες di Nikos Xylouris (da una poesia del suicida Kostas Karyotakis). Altre canzoni, come Il Testamento di Appino o La marcia dei suicidi di Davide Giromini, erano presenti con pagine autonome e ragionate. Il percorso è stato contrassegnato con un'immagine di Piergiorgio Welby. Data la delicatezza del tema, vorrei pregare chiunque inserisca nuove canzoni in questo percorso sia di ragionarci con attenzione, sia di stilare sempre un'ampia introduzione, nella lingua che preferisce, con espresse le motivazioni oggettive e personali per l'inserimento. Nota: Non saranno inserite nel percorso, né verranno accettate per l'inserimento, canzoni che semplicemente contengano la parola "Suicidio" declinata nelle varie lingue, ma che non attengano alle tematiche specifiche del percorso. Un percorso che, va da sé, contiene in sé anche il suo contrario: la libertà totale, ma personale, di scegliere di vivere per tutto e nonostante tutto. Si sottolinea personale, e derivata sempre da una libera scelta: non da linee-guida, da precetti, da sacre scritture, o da una "vita" propugnata da religioni e/o ideologie di morte. In un primo momento avevo pensato di aggiungere al titolo del percorso anche "Autodistruzione"; ma in un sito di "canzoni contro la guerra", sarebbe stato inutile. Questo è un sito che si oppone all'autodistruzione della razza umana, di per sé. Autodistruzione che la suddetta razza umana coltiva da millenni, e non solo mediante la guerra.
Riccardo Venturi - 17/5/2020 - 06:14
Saluto l'introduzione del nuovo percorso e propongo di metterci anche Suicide Is Painless...
B.B. - 17/5/2020 - 09:37
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Testo di Piero Ciampi
Musica di Gianni Marchetti
Album "Dentro e fuori" (l'ultimo)
Vi propongo senz'altro un extra... scusate, forse sono solo stanco e forse anche un po' ubriaco (ho trovato un pintone di rhum agricole Damoiseau de la Guadeloupe ma non mi ero accorto che faceva 50°...). Così ho trovato questa canzone del buon Ciampi (sarà l'alcool, sarà la musica, saranno le storie del Venturi...) e mi piacerebbe dedicarla, se vi garba, a tutti quegli ipocriti farisei sepolcri imbiancati che pensano di poter mettere, in un modo o nell'altro, le mani sulle nostre vite e sulle nostre morti... Io, brutti porci, dal sito delle Canzoni contro la Guerra, la guerra ve la dichiaro... Vaffanculo, bastardi! Non voi, "non Dio, decido io"!